Ne me quitte pas Je te dis ces quelques mots, Car je me suis perdue contre ta peau... Tu veux me quitter, Tu veux t'en aller... Mais on n'oublie pas comme ça Je garde en moi des bouts de toi, Et je sais que c'est pareil pour toi... Pourquoi se séparer ce jour... C'est notre histoire d'amour... Je voudrais la vivre encore une fois Tout auprès de toi... Je t'ai ouvert mon coeur... Et aujourd'hui, j'ai peur... Sans toi, je n'ai pas envie de vivre... Et je souhaite fermer mon livre... Le livre de ma vie... Ce texte sans toi tout gris... Tu me donnes la force de continuer, Je ne veux pas te quitter... Je veux aller plus loin... Avec toi, main dans la main... Fabien Le fleuve de mon coeur me murmure ton prénom Et je me plonge dans ce nom profond... F comme forever Forever dans mon coeur.. A comme amour Amour de mes jours... B comme bb Mon bb... I comme ivresse Ivresse et tendresse... E comme enlacer Enlacés pour l'eternité.... N comme nuit Nuit qui durera une vie... Chanson d'amour Parle moi de ton coeur Et de tous tes malheurs. Confies moi tes secrets Et je les écouterais... N'aies pas peur de parler, C'est bon parfois de se vider... Je veux tout partager, Etre en toute complicité... Mon être s'est envolé Dès que tu m'as embrassé Mon coeur a palpité Et mon corps frissonné... As-tu ressenti cela ? Je t'en prie, dis le moi, J'ai envie de savoir, Ne plus être dans le noir... Dis moi tes sentiments Et ce que tu ressens... Ce n'est pas compliqué, Laisse toi simplement aller... Je serais comblée de bonheur Si tu osais ouvrir ton coeur... Moi, je t'aime très fort Oh oui, de tout mon corps... Tu m'as fait craquer, Grâce à toi, j'ai recommencé... Doucement à aimer... Fortement à aimer... Je tiens très fort à toi J'ai peur que tu t'éloignes de moi Je t'en prie, aime-moi... Et je ferai tout pour toi. Si j'étais toi Je ne sais pas ce que je ressens... J'ai peur de ces sentiments... Je ne connaissais pas cela, Et me pose des question et ci et là... Mon coeur s'emballe quand je suis avec toi, Mais cela m'effraie parfois... Dis moi quelle est ton arme Qui te fait tant de charme... Tu me fais craquer... Tu me fais rêver... Mais aujourd'hui, je ne peux pas Te dire où nous en sommes là... Je t'aime et je ne veux pas te faire souffrir... Je ne veux pas que tu nous projettes dans l'avenir... Mais tu es dans mon coeur Tu as su prendre mon coeur... Quand l'amour fait peur.. N'aies pas peur de tes sentiments, N'aies pas peur de ce que tu ressens... Je sais que l'on peut s'aimer Et nous laisser emporter Par ce sentiment d'amour Qui nous a uni un jour... Ose me dire que tu ne m'aimes pas. Je ne te croirai pas... Je sens battre ton coeur Dans nos moments de bonheur... Je sens battre ton corps, Quand nous sommes corps à corps... Tu aimes être à mes cotés Tu adores m'embrasser... Je pense que tu es plein d'amour Mais tu ne t'en rends pas compte à ce jour... Tu m'aimes, dis moi que oui, Et je t'aimerai toute ma vie... Amoureuse