La saison 2020-2021 restera dans les annales, il est certain. Depuis son dĂ©marrage, aucun stade nâa connu dâaffluence maximale ou du moins, de match sans limite de spectateurs. Et depuis quelques temps maintenant, câest tout simplement du huis-clos qui est demandĂ© aux clubs. Cela devient pesant pour tous les supporters mais aussi pour les finances de chacun. [Ă lire aussi] Un OM vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© Un espoir pour janvier En parallĂšle de ce manque persistant, il y a tout de mĂȘme une petite lumiĂšre qui a pointĂ© le bout de son nez cette semaine. En effet, bien que le retour du public ne se fera pas avant janvier, il est envisagĂ© que les jauges soient de retour. Et selon un pourcentage, ce qui signifie que le nombre de supporters acceptĂ©s sera fait en fonction de la capacitĂ© du stade. Bonne nouvelle pour le VĂ©lodrome, qui fait partie des plus grands stades en France environ 67 000 places. Un retour qui devient donc possible dâici plusieurs semaines. Bien Ă©videmment, Ă prendre avec des pincettes puisque tout Ă©volue si vite. Mais dans un autre sens, il faut garder une part dâoptimisme. đš Pour le sport professionnel, le retour du public ne se fera pas avant le dĂ©but du mois de janvier. La jauge sera cette fois adaptĂ©e par pourcentage des stades ou sallesâ RMC Sport RMCsport November 17, 2020 Un manque pour tous Cet optimisme, il est important pour tous les supporters. Quâils aillent ou non au stade, la venue des passionnĂ©s dans lâenceinte du VĂ©lodrome nâapporterait que du positif. Le football Ă la tĂ©lĂ©vision câest bien, mais les yeux rivĂ©s sur le vrai terrain câest mieux. Câest une histoire dâĂ©motions et de vĂ©cu instantanĂ©. On ne va pas au stade comme on irait voir un film au cinĂ©ma. Un match ça se savoure, ça se vit. Et câest le rĂŽle aussi des supporters de pousser leurs joueurs, de leurs montrer leur mĂ©contentement ou leur joie intense. Lorsquâun but est marquĂ©, câest une communion, ce nâest plus des dizaines de millions de gens et 11 joueurs, câest un seul stade en Ă©bullition. Il faut dire aussi quâĂ lâOM, ça ne sâexplique pas, ça se vit. Cette absence qui dure depuis trop longtemps va laisser des traces dans les mĂ©moires. Mais le bonheur sera plus grand quand les portes se rĂ©ouvriront. Le meilleur est devant nous, câest ainsi quâil faut penser. Sur Twitter la nostalgie rĂšgne au quotidien. Le fameux Aux Armes » nâest pour lâinstant quâun souvenir quâon se refait en boucle. Le prochain sera plus puissant, personne nâen doute. Le stade vĂ©lodrome manque Ă tout le peuple marseillais đ„șđ Basile Bilo basilebilo November 19, 2020 Lâimpact sur les rĂ©sultats Il est Ă©vident que lorsquâon parle de lâOM, la prĂ©sence des supporters nâest jamais nĂ©gligeable. Elle est dâune importance capitale, mĂȘme Ă lâextĂ©rieur. Bien sĂ»r, tous les clubs de Ligue 1 peuvent dire la mĂȘme chose, mais lâOM câest bien plus. Cela dit, une Ă©tude, datant de 1993, avait prouvĂ© que lâabsence de fans pouvait ĂȘtre bĂ©nĂ©fique aux sportifs, se basant alors sur des rĂ©sultats de matchs de NBA. En exemple plus rĂ©cent, la finale 2020 PSG-Bayern est tout de mĂȘme honnĂȘtement, le dernier argument que cet article expose serait plus acceptable, surtout Ă lâOM on ne capte plus cette agressivitĂ© extĂ©rieure quand on joue Ă huis clos. Il peut en rĂ©sulter un manque dâagressivitĂ© ou moins de violence intĂ©rieure, alors que le sport de haut niveau exige de faire mal Ă lâadversaire et dâĂȘtre un tueur au sens figurĂ© du terme. »â Sophie Huget Psychologue du sport En Ligue 1 Les joueurs sont poussĂ©s par la foule, par les