TrĂšssouvent Ă©galement, le refus de l’enfant de voir l’un de ses parents correspond Ă  une blessure oedipienne mal gĂ©rĂ©e. C’est la raison pour laquelle la position des intervenants autour de l’enfant doit ĂȘtre de l’aider Ă  gĂ©rer sa souffrance, mais en aucun cas de cautionner son choix de ne plus voir l’un de ses parents.
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Lorsd’un conflit, rien de pire pour ce type de personne que de vous Ă©nerver publiquement et de dire fortement ses quatre vĂ©ritĂ©s. Cela pourrait nuire Ă  l’image qu’elle s’est construire auprĂšs des autres. Si vous dĂ©sirez l’ennuyer, faites vos disputes en public. 15 – Elle veut toujours de la reconnaissance ou connaitre le

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Desmots pour le dire; 64; 33; 53; Études - Recherches ; 1 - 10 rĂ©sultats sur 10. Afficher 5 rĂ©sultats par page. AgroĂ©cologie L’agroĂ©cologie est une approche alternative Ă  une agriculture intensive qui a amenĂ© un appauvrissement des agrosystĂšmes. Elle promeut des systĂšmes de production agricole valorisant la diversitĂ© biologique et les processus naturels pour assurer la fertilitĂ© S’il y a bien un sujet qui dĂ©fraye la chronique ces derniers temps, c’est celui des flammes jumelles. J’avoue, je suis tombĂ©e dans le panneau Ă©galement, j’y ai cru Ă  ma flamme jumelle, j’y ai cru Ă  cette histoire trĂšs sĂ©duisante de moitiĂ© d’ñme » avec laquelle je coulerais des jours heureux jusqu’à la fin des temps. Sauf que les choses ne se sont pas exactement passĂ©es comme ce que je pouvais le lire Ă  droite et Ă  gauche sur le sujet. Pire, cette relation magique » n’a pas tardĂ© Ă  se transformer en cauchemar intĂ©gral, semant chaos et douleur dans son sillage. A l’issue de ce qui devait ĂȘtre l’histoire la plus palpitante de ma vie », je me suis retrouvĂ©e exsangue, Ă  bout de force, confuse et dĂ©semparĂ©e. Une dĂ©couverte stupĂ©fiante Quelques temps plus tard, en consultant la blogosphĂšre amĂ©ricaine sur le sujet, j’ai fait une dĂ©couverte stupĂ©fiante. En effet, aux États-Unis, il est possible de trouver des dizaines et des dizaines d’articles consacrĂ©s Ă  la double thĂ©matique flamme jumelle + pervers narcissique » twin flame & narcissist. Selon ces articles, il existe un nombre incalculable de personnes plongeant dans des relations sombres avec des individus toxiques en croyant pourtant ĂȘtre dans une relation karmique avec leur flamme jumelle ». Le souci, c’est que le dĂ©marrage d’une relation avec un pervers narcissique correspond en tous points Ă  la description usuelle des relations karmiques avec les Ăąmes jumelles » TrĂšs forte intensitĂ© de la relation souvent ressentie comme un raz-de-marĂ©e par la victimeConnexion extrĂȘmement profonde et rapide vis-Ă -vis du partenaireSensation d’ĂȘtre liĂ© de maniĂšre spĂ©ciale et toute particuliĂšre Ă  son partenaire c’est MA moitiĂ© d’ñme, elle est faite pour moi ! Aucune autre Ăąme sur terre n’est autant ajustĂ©e Ă  moi que lui/elle ! » Or comme je l’avais expliquĂ© dans cet article, les pervers narcissiques se livrent quasiment toujours Ă  une stratĂ©gie de love-bombing en dĂ©but de relation pour sĂ©duire + ferrer leur partenaire dĂ©clarations d’amour enflammĂ©es, cadeaux dĂ©mesurĂ©s, parties de jambes en l’air endiablĂ©s, dĂ©monstrations amoureuses tous azimuts, prĂ©cipitation de la vie commune etc. Du coup, les liens qui se tissent avec les pervers narcissiques se distinguent quasiment toujours par une intensitĂ© hors du commun, surtout au dĂ©marrage de la relation. Or, c’est exactement ce qui est supposĂ© distinguer les relations karmiques de type flammes jumelles » des autres relations amoureuses. Autre lien extrĂȘmement troublant entre ces deux types de relations la pĂ©riode de crise et de chaos. En effet, lorsqu’on consulte la littĂ©rature spĂ©cialisĂ©e », au cours de leur cheminement vers la lumiĂšre, les couples de flammes jumelles » seraient censĂ©es traverser une terrible pĂ©riode de crise, de chaos, de douleur et de larmes. Cette pĂ©riode qui serait absolument nĂ©cessaire prĂ©cĂšderait l’ultime Ă©tape de la rĂ©unification » entre les deux flammes. ForcĂ©ment, cela fait Ă©trangement penser au chaos Ă©motionnel et psychique dans lequel nous plongent les PN lorsque nous sommes en relation avec eux. ConsĂ©quence de ce constat les relations toxiques qui se tissent avec les pervers narcissiques ressemblent comme deux gouttes d’eau aux relations qui sont censĂ©es se tisser avec nos flammes jumelles ». Mais alors comment y voir clair ? Ce qu’il faut savoir, c’est que les relations de type flammes jumelles » ne sont possibles qu’aprĂšs un trĂšs gros cheminement personnel pour les deux flammes ». En effet, Il s’agit de relations extrĂȘmement rares entre deux Ăąmes trĂšs Ă©voluĂ©es. Or, justement, les pervers narcissiques ne sont pas des Ăąmes extrĂȘmement Ă©voluĂ©es. Donc, mĂȘme si les relations entre deux flammes jumelles ressemblent comme deux gouttes d’eau aux relations pouvant se tisser avec des pervers narcissiques, la diffĂ©rence clĂ©e entre ces deux types de relations sera le niveau d’évolution des deux individus en faisant l’expĂ©rience. Si tu as en face de toi une personne qui passe son temps Ă  nier tes besoins, Ă  nier tes Ă©motions, Ă  te faire culpabiliser, et Ă  te soumettre Ă  sa volontĂ© de fer