Je suis vraiment amoureuse, D'un homme qui me rend heureuse. Je l'aime de tout mon coeur, Car c'est l'être le meilleur... Un homme qui me comprend, Un être charmant... Je lui dédis ce poème, Pour lui montrer que je l'aime, Que je suis bien avec lui, Et je vis ma vie... Un être rare et cher, Quelqu'un d'extraordinaire... Je souhaite être la femme Qui réavive la flamme De son coeur si pure... Que notre histoire dure... La Saint Valentin Ton sourire est mon soleil.. Ta tendresse est merveille... Tu es la lumière qui m'illumine, Une étoile qui me fascine... Contre toi, je suis libérée... Dans tes bras, j'aime m'envoler... Avoir l'impression d'avoir des ailes, La sensation de toucher le ciel... Il y a eu des temps magiques, Des instants romantiques... Des périodes difficiles... Des chagrins, des moments fragiles... Mais voilà un petit bout de chemin, Que nous avançons main dans la main... Et pour la Saint Valentin, fête des amoureux, Ma plume t'écrit ces mots heureux... Jardinons notre amour avec tendresse... Pour que notre relation jamais ne cesse... Un petit poème... Si tu as l'âme d'un poète, Si tu te sens bien dans ta tête, Alors essaie de jardiner ton coeur Pour que nous vivions dans le bonheur. Pourquoi ai-je parfois le sentiment Que notre amour fane doucement ? J'aimerais tellement que cela cesse Et que nous nous donnions beaucoup de tendresse. J'aimerais aussi savoir pourquoi... Pourquoi je ne peux vivre sans toi ? Des fois, je fais une terrible erreur, Avec toi, je ne vis plus, je meurs... Et j'ai peur de mourir sans être aimée, Sans savoir si m'aime mon bien-aimé. C'est pourquoi je me demande souvent Mais quels sont tes profonds sentiments ??? Je suis une fleur douce et fragile, J'ai besoin de sentiments subtils... Le temps est l'eau qui arrosera nos deux coeurs Et, s'il le faut, j'attendrai des heures et des heures Pour qu'enfin, j'entende ta voix sacrée Me dire "je t'aime" avec sincérité. Nous devons connaître tous nos secrets, nos mystères Pour que notre couple voie la lumière ; La lumière d'espoir qui épanouira notre amour Afin de vivre ensemble pour toujours... Et, je te dis, à toi, mon roi Nous fûmes un, nous sommes deux, nous serons trois... Alors, aime moi comme je t'aime Et notre vie sera notre plus beau poème... La vie... La vie c'est comme le soleil Parfois ça brille de mille feux Parfois ça ne brille pas du tout La vie est faite de joies et de peines De colères et de bonheurs La vie est un enfant Parfois agité de soubresauts Parfois si heureux La vie est un mystère La vie c'est la vie... Pour un ange... Dors mon petit ange, laisse la nuit t'envelopper, Qu'elle glisse sur toi son ruban vaporeux Aussi subtil et tendre qu'un doigt amoureux, Qu'elle berce ton coeur et puisse t'apaiser. Dors mon petit ange, laisse demain dans ses vapeurs, Ne permets pas qu'il vienne troubler ton sommeil, Qu'il vienne sans permission ternir ton soleil Déjà affaibli par l'emprise de tes