chants, comme soulevĂ©s par un seul homme, le douziĂšme. Les performances sâen ressentent⊠Bien que nous ne pouvons ignorer les rĂ©sultats de ce dĂ©but de saison en Ligue 1, le contenu des matchs est trĂšs diffĂ©rent. Il ne faut bien Ă©videmment pas se cantonner uniquement aux chiffres inscrits dans le classement. Le jeu est trop pauvre comparĂ© Ă la saison derniĂšre et les matchs nuls sont loin dâĂȘtre acquis facilement. LâĂ©quipe est fĂ©brile et rĂ©ussi Ă sâen sortir en championnat car le niveau nâest pas le meilleur mais si les supporters avaient lâoccasion de donner de la voix, en face Ă face, ce serait une autre affaire. Cette quatriĂšme place provisoire pourrait alors se transformer en deuxiĂšme place ou plus si lâon veut rĂȘver un peu. Actuellement, il faut que les joueurs se motivent entre eux en pensant Ă de jours meilleurs. En Ligue des Champions Au niveau europĂ©en, câest une histoire encore plus triste. Dernier du groupe avec zĂ©ro point et zĂ©ro but marquĂ© sur trois matchs, lâOM peine terriblement. Les joueurs ont finalement de la chance puisque personne ne peut venir pousser la gueulante. Mais justement, sâil y avait eu cette prĂ©sence, les Marseillais seraient-il Ă ce niveau-lĂ ? Pas sĂ»r. Il faut dire aussi que câest extrĂȘmement frustrant pour les supporters. De retour en Ligue des Champions aprĂšs sept ans et mĂȘme pas la possibilitĂ© de fĂȘter dignement cela. LâOM et lâEurope câest une belle histoire dâamour et elle doit comme faire un break Ă cause de cette crise actuelle. En somme, tout est fiasco. Mais lâespoir fait vivre et si notre OM vient Ă se rĂ©veiller, on pourrait au moins apercevoir la Ligue Europa pour le reste de la saison. Lâimpact Ă©conomique Lâabsence des supporters comprend dâautres aspects nĂ©gatifs. La billetterie reste fermĂ©e, tout comme les buvettes et les points de vente Ă lâintĂ©rieur des stades. Des apports financiers au point mort. Bien que les produits dĂ©rivĂ©s et vĂȘtements restent accessibles sur la boutique Internet, câest un coup dur gĂ©nĂ©ral que de ne plus avoir de ventes dans le billet, câest une Ă©vidence plus flagrante puisque rien ne peut rattraper cela. En somme, lâentretien des infrastructures continuent logiquement mais les bĂ©nĂ©fices faits grĂące aux supporters sont rĂ©duits. Des chiffres sont sortis lors du premier confinement, laissant apercevoir les recettes que touchait lâOM pour un match au VĂ©lodrome. Et câest en moyenne 870 000 euros qui se glissent dans la poche lors dâune rencontre. Jusquâau million pour un Classico Ă guichets ferveur Ă Marseille fait quâĂ chaque match Ă domicile, les travĂ©es sont pleines. Câest alors un manque important pour un club comme celui-ci. Certes, tous les clubs ont besoin de cet argent mais quand vous ĂȘtes lâOM, lâimpact et la diffĂ©rence sont forcĂ©ment plus Ă©levĂ©s. En tout cas, il y a environ un mois, la ville de Marseille a annoncĂ© ne pas vouloir augmenter le loyer du VĂ©lodrome, qui est de cinq millions dâeuros par an. En cette pĂ©riode difficile, le club nâaura pas Ă payer plus cher lors de ses matchs Ă la maison. Un geste intĂ©ressant de la part de la citĂ© phocĂ©enne, qui ne manquera pas cela dit, de revoir son contrat Ă la hausse avec lâOM quand la situation redeviendra normale. On a une Ă©quipe qui ne peut plus jouer devant des spectateurs et ne fait aucune recette de billetterie. Ă aucun moment, je ne mettrai en danger le club. Je cherche des solutions pour que les Marseillais et lâOM trouvent une voie mĂ©diane. »â Benoit Payan premier adjoint de MarseilleCelafonctionne trĂšs bien. RĂ©pondre. Dr. CaSo a Ă©crit le 26 mai 2020. Il y a des trucs pour lesquels les cups/spoons sont beaucoup plus faciles que les litres/grammes. Par exemple 1/2 cup de lait, 1/2 cup de farine, 1/2 cup de sucre, on ne sâembĂȘte pas avec une balance et un verre graduĂ© et tout ça!