. Et bien il y a de trĂšs fortes chances pour que ce ne soit pas ta flamme jumelle. Car une Ăąme Ă©voluĂ©e ne cherche pas Ă  contrĂŽler et Ă  possĂ©der son partenaire. En fait, il n’existe pas de phĂ©nomĂšne de dĂ©pendance et d’addiction entre deux flammes jumelles. Si tu veux en savoir plus sur la vĂ©ritable signification des flammes jumelles, je t’invite Ă  lire cet extrait de Messages de Jeshua » Ce passage explique que les flammes jumelles sont des Ăąmes qui ont la mĂȘme tonalitĂ© vibratoire, et qu’elles sont de ce fait parfaitement accordĂ©es. Quoi qu’il en soit, ces Ăąmes ne sont aucunement dĂ©pendantes l’une de l’autre. Plus loin, il est prĂ©cisĂ© que les Ăąmes jumelles se rencontrent lors de leur voyage de retour chez elles », c’est-Ă -dire au moment oĂč elles commencent Ă  se dĂ©tacher des choses de ce monde comme le pouvoir, les objets matĂ©riels, l’argent, le succĂšs. Mes recommandations Personnellement, je recommande d’ĂȘtre trĂšs circonspect par rapport Ă  cette thĂ©orie de flammes jumelles. Plus spĂ©cifiquement, je vois trois soucis clĂ©s liĂ©s Ă  cette croyance Elle va nous conduire Ă  faire un grasping monumental sur une personne, et nous aurons un mal de chien Ă  nous en dĂ©tacher si cette personne ne veut finalement pas de nous car comment se dĂ©tacher d’une personne dont nous sommes persuadĂ©s qu’elle est notre moitiĂ© d’ñme » ? La consĂ©quence de ce grasping ? C’est une douleur Ă  peine concevable. Est-ce que nous voulons vraiment entretenir une croyance qui risque de susciter en nous une telle douleur ?Elle nous conduit Ă  envisager l’amour de maniĂšre complĂštement immature, Ă  chercher Ă  l’extĂ©rieur de nous le prince charmant / la princesse charmante», c’est-Ă -dire la personne qui comblerait tous nos manques intĂ©rieurs, toutes ces failles que nous n’avons pas Ă©tĂ© capables d’accueillir par nous-mĂȘmesElle nous conduit Ă  tolĂ©rer l’intolĂ©rable dans des relations extrĂȘmement nocives que nous prenons par notre aveuglement pour des relations karmiques avec notre flamme jumelle Une prĂ©disposition pour des relations intenses et chaotiques Les victimes de PN ont la fĂącheuse tendance Ă  chercher une relation fusionnelle avec le/la Prince / Princesse charmante». Au fond, elles rĂȘvent de trouver la personne idĂ©ale qui comblerait tous leurs manques et rĂ©pondrait Ă  toutes leurs attentes. HĂ©lĂšne Vecchiali Ă©voque Ă  ce sujet un secret espoir d’un retour symbolique dans le ventre maternel, d’un lien fusionnel infantile, d’une dĂ©pendance totale ». Or, c’est justement ce dĂ©sir tapi au fond d’elles-mĂȘmes qui les conduira Ă  foncer tout droit dans la gueule du loup. Le souci, c’est que la quĂȘte obsessionnelle de leur flamme jumelle » relĂšve exactement du mĂȘme dĂ©sir inconscient de fusionner avec l’ĂȘtre idĂ©al » qui les rendraient entiĂšres et heureuses. Conclusion Du coup, si tu es une victime ou ancienne victime de pervers narcissique, je te conseille d’ĂȘtre extrĂȘmement vigilant concernant une Ă©ventuelle quĂȘte de flamme jumelle, car tu risques juste de rĂ©itĂ©rer un schĂ©ma sombre et violent qui ne fera que semer du chaos, de la confusion et du drame dans ta vie. Cependant, paradoxalement, c’est parfois l’expĂ©rience traumatisante que tu as endurĂ©e avec un ou des pervers narcissiques qui pourra te mener vers ta flamme jumelle. Mais cela ne pourra se faire que lorsque tu entameras le chemin retour », c’est-Ă -dire lorsque tu auras profitĂ© de cette expĂ©rience douloureuse pour plonger Ă  l’intĂ©rieur de toi-mĂȘme pour faire face Ă  toutes tes blessures secrĂštes. Ainsi, les anciennes victimes de pervers narcissiques pourront-elles attirer Ă  elles ce type d’amour trĂšs particulier lorsqu’elles auront fait retour », c’est Ă  dire lorsqu’elles auront appris Ă  braquer le projecteur sur elles-mĂȘmes, lorsqu’elles auront conscientisĂ© puis fait la paix avec leur passĂ©, leurs ascendants, leurs racines gĂ©nĂ©alogiques et leurs blessures profondes. D’ailleurs, c’est l’objectif de ma formation intensive AMOUR VRAI » te permettre d’attirer Ă  toi un amour sain, harmonieux et authentique. Ta nouvelle vie commence par un tout petit pas...​Rejoins ma communautĂ© de prĂšs de 2000 abonnĂ©s et reçoismon programme vidĂ©o intensif sur 4 jours pour cheminer vers la libertĂ© et la guĂ©rison vĂ©ritablesma checklist inĂ©dite pour savoir si la personne en face de toi est vĂ©ritablement malfaisantedes vidĂ©os et analyses qui te permettront d'Ă©largir ton champ de conscience & de te crĂ©er la vie d'harmonie Ă  laquelle tu aspiresdes offres adaptĂ©es Ă  ta situation En ces temps d’imposture universelle, dire la vĂ©ritĂ© est un acte rĂ©volutionnaire. » George Orwell Pour une fois, une fois n’est pas coutume, je ne vais pas parler de plantes, ni de jardin. Mais d’un aspect de l’imposture universelle comme personnifiĂ©, incarnĂ©, accumulĂ© dans ce qu’on appelle un PN, abrĂ©viation pour « pervers narcissique ». Un PN est Ă  la fois une petite Navigation rapide 1. Vous devez traiter les autres avec justice et Ă©quitĂ©. Vous ne devez pas agir en fonction de vos Ă©motions et de vos prĂ©fĂ©rences. 2. Traitez les dĂ©fauts et la corruption rĂ©vĂ©lĂ©e des autres correctement. Ne dĂ©finissez pas et ne jugez pas les autres arbitrairement. 3. Vous ne devez pas surestimer les autres ni les sous-estimer. Apprenez des forces des autres et comblez vos propres carences. 4. Quand vous dĂ©couvrez que les autres font des choses qui ne se conforment pas Ă  vos propres idĂ©es, ne vous concentrez pas sur les autres. Vous devez plutĂŽt vous reconnaĂźtre vous-mĂȘme d’abord et mettre la vĂ©ritĂ© en pratique. Les relations interpersonnelles sont un casse-tĂȘte pour beaucoup de gens. C’est aussi un sujet qu’on aborde souvent dans une vie de chrĂ©tien. Le Seigneur JĂ©sus veut que nous vivions en harmonie les uns avec les autres et que nous aimions les autres comme nous nous aimons nous-mĂȘmes. De nombreux chrĂ©tiens pieux sont aussi prĂȘts Ă  mettre en pratique les enseignements du Seigneur. Cependant, en rĂ©alitĂ©, lorsque nous interagissons avec les autres, nous nous heurtons frĂ©quemment Ă  des conflits et des malentendus, Ă  tel point que nos relations deviennent rigides et se dĂ©font. Cela engendre de la souffrance chez tout le monde. Mais pour quelle raison ne pouvons-nous pas vivre en harmonie les uns avec les autres ? Comment devons-nous, nous les chrĂ©tiens, interagir avec les autres dans notre vie conformĂ©ment aux intentions du Seigneur ? C’est un problĂšme avec lequel j’ai moi aussi eu des difficultĂ©s dans le passĂ©. Merci au Seigneur de m’avoir guidĂ©e ! J’ai pu ensuite trouver la rĂ©ponse dans un livre qui a rĂ©solu mes difficultĂ©s. Je vais maintenant partager une partie de mon expĂ©rience et de mon interprĂ©tation ! 