peurs... Un amour à distance... J'ai fait un doux rêve où tu venais me retrouver, Ta bouche si tendre venait déposer sur mes lèvres un doux baiser, Tes mains si parfaites caressaient mon visage, Tu fermais les yeux pour encrer en ton souvenir mon image... J'ai pris tendrement ta main et je l'ai placée sur mon coeur Et je sentais les battements puissants qui faisaient vibrer tout mon corps. Nos âmes en fusion recouvraient nos corps de sueur Et nous nous abandonnions pour une nuit à notre fureur... Ta peau était si douce que mes mains ne pouvaient s'empêcher de la toucher, Ton regard était si profond que mes yeux éblouis par tant de beauté Se perdaient dans les profondeurs dans ton être si parfait . Je t'avais enfin retrouvé toi mon petit ange tant recherché... Mais je savais que tu partirais à nouveau là-bas... Là-bas, à des kilomètres de moi... Et il ne me reste que l'écran de mes pensées Pour revoir l'image de mon petit ange tant aimé... Où es-tu ? Où es tu mon coeur... Mon amour, mon bonheur, Toi qui me fais trembler Rien que par ta pensée... Je rêve de partager nos vies, Vivre dans notre petit paradis, Rempli de câlins et de tendresse De sincérité, de respect et de caresses... Et j'attends patiemment Espérant chaque jour ce moment Où nous construirons notre nid, Où nous avancerons à deux dans la vie... Aimer et partager Amour, chérir, aimer, Sentiments incontrôlés, Laisse ton être s'envoler doucement Dans des tourbillons de sentiments... N'aies pas peur de tout avouer, Livre toi à ton bien aimé... Le partage est une clé d'amour, Tout secret doit être livré un jour... L'amour est le partage des coeurs, Que ce soit bonheur, tourments ou malheurs... N'aie pas peur de pleurer, Les larmes sont là pour soulager, Livre toi comme tu en as envie, Par les yeux, par le coeur, par écrit... Tu te sentiras désenvoûtée de tout ce qui fait souffrir, Et tu retrouveras le sourire... Un amour contrarié Tant de questions, de mal-être... Pour une union entre deux êtres... L'amour en tout mon corps m'a envoûté, Mais, lui, peut-il m'aimer ? Nos baisers, nos regards échangés... Mes sentiments sont affolés. Je me perds dans l'espace amoureux, Où nous sommes réunis tous les deux... Mais la réalité est bien là... Je crois qu'il ne m'aime pas... Je ne sais pas qu'elle est son arme Qui lui fait tant de charme, Mais je souhaite la trouver, Pour m'en servir et l'envouter... Amour brûlant Dans l'obscurité, un homme, une femme, A la seule lueur d'une flamme... Un bel instant de tendresse, Où se mêlent silence et caresses... Lorsque, soudainement, les gestes s'affolent, Dans ce monde toujours sans paroles... Les lèvres se rapprochent doucement, Se touchent et se séparent furtivement... Enfin, un long baiser brûlant, Et l'atmosphère se fait volcan... Les corps brûlants s'enflamment, De ses bras, l'homme serre la femme, Et les membres s'entrelacent, Ne laissant plus aucune place A la moindre petite bulle d'air... Il n'y a plus de repères, Et les âmes s'envolent au paradis, Tandis que les corps restent dans la nuit... Puis, le moment magique et sans fin Où les êtres ne forment plus qu'un... Les secondes se perdent dans le temps Les corps s'enlacent profondément, Jusqu'à la phase finale, Où le monde devient l'extase totale...