Le gouvernement nous livre des colis de nourriture mais on ne peut pas vivre quâavec ça. » Alors que la Chine peine Ă lutter contre le variant Omicron et persiste dans sa politique du zĂ©ro Covid », Antoine Morel, journaliste pour France 24 strictement confinĂ© Ă Shanghai, comme le reste des 26 millions dâhabitants de la ville depuis un mois, nous raconte son quotidien, entre pĂ©nurie de nourriture et politique sanitaire drastique.> Regardez le tĂ©moignage dâAntoine La suite aprĂšs la publicitĂ© Le visionnage de cette vidĂ©o est susceptible d'entraĂźner un dĂ©pĂŽt de cookies de la part de l'opĂ©rateur de la plate-forme vidĂ©o vers laquelle vous serez dirigĂ©e. Compte-tenu du refus du dĂ©pĂŽt de cookies que vous avez exprimĂ©, afin de respecter votre choix, nous avons bloquĂ© la lecture de cette vidĂ©o. Si vous souhaitez continuer et lire la vidĂ©o, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. PĂ©nurie de nourriture et tests PCR journaliers AprĂšs trente-quatre jours, ça commence Ă devenir pesant. » Assis au milieu de son appartement Ă Shanghai, Antoine Morel assure quâil en a largement fait le tour. VoilĂ plus dâun mois que ce journaliste correspondant pour France 24 est confinĂ© dans la plus grande ville de Chine, sujet Ă la politique drastique du zĂ©ro Covid » que le gouvernement de Xi Jinping a dĂ©cidĂ© de mettre en place pour faire face au variant Omicron. Il rĂ©sume Câest un confinement vraiment trĂšs trĂšs strict. Moi, je ne peux pas du tout sortir de ma rĂ©sidence, et avant, on ne pouvait mĂȘme pas sortir dans le couloir. » Dans cette ville sous cloche, nous explique le journaliste, ce sont les bĂ©nĂ©voles en combinaison intĂ©grale qui vont jusquâĂ ramasser les poubelles devant les portes des habitants. A Shanghai, la vidĂ©o dâun homme vivant emmenĂ© dans un sac mortuaire indigne sur les rĂ©seaux sociauxMais le plus compliquĂ© dans son confinement est la gestion de la nourriture, nous explique le journaliste. Si le gouvernement chinois donne des colis de nourriture, leurs frĂ©quences varient selon les rĂ©sidences Antoine avoue nâen avoir reçu que quatre depuis le dĂ©but du confinement il y a un mois et le peu dâaliments quâils contiennent ne permet pas de tenir trĂšs longtemps. On ne peut pas survivre avec ça, il faut acheter de la nourriture autrement », se dĂ©sole le journaliste. Alors pour remplir leur frigo, les habitants de la ville tentent de commander grĂące Ă des achats groupĂ©s au moyen de leurs tĂ©lĂ©phones. Une stratĂ©gie peu payante, dâaprĂšs Antoine Ăa peut partir trĂšs vite, il faut rester sur son tĂ©lĂ©phone tout le temps, il faut aller vite. » Un ras-le-bol croissant de la populationDes conditions de confinement qui ne manquent pas dâexaspĂ©rer les habitants de Shanghai. Le plus dur, câest quâon ne sait pas quand cela va se terminer. On a lâimpression dâĂȘtre dans un cercle infini », avoue Antoine Morel, qui est soumis Ă un nouveau confinement de quatorze jours chaque fois quâun cas positif est dĂ©tectĂ© dans son immeuble. Alors le 28 avril, quand les habitants de sa rĂ©sidence se sont mis Ă taper sur des casseroles et Ă hurler pour demander de la nourriture, le journaliste nâa pas Ă©tĂ© surpris Câest trĂšs difficile pour beaucoup de gens. » Origine du Covid-19 La Chine a tout fait pour Ă©touffer lâaffaire »Plusieurs vidĂ©os de manifestations dans les rues de la ville circulent aussi sur les