1. Vous devez traiter les autres avec justice et Ă©quitĂ©. Vous ne devez pas agir en fonction de vos Ă©motions et de vos prĂ©fĂ©rences. JĂ©sus a dit Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle rĂ©compense mĂ©ritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de mĂȘme ? Et si vous saluez seulement vos frĂšres, que faites-vous d’extraordinaire ? Les paĂŻens aussi n’agissent-ils pas de mĂȘme ? Soyez donc parfaits, comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait » Matthieu 546–48. GrĂące aux paroles du Seigneur, j’ai compris que Dieu exige des chrĂ©tiens qu’ils traitent les autres conformĂ©ment aux paroles de Dieu dans leur vie. Ils ne doivent pas le faire conformĂ©ment Ă  leurs Ă©motions et leurs prĂ©fĂ©rences propres. Lorsque je rĂ©flĂ©chis Ă  la façon dont nous interagissons avec les autres, je m’aperçois que, lorsque nous obtenons des avantages ou de l’aide grĂące aux autres, nous sommes heureux et reconnaissants envers eux. Cependant, lorsque les autres disent ou font des choses qui nous nuisent, nous Ă©prouvons de la rĂ©pugnance envers l’autre personne et nous ne lui accordons plus notre attention. Lorsque nous rencontrons quelqu’un que nous aimons, nous nous rapprochons de lui et l’enrĂŽlons ; lorsque nous rencontrons quelqu’un que nous n’aimons pas, nous le rejetons et nous tenons Ă©loignĂ©s de lui. Celui qui jouit d’un statut Ă©levĂ© ou d’un grand pouvoir, nous le flattons et essayons de nous faire bien voir de lui. Celui qui ne jouit pas d’un statut Ă©levĂ© ni d’un grand pouvoir, nous le rejetons et le dĂ©nigrons. Si des gens pour qui nous avons une prĂ©fĂ©rence soulignent nos imperfections, nous pouvons l’accepter. Si des gens pour qui nous n’avons pas de prĂ©fĂ©rence font quelque chose de similaire, nous ne l’acceptons pas, nous nous justifions et, parfois, nous Ă©prouvons mĂȘme du dĂ©goĂ»t pour eux, nous entrons en conflit avec eux et, mĂȘme, nous les attaquons. Tous ces exemples sont des cas oĂč l’on suit ses propres Ă©motions et prĂ©fĂ©rences et oĂč l’on ne traite pas les autres avec Ă©quitĂ©. C’est aussi la mĂ©thode avec laquelle les non-croyants traitent les autres. Si un chrĂ©tien traite les autres de cette façon, il emprunte alors le mĂȘme chemin qu’un non-croyant, il ne mĂ©rite pas d’ĂȘtre appelĂ© un fidĂšle du Seigneur et ce qu’il fait n’est pas conforme aux intentions de Dieu. En tant que fidĂšles du Seigneur, nous devons mettre Ses enseignements en pratique. Nous devons aimer les autres comme nous nous aimons nous-mĂȘmes. Si l’humanitĂ© d’une personne est bonne, qu’elle croit authentiquement en Dieu et qu’elle aime la vĂ©ritĂ©, peu importe si elle est compatible avec nos prĂ©fĂ©rences, notre tempĂ©rament ou notre caractĂšre, peu importe si elle est quelqu’un que nous aimons et si elle est un frĂšre ou une sƓur ordinaire ou un dirigeant d’Église, nous devons la traiter avec sincĂ©ritĂ© et impartialitĂ©. Nous devons lui montrer de la tolĂ©rance, de la patience et de l’amour. Nous ne devons ni duper ni discriminer. Ce n’est qu’en agissant ainsi que nous serons conformes aux intentions de Dieu. 2. Traitez les dĂ©fauts et la corruption rĂ©vĂ©lĂ©e des autres correctement. Ne dĂ©finissez pas et ne jugez pas les autres arbitrairement. JĂ©sus a dit Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugĂ©s. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez » Matthieu 71–2. Les enseignements du Seigneur m’ont aidĂ©e Ă  comprendre que nous sommes tous des gens qui avons Ă©tĂ© corrompus par Satan. Notre tempĂ©rament corrompu est le mĂȘme chez tout le monde. Si les autres rĂ©vĂšlent un tempĂ©rament satanique arrogant, suffisant, Ă©goĂŻste et mĂ©prisable, nous pouvons nous aussi rĂ©vĂ©ler le mĂȘme tempĂ©rament. Nous avons les mĂȘmes dĂ©fauts que les autres. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Si nous jugeons et dĂ©finissons les autres Ă  cause de leurs dĂ©fauts et de leur corruption, alors nous faisons preuve d’une vraie arrogance et d’une trop faible connaissance de nous-mĂȘmes ! Donc, peu importe quelle corruption et quelles transgressions les autres rĂ©vĂšlent, nous devons les traiter correctement et nous ne devons pas les juger et les dĂ©finir arbitrairement. Souvenez-vous de l’attitude qu’a eue JĂ©sus lorsqu’Il a traitĂ© les pĂ©cheurs comme on peut le lire dans la Bible les pharisiens ont attrapĂ© une femme qui avait commis l’adultĂšre et l’ont conduite devant JĂ©sus. Ils ont demandĂ© Ă  JĂ©sus de quelle façon il fallait traiter cette femme. Selon les lois de l’époque, cette femme aurait dĂ» ĂȘtre lapidĂ©e. Cependant, JĂ©sus ne l’a pas condamnĂ©e pour ses pĂ©chĂ©s. Tout ce qu’Il a fait, c’est de lui dire de ne plus commettre de pĂ©chĂ©s Ă  l’avenir. Voir Jean 8, 3–11. D’aprĂšs ce passage, nous voyons que JĂ©sus comprenait la souffrance et l’impuissance que ressentent les gens qui ont Ă©tĂ© corrompus par Satan et qui vivent dans le pĂ©chĂ©. Il Ă©prouvait de la compassion pour la faiblesse de l’homme. Lorsque nous rĂ©vĂ©lons notre corruption ou commettons des transgressions, si nous nous repentons authentiquement, Dieu nous donnera assez de temps pour nous repentir et changer. Nous devons aussi suivre l’exemple de JĂ©sus et traiter correctement