Souffrir, Mourir, SourireJe ne vais pas bienJ’ai envie de me faire malJ’ai envie d’aller bienEst-ce vraiment un mal ?Je n’ai plus envie de souffrirMais pour cela je pense mourirMourir pour ne plus souffrirSouffrir de vous voir sourireVous qui souriezA longueur de journéeVoyez-vous a quel point j’ai malMal de ne pas etre normalNormal de ne vouloir que mourirPour enfin être libre, ne plus souffrirSouffrir d’être toujours rabaisséeSouffrir de ne pouvoir remonterRemonter cette pente raideQui chaque jour me rend plus laideLaide de n’avoir jamais appris à sourireSourire, pour vous c’est si facileFacile de ne pas paraître tant fragileFragile, moi je le suis trop je le saisJ’ai mal depuis que tu m’as quittéQuitté pour dieu sait quelle raisonMais dieu existe-t-il vraiment ?La bible a-t-elle tout à fait raison ?Ais-je le droit de souffrir autant ?Autant de ne plus t’avoir auprès de moiMoi qui avait vraiment besoin de toiMoi qui ne vivait qu’à travers toiMais depuis que tu es parti sans moiPlus rien ne vas, j’ai mal, je pleureEt petit à petit, je sais que je meursTout le monde me promet le bonheurMais pour moi, tout ça n’est qu’un leurreJ’ai besoin de ta présence à mes côtésToi qui disais tant m’aimer tu m’as quittéTu es mort un soir de pluieDepuis, jamais plus je n’ai sourisToi qui me manque tellementTu étais mon esperanceL’esperance d’aller mieux, vraimentMais aujourd’hui je n’ai plus aucune chanceTu m’as quitté pour la voix des angesParti ou personne ne te dérangeEst-ce que tu penses encore à moi ?Est-ce que tu rêves encore de moi ?Tu es toujours là, tu me hantes à jamaisJ’aimerais tellement envie de venir vers toiMais je n’aurais jamais, au grand jamaisLe courage de faire un geste comme çaMais je me fais mal, je sais que je ne devrais pasMais c’est plus fort que moi, je n’y arrive pasJe n’arrive pas à m’arrêter mon sang couleJe sens la souffrance me traverser le brasEt je sens le chemin de mon sang qui couleJe mets une bande pour que ça s’arrêteJe me sens vraiment très bêteMais je ne sais plus me contrôlerMais je ne sais plus m’arrêterJ’ai tellement de peine à vivre sans toiPourquoi es-tu parti sans moi ?J’ai besoin d’aide, je le saisIl faut que j’appelle quelqu’unJe ne veux plus souffrir maisJe ne trouve personne, pas unJe vous en supplie aidez-moiJe crie mais personne ne me répondMon amour, mon cœur, j’ai besoin de toiJe crie mais de ma gorge ne sors aucun sonJe n’ai plus envie de vivre, je veux mourirMourir pour ne plus jamais souffrirSouffrir de ne pas t’avoir à mes côtésToi qui disais tant m’aimer toi qui m’as quittéEssayer de sourire me fait souffrirSouffrir ne me donne pas envie