rĂ©seaux sociaux. Ainsi, la vidĂ©o contestataire Siyue zhi sheng » Les voix dâavril » a circulĂ© une soirĂ©e entiĂšre sur WeChat, avant dâĂȘtre censurĂ©e par le gouvernement. Ăa paraĂźt assez surrĂ©aliste », sâĂ©tonne le Français, Ă©tant donnĂ© la duretĂ© de la rĂ©pression du rĂ©gime chinois envers les mouvements de le journaliste reste optimiste. LĂ , il y a de moins en moins de cas. Câest vrai quâil y a un espoir. » Mais la rĂ©ouverture de la mĂ©galopole ne se fera pas dâun coup dâun seul. Ce sera une rĂ©ouverture par quartier, par rĂ©sidence », estime Antoine Morel. DâaprĂšs lui, une partie des ShanghaĂŻens devraient pouvoir ĂȘtre plus ou moins libres » dâici une dizaine de jours.
Jetrouve que les frontiĂšres sont de moins en moins claires. Les conseils dâadministration ne savent plus Ă quoi sâen tenir. On dirait quâils cherchent Ă savoir quel est leur rĂŽle. Ils ne savent plus dans quelle mesure ils doivent se mĂȘler de telle ou telle chose ou refuser de le faire. Ils sont dans le vague.En avril 2021, le mot langueur languishing en anglais, rĂ©introduit dans lâespace public par le psychologue amĂ©ricain Adam Grant, Ă©tait accueilli par certains comme une rĂ©vĂ©lation. Quelques vagues de pandĂ©mie plus tard, ce sentiment de lassitude nâa pas disparu. Et si le moment Ă©tait venu de sâactiver ? Les gyms ont rouvert. Les salles de spectacles, les cinĂ©mas, les restaurants et les spas aussi. Et des invitĂ©s peuvent dĂ©sormais passer le seuil de votre porte. Party ? Oh non. Si la langueur a pĂ©nĂ©trĂ© votre cĆur comme dans un poĂšme de Verlaine, elle ne disparaĂźtra probablement pas sur-le-champ avec la levĂ©e des mesures sanitaires. Sâil y a une chose qui est observable actuellement dans cette langueur, câest la dĂ©motivation, la perte dâintĂ©rĂȘt et le dĂ©conditionnement. Et ça, ça ne sâen ira pas le jour oĂč on se dĂ©confine. Le cerveau ne fonctionne pas comme ça. »â La Dre Christine Grou, psychologue et prĂ©sidente de lâOrdre des psychologues du QuĂ©bec Au printemps dernier, elle avait Ă©tĂ© appelĂ©e Ă commenter dans plusieurs mĂ©dias un texte du psychologue Adam Grant, publiĂ© dans le New York Times, qui nommait cet Ă©tat dâĂąme, qui nâest ni un Ă©puisement ni une dĂ©pression, mais un sentiment de stagnation et de vide ». Ce nâest pas mieux quâil y a un an, si ça se trouve, câest mĂȘme pire », constate la Dre Grou. Non seulement la langueur est toujours prĂ©sente, mais ça touche plus de gens, des personnes qui demeuraient relativement prĂ©servĂ©es, et il y en a pour qui cela sâest accru. Pour dâautres, câest plus que de la langueur. » Et dans ces cas-lĂ , mieux vaut consulter un professionnel de la santĂ©. Lisez le texte dâAdam Grant en anglais Un remĂšde Le fait de nommer cette Ă©motion et de comprendre quâelle est partagĂ©e par la collectivitĂ© a probablement grandement aidĂ©, mais un an plus tard, nous en avons aussi assez de languir, a remarquĂ© le coach exĂ©cutif et auteur Brad Stulberg, dans un texte dâopinion publiĂ© le 13 fĂ©vrier dernier, lui aussi dans le New York Times. AprĂšs sâĂȘtre reposĂ©, avoir fait du pain et sâĂȘtre offert une manucure, il faut sâactiver, plaide-t-il. Comment ? La thĂ©rapie dâactivation comportementale, utilisĂ©e par les psychologues pour traiter les patients qui souffrent de dĂ©pression et de troubles de lâhumeur, pourrait offrir des solutions Ă ceux et celles qui languissent. Lisez le texte de Brad Stulberg en anglais DĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 70, lâactivation comportementale est une composante de la psychothĂ©rapie cognitivo-comportementale. Ici, on ne vise pas Ă changer la