les dĂ©fauts et la corruption rĂ©vĂ©lĂ©e des autres. Nous devons regarder les autres Ă  travers une perspective de dĂ©veloppement. C’est aussi un principe que les chrĂ©tiens doivent appliquer dans leur vie lorsqu’ils ont affaire aux autres. Si nous imposons aux autres des exigences strictes, que nous cherchons la petite bĂȘte chez eux et que nous les jugeons mĂȘme arbitrairement, si nous dĂ©finissons les gens et concluons qu’ils sont nuls lorsque nous dĂ©couvrons leurs dĂ©fauts, nous faisons alors preuve d’un tempĂ©rament corrompu, arrogant et suffisant dans notre maniĂšre de traiter les autres. Si vous agissez ainsi, vous ne vous conformerez pas aux intentions de Dieu et vous n’aurez absolument pas de relations normales avec les autres. Laissez-moi partager une partie de mon expĂ©rience avec vous tous. Au sein de notre Église, il y a une sƓur qui ne peut pas arriver aux rĂ©unions Ă  l’heure Ă  cause de son mari qui est un non-croyant. J’avais parlĂ© Ă  cette sƓur Ă  de nombreuses reprises, mais elle vivait encore dans la nĂ©gativitĂ© et la faiblesse. Cela me mettait trĂšs en colĂšre et, donc, je la dĂ©finissais comme quelqu’un qui ne croyait pas authentiquement en Dieu. Je ne voulais plus l’aider ni la soutenir. Ensuite, j’ai lu ce passage de la Bible Que celui qui mange ne mĂ©prise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maĂźtre. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » Romains 143–4. J’ai Ă©prouvĂ© une grande honte. J’ai repensĂ© aux fois oĂč je m’étais sentie vaincue, nĂ©gative et faible. Dieu affectait mes frĂšres et sƓurs Ă©motionnellement pour qu’ils viennent me lire les paroles de Dieu Ă  de nombreuses reprises. Ils communiquaient leurs expĂ©riences et les partageaient avec moi pour m’aider et me soutenir. Je ne pouvais tenir bon que grĂące aux paroles de Dieu qui me guidaient. Je n’avais moi-mĂȘme rien dont je pouvais me vanter. Or, cette sƓur ne pouvait pas arriver aux rĂ©unions Ă  l’heure parce que son mari l’en empĂȘchait. J’aurais dĂ» l’aider avec un cƓur aimant et, pourtant, je ne m’inquiĂ©tais pas pour la vie de cette sƓur. Je l’évitais mĂȘme et la dĂ©finissais comme quelqu’un qui ne croyait pas authentiquement en Dieu. Lorsque je me suis examinĂ©e moi-mĂȘme, j’ai senti que j’étais trĂšs arrogante. Je ne traitais pas du tout cette sƓur avec un cƓur aimant ni avec patience. Je n’avais rien fait de conforme aux intentions de Dieu. Lorsque j’ai compris cela, j’ai confessĂ© mes pĂ©chĂ©s devant Dieu et me suis repentie j’étais prĂȘte Ă  continuer Ă  aider et Ă  soutenir cette sƓur. AprĂšs, j’ai communiquĂ© les paroles de Dieu Ă  cette sƓur avec un cƓur aimant et j’ai partagĂ© avec elle une partie de mon expĂ©rience et de mon interprĂ©tation personnelles. AprĂšs que nous avons communiquĂ© Ă  quelques reprises, elle n’a plus Ă©tĂ© soumise au contrĂŽle de son mari et ses conditions se sont peu Ă  peu amĂ©liorĂ©es. Ce que j’ai appris de cette expĂ©rience, c’est que, quels que soient les dĂ©fauts et les faiblesses qu’a un frĂšre ou une sƓur, ou, quelle que soit la corruption qu’il ou elle rĂ©vĂšle, tant qu’il ou elle croit authentiquement en Dieu et peut se repentir devant Dieu lorsqu’il ou elle commet une faute, Dieu lui donnera une occasion de changer. C’est la raison pour laquelle nous devons aussi aider les autres avec un cƓur aimant, pardonner aux autres et traiter toute personne conformĂ©ment aux exigences de Dieu. Nous ne devons absolument pas dĂ©finir et juger les autres arbitrairement. VoilĂ  comment on traite les gens avec Ă©quitĂ© et conformĂ©ment aux intentions de Dieu. 3. Vous ne devez pas surestimer les autres ni les sous-estimer. Apprenez des forces des autres et comblez vos propres carences. La Bible dit Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilitĂ© vous fasse regarder les autres comme Ă©tant au-dessus de vous-mĂȘmes » Philippiens 23. Dieu a donnĂ© Ă  chacun de nous un calibre, des talents et des forces qui diffĂšrent. Pour cette raison, nous devrions tous avoir le cƓur humble lorsque nous interagissons avec nos frĂšres et sƓurs et nous devrions traiter les points forts et les points faibles des autres correctement. Nous ne devons pas surestimer ni sous-estimer les autres. Nous devons utiliser les forces des autres pour pouvoir corriger nos propres dĂ©fauts. Si, Ă  cause de nos forces, calibre et talent propres, nous finissons par prendre les autres de haut et magnifier nos propres forces Ă  l’infini, pour frimer et nous vanter, et aussi juger les autres, les dĂ©nigrer et leur nuire, nous nous laissons alors dominer par notre nature corrompue, arrogante et suffisante. Ce n’est pas de cette façon qu’un chrĂ©tien doit vivre. Par exemple, avant, je considĂ©rais toujours que mon propre calibre Ă©tait meilleur que celui d’une sƓur avec laquelle je travaillais et, donc, je la prenais de haut. Lorsque nous travaillions ensemble, je frimais volontairement et involontairement et, dans mon cƓur, j’étais toute fiĂšre de moi-mĂȘme. Mon tempĂ©rament corrompu avait conduit Dieu Ă  me dĂ©tester et Ă  me cacher Son visage. Mon esprit devenait sombre et dĂ©primĂ©. Il y avait beaucoup de problĂšmes Ă©vidents dans mon travail que je ne parvenais pas Ă  rĂ©soudre, tandis que le travail de la sƓur devenait peu Ă  peu meilleur. J’ai pensĂ© Ă  ce que JĂ©sus avait dit Quiconque s’élĂšvera sera abaissĂ©, et quiconque s’abaissera sera Ă©levĂ© » Matthieu 2312. C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai vu Ă  quel point j’étais arrogante. Je n’étais pas consciente de moi-mĂȘme. À vrai dire, c’était grĂące Ă  l’Ɠuvre du Saint-Esprit que mon travail produisait des rĂ©sultats ou que j’étais capable de dĂ©couvrir certains problĂšmes. Pourtant, j’avais quand mĂȘme volĂ© l’honneur de Dieu, j’étais