de sourireQue faire pour revivre, moi qui aimait la vie ?J’aimais la vie seulement quand tu en faisais partiMaintenant je suis comme dans un long couloirEt dans ce couloir je ne vois rien, il fait noirJe n’en vois pas le bout, je ne vois plus rienSeulement mon désespoir et mon chagrinJe ne veux plus souffrir, je veux juste mourirMourir pour réapprendre à sourire…Syllabation De L'ÉcritSyllabes Hyphénique Souffrir, Mourir, Sourireje=ne=vais=pas=bien 5jai=en=vie=de=me=fai=re=mal 8jai=en=vie=dal=ler=bien 6est=ce=vrai=ment=un=mal 6je=nai=plus=en=vie=de=souf=frir 8mais=pour=ce=la=je=pen=se=mou=rir 9mou=rir=pour=ne=plus=souf=frir 7souf=frir=de=vous=voir=sou=ri=re 8vous=qui=sou=riez 4a=lon=gueur=de=jour=née 6voyez=vous=a=quel=point=jai=mal 7mal=de=ne=pas=e=tre=nor=mal 8nor=mal=de=ne=vou=loir=que=mou=rir 9pour=en=fin=ê=tre=li=bre=ne=plus=souf=frir 11souf=frir=dê=tre=tou=jours=ra=bais=sée 9souf=frir=de=ne=pou=voir=re=mon=ter 9re=mon=ter=cet=te=pen=te=rai=de 9qui=cha=que=jour=me=rend=plus=lai=de 9lai=de=de=na=voir=ja=mais=ap=pris=à=sou=rire 12sou=ri=re=pour=vous=cest=si=fa=ci=le 10fa=ci=le=de=ne=pas=pa=raî=tre=tant=fra=gile 12fra=gi=le=moi=je=le=suis=trop=je=le=sais 11jai=mal=de=puis=que=tu=mas=quit=té 9quit=té=pour=dieu=sait=quel=le=rai=son 9mais=dieu=exis=te=til=vrai=ment 7la=bi=ble=a=tel=le=tout=à=fait=rai=son 11ais=je=le=droit=de=souf=frir=au=tant 9au=tant=de=ne=plus=ta=voir=au=près=de=moi 11moi=qui=a=vait=vrai=ment=be=soin=de=toi 10moi=qui=ne=vi=vait=quà=tra=vers=toi 9mais=de=puis=que=tu=es=par=ti=sans=moi 10plus=rien=ne=vas=jai=mal=je=pleu=re 9et=pe=tit=à=pe=tit=je=sais=que=je=meurs 11tout=le=mon=de=me=pro=met=le=bon=heur 10mais=pour=moi=tout=ça=nest=quun=leu=rre 9jai=be=soin=de=ta=pré=sen=ce=à=mes=cô=tés 12toi=qui=di=sais=tant=mai=mer=tu=mas=quit=té 11tu=es=mort=un=soir=de=pluie 7de=puis=ja=mais=plus=je=nai=sou=ris 9toi=qui=me=man=que=tel=le=ment 8tu=é=tais=mon=es=pe=ran=ce 8les=pe=ran=ce=dal=ler=mieux=vrai=ment 9mais=au=jourd=hui=je=nai=plus=au=cu=ne=chan=ce 12tu=mas=quit=té=pour=la=voix=des=an=ges 10par=ti=ou=per=son=ne=ne=te=dé=ran=ge 11est=ce=que=tu=pen=ses=en=co=re=à=moi 11est=ce=que=tu=rê=ves=en=co=re=de=moi 11tu=es=tou=jours=là=tu=me=han=tes=à=ja=mais 12jaime=rais=tel=le=ment=en=vie=de=ve=nir=vers=toi 12mais=je=nau=rais=ja=mais=au=grand=ja=mais 10le=cou=ra=ge=de=faire=un=ges=te=com=me=ça 12mais=je=me=fais=mal=je=sais=que=je=ne=de=vrais=pas 13mais=cest=plus=fort=que=moi=je=ny=ar=ri=ve=pas 12je=nar=ri=ve=pas=à=mar=rê=ter=mon=sang=coule 12je=sens=la=souf=fran=ce=me=tra=ver=ser=le=bras 12et=je=sens=le=che=min=de=mon=sang=qui=cou=le 12je=mets=u=ne=ban=de=pour=que=ça=sar=rê=te 12je=me=sens=vrai=ment=très=bê=te 8mais=je=ne=sais=plus=me=con=trô=ler 9mais=je=ne=sais=plus=mar=rê=ter 8jai=tel=le=ment=de=pei=ne=à=vi=vre=sans=toi 12pour=quoi=es=tu=par=ti=sans=moi 8jai=be=soin=dai=de=je=le=sais 8il=faut=que=jap=pel=le=quel=quun 8je=ne=veux=plus=souf=frir=mais 7je=ne=trou=ve=per=son=ne=pas=un 