façon de penser de lâindividu, mais ses comportements en le sortant de lâinaction. Ce nâest pas juste de dire âactive-toiâ, câest aussi une rĂ©flexion sur ce qui est plaisant pour moi, ce qui a du sens et ce qui est important », prĂ©cise Dominic Pesant, psychologue professionnel en soutien clinique au CIUSSS du Nord-de-lâĂle-de-MontrĂ©al et formateur en activation comportementale. Le 12 mars 2020, il a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de ses fonctions habituelles afin dâaider les membres du personnel de son CIUSSS Ă traverser la pandĂ©mie qui sâamorçait. Le guide dâactivation comportementale quâil a créé a depuis connu cinq mises Ă jour et a Ă©tĂ© relayĂ© par des intervenants et organismes Ă travers la province. Ăa a pour but dâaider les gens Ă rebondir face Ă ce sentiment-lĂ quâon peut appeler fatigue pandĂ©mique ou langueur », prĂ©cise-t-il en ajoutant quâil vaut mieux sâactiver entre les vagues plutĂŽt que dâattendre la fin de la pandĂ©mie pour profiter de la vie. Consultez le guide dâactivation comportementale Ă©laborĂ© par Dominic Pesant Il insiste sur le volet rĂ©flexion de la dĂ©marche et rejette les prescriptions en citant lâexemple du mĂ©decin qui recommanderait Ă son patient dâaller marcher trois fois par semaine. Peut-ĂȘtre que la personne dĂ©teste ça, marcher ! » Lâimportant, câest de faire quelque chose qui gĂ©nĂšre des sentiments positifs, qui nous donne du plaisir et un sentiment de compĂ©tence, justement pour casser les idĂ©es nĂ©gatives », ajoute Christine Grou. Le principe en action Travailleuse autonome en tĂ©lĂ©travail, Chantale Gagnon a mis en pratique ce principe lâautomne dernier. Son activitĂ©, câest la marche. Mais elle lâa choisie. Celle qui se qualifiait avant dâactive, mais pas rĂ©guliĂšre » sâest donnĂ© comme dĂ©fi dâaller marcher tous les jours sur le mont Saint-Hilaire, beau temps mauvais temps. Je voulais ĂȘtre mieux, je voulais ĂȘtre bien, raconte-t-elle. Jâappelais des gens et ce nâĂ©tait jamais le bon moment pour marcher. Ăa mâa tannĂ©e. Je me suis dit ça suffit, jây vais. Je vais peut-ĂȘtre rencontrer des gens et si je nâen rencontre pas, je le fais pour moi. » Elle a dâabord tenu 21 jours, le dĂ©fi quâelle sâĂ©tait lancĂ©, puis a continuĂ©. Ce nâest plus ma tĂȘte qui coordonnait tout ça, câĂ©tait mon corps. Ăa se faisait tout seul. Je nâai pas eu de baisse de moral ou de fatigue depuis. Je suis plus de bonne humeur. Câest un cercle qui est positif parce que plus on le fait, plus on veut en faire. »â Chantale Gagnon, travailleuse autonome en tĂ©lĂ©travail Dominic Pesant parle du principe outside in » Je fais quelque chose et je retrouve la motivation et lâĂ©nergie plutĂŽt que dâattendre dâĂȘtre motivĂ© pour faire des choses. » On peut commencer petit Ă petit et ĂȘtre indulgent envers soi-mĂȘme, conseille Christine Grou, puisquâon a deux ans de dĂ©conditionnement Ă dĂ©tricoter. Des conseils qui valent aussi pour ceux et celles qui retourneront prochainement au bureau. Les premiĂšres journĂ©es, peut-ĂȘtre sâen demander moins, y aller tranquillement, mais Ă©viter lâĂ©vitement, recommande-t-elle. Parce que si on lâĂ©vite tout le temps et quâon reporte, on ne se fera pas du bien. Au contraire, on va augmenter nos sentiments nĂ©gatifs par rapport à ça. » Et plus on attend pour se remettre en marche, plus lâactivation sera difficile Ă mettre en place. LâĂ©vitement, câest un processus adaptatif quand on est anxieux, mais ça devient un ennemi quand il fait perdurer lâanxiĂ©tĂ© du retour », conclut-elle. Alors, il est oĂč ce tailleur quâon portait le 12 mars 2020 ? sW2eA. 17 183 40 362 384 362 162 15 41