immensĂ©ment autosatisfait et j’admirais mon propre ego. Je prenais mes frĂšres et mes sƓurs de haut. En rĂ©alitĂ©, j’étais juste trĂšs irrationnelle ! Dans le mĂȘme temps, j’étais consciente d’avoir besoin d’apprendre Ă  me dĂ©faire de moi-mĂȘme. Je devais, avec ouverture d’esprit, utiliser les forces de la sƓur pour combler mes propres carences. C’était le seul moyen de contenter Dieu et de permettre Ă  ma propre vie de progresser continĂ»ment. Du coup, je me suis mise Ă  le faire. Quand il y avait des problĂšmes que je ne comprenais pas, je demandais des conseils Ă  la sƓur. Lorsque je rencontrais des difficultĂ©s, j’en discutais avec elle. C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai dĂ©couvert qu’en fait elle avait beaucoup de forces dont je manquais. Mon cƓur s’est senti trĂšs humiliĂ©. J’ai aussi compris que Dieu avait fait en sorte que je travaille avec cette sƓur parce qu’Il voulait que je corrige mes dĂ©fauts. Il voulait que nous coopĂ©rions harmonieusement pour accomplir le travail qu’Il nous avait confiĂ©. Peu Ă  peu, mes relations avec la sƓur sont devenues normales et j’ai reçu Ă  nouveau l’Ɠuvre du Saint-Esprit. 4. Quand vous dĂ©couvrez que les autres font des choses qui ne se conforment pas Ă  vos propres idĂ©es, ne vous concentrez pas sur les autres. Vous devez plutĂŽt vous reconnaĂźtre vous-mĂȘme d’abord et mettre la vĂ©ritĂ© en pratique. JĂ©sus a dit Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frĂšre, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? Ou comment peux-tu dire Ă  ton frĂšre Laisse-moi ĂŽter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ĂŽte premiĂšrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ĂŽter la paille de l’oeil de ton frĂšre » Matthieu 73–5. Lorsque nous interagissons avec les autres, il est inĂ©vitable qu’il y ait des frictions et des prĂ©jugĂ©s. Dans ces moments-lĂ , nous ne devons pas nous concentrer aveuglĂ©ment sur ce que les autres font de mal et toujours croire que c’est la faute des autres. Nous devons plutĂŽt apprendre Ă  nous prĂ©senter devant Dieu et Ă  chercher la vĂ©ritĂ© dans la parole de Dieu pour pouvoir dĂ©couvrir oĂč rĂ©sident nos propres problĂšmes. Lorsque nous comprendrons les intentions de Dieu et notre propre tempĂ©rament corrompu, nous pourrons nous mettre Ă  la place des autres et voir les choses depuis leur perspective. Nous pourrons comprendre les autres, compatir avec eux et ĂȘtre tolĂ©rants. À partir de ce moment-lĂ , les prĂ©jugĂ©s que nous avons pour les autres se rĂ©sorberont spontanĂ©ment et radicalement. J’ai eu des expĂ©riences profondes concernant cet aspect. Je me souviens d’une des sƓurs avec lesquelles je travaillais et qui avait soulignĂ© Ă  de nombreuses reprises que je n’avais pas assumĂ© ma part de responsabilitĂ© en termes de travail d’Église. Cependant, non seulement je ne pouvais pas recevoir la chose de Dieu, mais, en fait, je suspectais mĂȘme cette sƓur de dĂ©libĂ©rĂ©ment me chercher la petite bĂȘte et de me rendre la vie difficile. Mon cƓur a commencĂ© Ă  engendrer des prĂ©jugĂ©s Ă  l’encontre de cette sƓur et je ne voulais plus servir Ă  ses cĂŽtĂ©s. AprĂšs avoir lu la parole de Dieu et cherchĂ© les intentions de Dieu, j’ai compris que mon propre tempĂ©rament satanique, arrogant et suffisant me dominait et ne me permettait pas d’accepter les suggestions de cette sƓur. Cela me rendait mĂȘme soupçonneuse Ă  son sujet. Cela m’a amenĂ©e Ă  ne pas pouvoir avoir des interactions normales avec cette sƓur. Dans le mĂȘme temps, je savais que les gens, les Ă©vĂ©nements et les choses que je rencontrais tous les jours Ă©taient tous dictĂ©s et organisĂ©s par Dieu. C’était Dieu qui organisait mĂ©ticuleusement ces choses pour me changer et me sauver, et non la sƓur qui voulait dĂ©libĂ©rĂ©ment me rendre les choses difficiles. Je devais me soumettre Ă  Dieu, apprendre Ă  me dĂ©faire de moi-mĂȘme et accepter ses suggestions correctes. AprĂšs, je me suis prĂ©sentĂ©e devant Dieu et ai rĂ©flĂ©chi sur moi-mĂȘme. GrĂące aux suggestions de la sƓur, je voyais qu’en effet je n’assumais pas ma part de responsabilitĂ© en termes de travail d’Église. Je faisais tout ce que le dirigeant me demandait de faire et, pourtant, je ne pensais jamais Ă  la façon dont je pouvais mieux faire mon travail d’Église. Lorsque j’ai compris les intentions de Dieu, je me suis mise Ă  faire les choses conformĂ©ment aux requĂȘtes de Dieu. J’ai pris la libre initiative de rĂ©vĂ©ler ma corruption Ă  cette sƓur et j’ai mĂȘme demandĂ© Ă  Dieu de me donner encore plus de responsabilitĂ©s. Lorsque je rencontrais des situations, je pensais davantage Ă  la façon dont je pouvais ĂȘtre utile Ă  l’Église. À force de mettre les choses en pratique de cette façon, les malentendus que j’avais auparavant avec cette sƓur ont disparu. Nous avons Ă©tabli un lien spirituel et l’harmonie dont nous jouissions auparavant est revenue. Les quatre principes de la pratique sont des choses que j’ai apprises grĂące Ă  mes expĂ©riences. J’ai vraiment fait l’expĂ©rience d’avoir Ă©tĂ© guidĂ©e par la parole de Dieu dans une vie chrĂ©tienne. Elle est la boussole qui nous montre le chemin. Si nous n’avions pas la parole de Dieu pour nous guider, nous n’aurions pas de chemin Ă  suivre. Tout ce que nous avons Ă  faire, c’est de mettre les enseignements de Dieu en pratique et de traiter tout le monde avec Ă©quitĂ©. C’est le seul moyen de pouvoir vivre la ressemblance d’un ĂȘtre humain rĂ©el, de coexister harmonieusement avec les autres, d’en faire profiter ceux qui nous entourent et de faire en sorte que Dieu soit satisfait et nous loue. Merci, Dieu, de m’avoir guidĂ©e. Gloire Ă  Dieu ! À dĂ©couvrir TĂ©moignage chrĂ©tien Comment amĂ©liorer les relations interpersonnelles 4 CulpabilitĂ©, remords, regrets. 