9je=vous=en=sup=plie=ai=dez=moi 8je=crie=mais=per=son=ne=ne=me=ré=pond 10mon=a=mour=mon=cœur=jai=be=soin=de=toi 10je=crie=mais=de=ma=gor=ge=ne=sors=au=cun=son 12je=nai=plus=en=vie=de=vi=vre=je=veux=mou=rir 12mou=rir=pour=ne=plus=ja=mais=souf=frir 9souf=frir=de=ne=pas=ta=voir=à=mes=cô=tés 11toi=qui=di=sais=tant=mai=mer=toi=qui=mas=quit=té 12es=say=er=de=sou=ri=re=me=fait=souf=frir 11souf=frir=ne=me=don=ne=pas=en=vie=de=sou=rire 12que=faire=pour=re=vi=vre=moi=qui=ai=mait=la=vie 12jai=mais=la=vie=seule=ment=quand=tu=en=fai=sais=par=ti 13main=te=nant=je=suis=com=me=dans=un=long=cou=loir 12et=dans=ce=cou=loir=je=ne=vois=rien=il=fait=noir 12je=nen=vois=pas=le=bout=je=ne=vois=plus=rien 11seu=le=ment=mon=dé=ses=poir=et=mon=cha=grin 11je=ne=veux=plus=souf=frir=je=veux=jus=te=mou=rir 12mou=rir=pour=ré=ap=pren=dre=à=sou=ri=re 11Phonétique Souffrir, Mourir, Sourireʒə nə vε pa bjɛ̃ʒε ɑ̃vi də mə fεʁə malʒε ɑ̃vi dale bjɛ̃ε sə vʁεmɑ̃ œ̃ mal ?ʒə nε plysz- ɑ̃vi də sufʁiʁmε puʁ səla ʒə pɑ̃sə muʁiʁmuʁiʁ puʁ nə plys sufʁiʁsufʁiʁ də vu vwaʁ suʁiʁəvu ki suʁjea lɔ̃ɡœʁ də ʒuʁnevwaje vuz- a kεl pwɛ̃ ʒε malmal də nə pa εtʁə nɔʁmalnɔʁmal də nə vulwaʁ kə muʁiʁpuʁ ɑ̃fɛ̃ εtʁə libʁə, nə plys sufʁiʁsufʁiʁ dεtʁə tuʒuʁ ʁabεsesufʁiʁ də nə puvwaʁ ʁəmɔ̃teʁəmɔ̃te sεtə pɑ̃tə ʁεdəki ʃakə ʒuʁ mə ʁɑ̃ plys lεdəlεdə də navwaʁ ʒamεz- apʁiz- a suʁiʁəsuʁiʁə, puʁ vu sε si fasiləfasilə də nə pa paʁεtʁə tɑ̃ fʁaʒiləfʁaʒilə, mwa ʒə lə sɥi tʁo ʒə lə sεʒε mal dəpɥi kə ty ma kitekite puʁ djø sε kεllə ʁεzɔ̃mε djø εɡzistə til vʁεmɑ̃ ?la biblə a tεllə tut- a fε ʁεzɔ̃ ?εs ʒə lə dʁwa də sufʁiʁ otɑ̃ ?otɑ̃ də nə plys tavwaʁ opʁε də mwamwa ki avε vʁεmɑ̃ bəzwɛ̃ də twamwa ki nə vivε ka tʁavεʁ twamε dəpɥi kə ty ε paʁti sɑ̃ mwaplys ʁjɛ̃ nə va, ʒε mal, ʒə plœʁəe pəti a pəti, ʒə sε kə ʒə mœʁtu lə mɔ̃də mə pʁɔmε lə bɔnœʁmε puʁ mwa, tu sa nε kœ̃ ləʁəʒε bəzwɛ̃ də ta pʁezɑ̃sə a mε kotetwa ki dizε tɑ̃ mεme ty ma kitety ε mɔʁ œ̃ swaʁ də plɥidəpɥi, ʒamε plys ʒə nε suʁitwa ki mə mɑ̃kə tεllmɑ̃ty etε mɔ̃n- εspəʁɑ̃səlεspəʁɑ̃sə dale mjø, vʁεmɑ̃mεz- oʒuʁdɥi ʒə nε plysz- okynə ʃɑ̃səty ma kite puʁ la vwa dεz- ɑ̃ʒəpaʁti u pεʁsɔnə nə tə deʁɑ̃ʒəε sə kə ty pɑ̃səz- ɑ̃kɔʁə a mwa ?ε sə kə ty ʁεvəz- ɑ̃kɔʁə də mwa ?ty ε tuʒuʁ la, ty mə-ɑ̃təz- a ʒamεʒεməʁε tεllmɑ̃ ɑ̃vi də vəniʁ vεʁ twamε ʒə noʁε ʒamε, o ɡʁɑ̃ ʒamεlə kuʁaʒə də fεʁə œ̃ ʒεstə kɔmə samε ʒə mə fε mal, ʒə sε kə ʒə nə dəvʁε pamε sε plys fɔʁ kə mwa, ʒə ni aʁivə paʒə naʁivə pa a maʁεte mɔ̃ sɑ̃ kuləʒə sɑ̃s la sufʁɑ̃sə mə tʁavεʁse lə bʁae ʒə sɑ̃s lə ʃəmɛ̃ də mɔ̃ sɑ̃ ki kuləʒə mεtz- ynə bɑ̃də puʁ kə sa saʁεtəʒə mə sɑ̃s vʁεmɑ̃ tʁε bεtəmε ʒə nə sε plys mə kɔ̃tʁolemε ʒə nə sε plys maʁεteʒε tεllmɑ̃ də pεnə a vivʁə sɑ̃ twapuʁkwa ε ty paʁti sɑ̃ mwa ?ʒε bəzwɛ̃ dεdə, ʒə lə sεil fo kə ʒapεllə kεlkœ̃ʒə nə vø plys sufʁiʁ mεʒə nə tʁuvə pεʁsɔnə, pa œ̃ʒə vuz- ɑ̃ sypli εde mwaʒə kʁi mε pεʁsɔnə nə mə ʁepɔ̃mɔ̃n- amuʁ, mɔ̃ kœʁ, ʒε bəzwɛ̃ də twaʒə kʁi mε də ma ɡɔʁʒə nə sɔʁz- okœ̃ sɔ̃ʒə nε plysz- ɑ̃vi də vivʁə, ʒə vø muʁiʁmuʁiʁ puʁ nə plys ʒamε sufʁiʁsufʁiʁ də nə pa tavwaʁ a mε kotetwa ki dizε tɑ̃ mεme twa ki ma kiteesεje də suʁiʁə mə fε sufʁiʁsufʁiʁ nə mə dɔnə pa ɑ̃vi də suʁiʁəkə fεʁə puʁ ʁəvivʁə, mwa ki εmε la vi ?