5. Amour, comprĂ©hension, pardon, dĂ©sir. Vouloir exprimer toute la vĂ©ritĂ© de ce que l’on ressent nĂ©cessite d’explorer diffĂ©rents niveaux Ă©motionnels. En temps normal, nous ne sommes conscients que d’une Ă©motion Ă  Si vous ĂȘtes un adepte du franc-parler et de la transparence, faites demi-tour. Le PA risque de vous pousser Ă  bout! Cassandre Montoriol pour L'Express Styles "You are so passive agressive..." Chez les Anglo-Saxons, l'accusation est devenue courante. PopularisĂ©e par les sĂ©ries tĂ©lĂ© et le cinĂ©ma, elle s'immisce autant dans les discussions de bureau que dans les disputes de couple et les rĂ©unions de famille. Une mĂ©fiance Ă  outranceHistoriquement, elle a d'abord Ă©tĂ© utilisĂ©e par des psychiatres de l'armĂ©e amĂ©ricaine pendant la Seconde Guerre mondiale, afin de qualifier la rĂ©sistance passive de certains soldats face Ă  l'autoritĂ©, perçue comme une forme d'immaturitĂ©. "Un comportement peut ĂȘtre qualifiĂ© de 'passif-agressif' PA quand, par le mutisme, l'indiffĂ©rence affichĂ©e et l'Ă©loignement, le besoin d'ĂȘtre en relation et les attentes de dialogue du partenaire sont ostensiblement ignorĂ©s, explique la psychologue clinicienne et psychothĂ©rapeute Isabelle Levert. Cette attitude tĂ©moigne souvent d'une colĂšre ruminĂ©e Ă  la place d'une verbalisation." Est-ce une pathologie, un trouble de la personnalitĂ© ou un simple trait de caractĂšre? Pour les pros du divan, la rĂ©ponse n'est pas univoque. "La passivitĂ© agressive est un trait de caractĂšre, prĂ©sent en chacun de nous Ă  des degrĂ©s variĂ©s, qui peut devenir une pathologie chez certains", indique HervĂ© Magnin. Celle-ci se traduit notamment par une communication indirecte et une mĂ©fiance Ă  outrance Ă  l'Ă©gard de son entourage qui, tĂŽt ou tard, Ă©puise tout interlocuteur de bonne volontĂ©. Afin de mieux cerner ce que l'on appelle les "PA", dans le jargon, Isabelle Levert, HervĂ© Magnin et Anne van Stappen, docteur en mĂ©decine et formatrice en communication non violente, ont rĂ©pondu Ă  nos questions. Et dĂ©voilent quelques techniques pour leur faire face. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement LIRE AUSSI >> "La susceptibilitĂ© est une maniĂšre maladroite de vouloir attirer l'attention" Comment les repĂ©rer?Bienvenue dans le monde des non-dits, des rancoeurs ressassĂ©es Ă  l'infini, des phrases cryptĂ©es et des sourires en coin. Quand il veut obtenir quelque chose, le PA fait passer ses messages en filigrane et ne formule jamais ou rarement sa demande directement. Si vous ĂȘtes un adepte du franc-parler et de la transparence, faites demi-tour. Le PA risque de vous pousser Ă  bout. D'aprĂšs Isabelle Levert, la passivitĂ© agressive peut se traduire de trois façons certains ont "un sentiment de persĂ©cution latent et cachĂ©, de supĂ©rioritĂ© sous des airs modestes, un grand self-control et une forte susceptibilitĂ©." D'autres se replient sur eux-mĂȘmes et nient radicalement l'importance de leur entourage. D'autres encore, plus pervers -et ce sont les pires- usent de la passivitĂ© agressive comme d'une provocation. Imaginez un couple en train de dĂ©jeuner. TrĂšs vite, le ton monte. L'homme, impassible, le visage dissimulĂ© derriĂšre son journal, ne rĂ©pond pas ou peu aux invectives de sa compagne. PlutĂŽt que de dire ses "quatre vĂ©ritĂ©s" Ă  l'autre, et de s'engager dans un Ă©change constructif, il se dĂ©robe. Et dĂ©plore le comportement de sa conjointe, la culpabilise. "Face Ă  son silence horripilant, l'interlocutrice perd patience et sort de ses gonds, conclut la thĂ©rapeute. Le dĂ©sarroi de l'un est le triomphe de l'autre." On naĂźt passif-agressif ou on le devient?"Ce syndrome dĂ©coule d'atteintes narcissiques prĂ©coces qui ont des consĂ©quences dĂ©sastreuses sur le rapport aux autres et Ă  soi", poursuit Isabelle Levert. Ces blessures, qui remontent Ă  l'enfance, peuvent ĂȘtre d'ordre multiple un deuil, un parent tyrannique, un environnement familial qui place trop de responsabilitĂ©s sur les Ă©paules d'un enfant. Cette souffrance va se transformer en rancoeur ou en colĂšre rĂ©primĂ©e, et pousser l'individu Ă  mettre en place des mĂ©canismes de dĂ©fense contre tous ceux qu'il considĂšre -souvent Ă  tort- comme agressifs, ou figures d'autoritĂ©. A l'Ăąge adulte, "le sujet continue de dĂ©crypter les situations actuelles Ă  la lumiĂšre des expĂ©riences dĂ©vastatrices passĂ©es, et projette sur l'autre des traits qui ne lui appartiennent pas. Ainsi, plutĂŽt que de subir, il fait subir", ajoute-t-elle. Sommes-nous tous des PA en puissance?Selon HervĂ© Magnin, le souhait d'Ă©viter les conflits et de contourner les obstacles est trĂšs rĂ©pandu et prĂ©sent en chacun de nous, Ă  des degrĂ©s diffĂ©rents. "Avant de coller des Ă©tiquettes Ă  tout va sur le front des passifs-agressifs, il faut admettre que nous avons tous tendance, dans certaines situations, Ă  ne pas prendre les conflits Ă  bras-le-corps." En revanche, on ne devient un PA Ă  part entiĂšre que lorsque ce comportement est rĂ©current, voire systĂ©matique. Sont-ils victimes ou bourreaux?"On ne peut reprocher Ă  un aveugle de ne pas voir, et on ne peut incriminer un PA pour son comportement, car celui-ci n'est que semi-conscient, prĂ©vient HervĂ© Magnin. La passivitĂ© agressive est un handicap psycho-social, dont les PA sont les premiers Ă  faire les frais." En bref, s'ils agissent de façon dĂ©routante, ne le prenez pas personnellement. Ils ne le font pas totalement exprĂšs. "La question 'est-ce conscient?', taraude souvent leurs partenaires, explique Isabelle Levert. Tout dĂ©pend de la sensibilitĂ© Ă  l'autre, de la rĂ©ceptivitĂ© Ă  son bien-ĂȘtre ou, au contraire, Ă  son mal-ĂȘtre." Le plus important? Voir si la plainte est entendue et si la personne fait des efforts. LIRE AUSSI >> Maltraitance psychologique des parents "Tu ne seras jamais aimĂ©e de personne" Sont-ils lĂąches?Parce qu'il fuit la confrontation, le PA va se trouver de multiples excuses et faire des "tentatives d'Ă©vitement". Nos trois experts s'accordent Ă  dire qu'il est davantage "coupable" d'immaturitĂ© que de lĂąchetĂ©. "Le PA est incapable de mesurer l'impact de ses actes sur son entourage, analyse Anne van Stappen. Au lieu d'Ă©mettre un jugement hĂątif sur son comportement, j'aime mieux croire qu'il agit de la sorte parce qu'il a peur de souffrir, d'ĂȘtre utilisĂ©, dĂ©stabilisĂ©, etc. ou parce qu'il ne connaĂźt pas d'autres façons d'agir." L'une des causes de son attitude s'enracine dans son manque de confiance en soi. "Le drame des personnes au narcissisme meurtri est qu'elles n'ont pas les assises suffisantes pour douter d'elles-mĂȘmes avec assez d'assurance. RĂ©sultat soit elles refusent la divergence d'opinion et deviennent totalement hermĂ©tiques aux autres ; soit elles sont trop permĂ©ables, et ont une propension excessive Ă  se culpabiliser, ce qui ouvre une brĂšche large comme une autoroute aux manipulateurs", prĂ©cise Isabelle Levert. Quel impact a-t-il sur autrui?Son silence et ses non-dits deviennent vite irritants. Pour Anne van Stappen, "c'est le sentiment de n'avoir personne au bout du fil qui prĂ©domine". Son interlocuteur s'Ă©puise Ă  essayer de crĂ©er un lien relationnel, Ă  chercher la solution Ă  un problĂšme, Ă  vouloir avancer dans divers projets, tandis que le PA, lui, freine des quatre fers. "L'autre se vit comme quelqu'un Ă  qui on ne veut pas ou ne peut parler, observe Isabelle Levert. Il pressent une mĂ©fiance Ă  son Ă©gard, dont il ne peut se dĂ©fendre." La psychothĂ©rapeute compare mĂȘme ce type de relation Ă  celle de la nymphe Echo, follement Ă©prise de Narcisse, qui n'est prĂ©occupĂ© que par lui-mĂȘme. "L'exaspĂ©ration, l'irritation, les larmes de l'autre ne l'Ă©meuvent pas et mĂšnent souvent Ă  une surenchĂšre de la douleur, ajoute-t-elle. Et n'ont comme effet que de recharger le narcissisme de celui ou celle qui passe Ă  l'acte dans le dĂ©dain." LIRE AUSSI >> Pervers narcissique, manipulateur comment les Ă©viter? La relation de couple avec un PA est-elle vouĂ©e Ă  l'Ă©chec?Non, mais elle promet d'ĂȘtre un parcours du combattant. Et pour cause la passivitĂ© agressive peut faire obstacle aux trois piliers du couple -le "partage d'Ăąme Ă  Ăąme", la "communion des corps" et l'"implication des coeurs". Si la relation d'amitiĂ© entre les conjoints se dĂ©sagrĂšge ou se fragilise, la libido, fatalement, s'amenuise. "L'un est de plus en plus Ă©coeurĂ© par l'attitude de l'autre. Au fur et Ă  mesure des dĂ©ceptions, l'espoir d'une amĂ©lioration disparaĂźt et les sentiments amoureux s'usent jusqu'Ă  ce que la sĂ©paration se profile Ă  l'horizon", souligne Isabelle Levert. Attention, donc, Ă  ne pas confondre l'absence de conflit avec un bon Ă©quilibre relationnel. "C'est plutĂŽt un statu quo stĂ©rile. En faisant l'impasse sur des besoins inassouvis et en taisant des reproches, n'est-on pas en train de se soumettre au diktat de l'autre?" s'interroge-t-elle. Pour Anne van Stappen, la relation de couple avec un PA a aussi de bons cĂŽtĂ©s. "Vivre avec ce type de personnes peut amener Ă  affiner sa connaissance de soi, Ă  devenir fin observateur, Ă  dĂ©velopper son empathie et formuler des demandes concrĂštes Ă  l'autre. Vu sous cet angle, le PA me sert plus qu'il ne me dessert..." La passivitĂ© agressive est-elle une violence psychologique?Il s'agit plutĂŽt d'une violence sournoise, trĂšs difficilement identifiable, car beaucoup plus insidieuse, sans coups ni insultes. "La "destructivitĂ©" est saupoudrĂ©e par fines touches, faites de petits riens, dĂ©crit Isabelle Levert. Elle est sans injure mais injurieuse, et mĂ©prisante. Elle se traduit par l'ignorance de l'autre, l'indiffĂ©rence. L'agression est pourtant rĂ©elle et rĂ©cursive." Face au PA, comment tenir le coup?Il existe deux mĂ©thodes principales la premiĂšre, surnommĂ©e la "stratĂ©gie du faux naĂŻf", consiste Ă  jouer le jeu du PA et requiert une immense capacitĂ© d'Ă©coute et de maĂźtrise de soi. "Le but est d'identifier l'incohĂ©rence des excuses donnĂ©es par le PA, de dĂ©monter ses arguments sans moralisme ni jugement, et de tenter, ainsi, de lui faire entendre raison", prĂ©cise HervĂ© Magnin. La seconde, quant Ă  elle, est la communication non violente CNV. Pour Anne van Stappen, la CNV est bien plus qu'une simple technique, c'est un art de vivre. Elle correspond Ă  la recherche d'une connexion bienveillante avec l'autre et Ă  une façon particuliĂšre de communiquer, en trois volets l'observation des faits, l'expression des sentiments, des besoins, et la formulation d'une demande. LIRE AUSSI >> Confessions d'une perverse narcissique "Je suis entiĂšrement dĂ©nuĂ©e de remords" Le PA peut-il "guĂ©rir"?"Je refuse de condamner dĂ©finitivement une personne et veux croire Ă  la possibilitĂ© d'une guĂ©rison pour chacun. Pour autant, il faut beaucoup de temps pour qu'une conscience s'ouvre", prĂ©vient Anne van Stappen. C'est au moment d'une thĂ©rapie que de nombreux patients sont pris en flagrant dĂ©lit de passivitĂ© agressive le thĂ©rapeute aide alors la personne Ă  prendre conscience de ses blocages, Ă  les identifier, puis l'encourage Ă  s'assouplir. Rebecca Benhamou Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely Votreex peut aussi avoir optĂ© pour le silence car il/elle craignait qu’un aveu sur ses incertitudes ne vous mette en colĂšre aura sans doute bien plus de choses Ă  vous dire et bien plus d’explications Ă  vous fournir. 2/ Le silence, message de rancƓur de votre ex . Autre possibilitĂ© : votre ex cherche Ă  vous faire savoir, par son silence, qu’il/elle vous en veut. Il/elle peut Voici un article copier-coller postĂ© sur le forum "Paroles de femmes" le sous le titre "les filles de mĂšres narcissiques". je pense qu'il peut ĂȘtre utile sur ce forum - vu le nombre de posts sur les problĂšmes de relations mĂšre-fille "les filles de mĂšres narcissiques - un hĂ©ritage psychologique douloureux" . Voici quelques extraits de cet article traduits en français " Certaines filles de mĂšres narcissiques ont survĂ©cu psychologiquement de justesse. Dans les cas les plus extrĂȘmes, certaines d'entre elles se sont laissĂ©es mourir de faim par anorexie, ce qui leur semblait la seule maniĂšre de sauver quelques miettes de leur existence. Nous connaissons ces filles mĂȘme si le secret qu'elles ont conservĂ© sur les privations et les abus de leur mĂšre sont bien camouflĂ©s derriĂšre des visages rayonnants, lumineux et un solide portefeuille professionnel. Prises au piĂšge de leur petite enfance, elles sont victimes d'une mĂšre qui a Ă©tĂ© incapable de les aimer. La mĂšre narcissique fusionne psychologiquement avec sa fille. Sa froideur et son manque d'empathie affecte son enfant dĂšs la naissance. Ces mĂšres traitent leurs filles non pas comme des individus uniques mais comme des extensions d'elles-mĂȘmes. Les mĂšres narcissique vont saboter les efforts de leurs filles tendant Ă  devenir des personnalitĂ©s distinctes. La mĂšre narcissique est jalouse de sa fille Ă  tous les niveaux. Cela devient particuliĂšrement manifeste lorsque l'enfant devient adolescent. Si des jeunes hommes commencent Ă  approcher et Ă  Ă©prouver une attirance sexuelle envers cette jeune femme, cela met la mĂšre narcissique hors d'elle. Elle est rongĂ©e par l'envie de rivaliser avec sa fille. La mĂšre porte alors atteinte Ă  son enfant en formulant une sĂ©rie de mensonges qui vont Ă©branler la confiance de sa fille en son identitĂ© fĂ©minine. L'emprise hypnotique qu'une mĂšre narcissique a sur sa fille peut ĂȘtre si forte et pathologique que l'enfant ne sait plus ce qu'elle pense ou ressent. La mĂšre narcissique s'attribue le crĂ©dit des rĂ©alisations de sa fille en mĂȘme temps qu'elle critique sans cesse et rabaisse son enfant pour avoir pris des initiatives ou avoir eu des idĂ©es crĂ©atives. La fille qui ose penser pour elle-mĂȘme ou qui tend Ă  s'individualiser psychologiquement est fortement critiquĂ©e, Ă©tiquetĂ©e comme un rebelle et rayĂ©e de tout rĂŽle significatif dans la famille. La mĂšre narcissique entraĂźne souvent d'importantes et nuisibles failles psychologiques parmi ses enfants. Les mĂšres narcissiques vont dresser un enfant contre son frĂšre et utiliser ou ĂȘtre Ă  l'origine de conspirations secrĂštes pour empoisonner et dĂ©truire encore les relations entre ses enfants. Elle choisit plus particuliĂšrement un enfant. Souvent, il s'agit d'un enfant qui est particuliĂšrement attirant physiquement, trĂšs intelligent, ou qui affiche un talent artistique ou musical. Cet enfant est adorĂ© par sa mĂšre. L'enfant choisi ne peut mal faire, mĂȘme si il ou elle est cruelle, mĂ©chante et sournoise envers les autres. L'enfant choisi est l'incarnation parfaite de la mĂšre. La mĂšre narcissique choisit un autre enfant comme " perdant ". Cette fille devient la cible et le rĂ©servoir de l'expression des sentiments inconscients de haine d'elle-mĂȘme et de dĂ©valorisation de la mĂšre narcissique. Cet enfant est Ă  la merci du venin toxique de la mĂšre narcissique. Les mĂšres narcissiques ne sont jamais satisfaites. Si la fille obtient une note B en cours, elle aurait pu avoir A. " Il suffit de t'appliquer. Quel est ton problĂšme ?" Les mĂšres narcissiques sont obsĂ©dĂ©es par l'image. Si la fille prise pour cible est lĂ©gĂšrement en surpoids, la mĂšre fait des remarques sarcastiques sur le corps de son enfant. " Tu es un peu ronde, tes bras sont trop Ă©pais. Ton amie Sandra est belle et mince. Si tu faisais un peu attention Ă  ce que tu mangeais, tu serais aussi attirante qu'elle ." Les mĂšres narcissiques sont implacablement cruelles et critiques. Elles trouvent des failles chez la fille parfaite. Les mĂšres narcissiques souffrent toujours d'un trouble grave de la personnalitĂ©. Ces personnes sont totalement centrĂ©es sur elles-mĂȘmes, froides, manipulatrices, fourbes; elles exploitent autrui et manquent de la moindre empathie. La plupart des filles de mĂšres narcissiques survivent Ă  cette violence maligne. Elles apprennent Ă  bloquer leurs Ă©motions fortes et Ă©vitent les remarques de leurs mĂšres pour se sauver. Certaines filles deviennent trĂšs rebelles, tombent dans la drogue, l'alcool ou le sexe et quittent prĂ©maturĂ©ment leur foyer familial. Les filles de mĂšres narcissique peuvent guĂ©rir par un travail de psychothĂ©rapie. Une des premiĂšres solutions est de reconnaĂźtre qu'elles n'ont jamais eu une vraie mĂšre, une personne qui les aimait et se souciait d'eux en tant que personne distincte, un ĂȘtre humain prĂ©cieux, et d'en faire leur deuil. Les filles apprennent qu'elles ne sont pas leurs mĂšres. De la mĂȘme maniĂšre qu'elles n'ont pas Ă©tĂ© bien traitĂ©es, certaines filles passent leur vie Ă  entretenir des relations dysfonctionnelles avec des hommes qui ressemblent Ă  leur mĂšre narcissique. Elles rĂ©pĂštent les schĂ©mas psychologiques de l'enfance plutĂŽt que de travailler sur la douleur et la transformer. De l'autre cĂŽtĂ© du "miroir" de la transformation, les filles de mĂšres narcissiques sont nĂ©es une seconde fois. Elles prennent conscience de la beautĂ© de leur corps, de l'exquise beautĂ© de leur esprit et de leur psychisme et de la capacitĂ© de leurs Ăąmes. C'est alors qu'elles se sentent authentiques - pleinement vivantes." LibellĂ©s http//vivr Linda Martinez-Lewi iPJr. 324 207 178 0 27 159 77 348 149

dire ses 4 vérités à un pn