ʒεmε la vi sələmɑ̃ kɑ̃ ty ɑ̃ fəzε paʁtimɛ̃tənɑ̃ ʒə sɥi kɔmə dɑ̃z- œ̃ lɔ̃ kulwaʁe dɑ̃ sə kulwaʁ ʒə nə vwa ʁjɛ̃, il fε nwaʁʒə nɑ̃ vwa pa lə bu, ʒə nə vwa plys ʁjɛ̃sələmɑ̃ mɔ̃ dezεspwaʁ e mɔ̃ ʃaɡʁɛ̃ʒə nə vø plys sufʁiʁ, ʒə vø ʒystə muʁiʁmuʁiʁ puʁ ʁeapʁɑ̃dʁə a suʁiʁə…Syllabes Phonétique Souffrir, Mourir, Sourireʒə=nə=vε=pa=bj=ɛ̃ 6ʒε=ɑ̃=vi=də=mə=fε=ʁə=mal 8ʒε=ɑ̃=vi=da=le=bj=ɛ̃ 7ε=sə=vʁε=mɑ̃=œ̃=mal 6ʒə=nε=plys=zɑ̃=vi=də=su=fʁiʁ 8mε=puʁ=sə=laʒə=pɑ̃=sə=mu=ʁiʁ 8mu=ʁiʁ=puʁ=nə=plys=su=fʁiʁ 7su=fʁiʁ=də=vu=vwaʁ=su=ʁi=ʁə 8vu=ki=su=ʁj=e 5a=lɔ̃=ɡœ=ʁə=də=ʒuʁ=ne 7vwa=je=vu=za=kεl=pwɛ̃=ʒε=mal 8mal=də=nə=pa=ε=tʁə=nɔʁ=mal 8nɔʁ=mal=də=nə=vu=lwaʁkə=mu=ʁiʁ 8puʁ=ɑ̃=fɛ̃εtʁə=li=bʁə=nə=plys=su=fʁiʁ 9su=fʁiʁ=dε=tʁə=tu=ʒuʁ=ʁa=bεse 8su=fʁiʁ=də=nə=pu=vwaʁʁə=mɔ̃=te 8ʁə=mɔ̃=te=sε=tə=pɑ̃=tə=ʁεdə 8ki=ʃa=kə=ʒuʁ=mə=ʁɑ̃=plys=lεdə 8lεdə=də=na=vwaʁ=ʒa=mε=za=pʁi=za=suʁiʁə 10su=ʁiʁə=puʁ=vu=sε=si=fa=silə 8fa=silə=də=nə=pa=pa=ʁε=tʁə=tɑ̃=fʁaʒilə 10fʁa=ʒilə=mwaʒə=lə=sɥi=tʁo=ʒə=lə=sε 9ʒε=mal=dəp=ɥikə=ty=ma=ki=te 8ki=te=puʁ=djø=sε=kεllə=ʁε=zɔ̃ 8mε=djø=εɡ=zis=tə=til=vʁε=mɑ̃ 8la=bibləa=tεllə=tu=ta=fε=ʁε=zɔ̃ 8εsə=ʒə=lə=dʁwa=də=su=fʁiʁ=o=tɑ̃ 9o=tɑ̃də=nə=plys=ta=vwaʁ=o=pʁε=də=mwa 10mwa=ki=a=vε=vʁε=mɑ̃bə=zwɛ̃=də=twa 9mwa=kinə=vi=vε=ka=tʁa=vεʁ=twa 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magnifique ce poème, s’il raconte un boiut de ta vie jen suis sincerement desolé, sinceres amities15/10/2004 0000Angel-Of-The-DarkOn peut presque dire ca comme ca Poème EspoirPublié le 14/10/2004 1333 L'écrit contient 632 mots qui sont répartis dans 1 strophes. Poete Angel-Of-The-Dark Récompense Texte des commentateursPhonétique(Cliquez pour la liste complète): cacahouète cacahouètes cacahuète cacahuètes cacaotée cacaotées cacaotés cacatoès cacatois cagote cagotes cagots cahota cahotai cahotais cahotait cahotas cahotât cahotâtes cahote cahotée cahotées cahotes cahotés cahots cahute cahutes caquâtes caqueta caquetai caquetais caquetait caquetas caquetât caquetâtes Cœur détruit L’amour ma quitté Dans les profondeurs de mon cœur Une brèche c'est crée Tu en à profité pour t'échapper sans peur Doucement tu as filé dans le vent Emportant avec toi tout mon bonheur d'aimer Sans état d'âme ni regret tu t'éloigne lentement Dans l'espace tu te disperse sans te retourner Tu ne m’as pas laissé le choix. J'ai laissé échapper mon cœur Il part à la dérive il à peur Normal il souffre il à mal Il voudrait ne plus ressentir cette douleur. Cette chose là est impossible je le sais bien Car il contient tout l'amour que j'ai pour toi Je ne sais plus quoi faire car il est partagé en deux Mon cœur à deux faces Il voudrait le rassurer Lui dire que ça vie n'est pas fini Mais le cœur malheureux ne veut rien entendre Il c'est que pour lui ça vie est terminer. J’ai juste besoin d’un peu d’attention Te parler seul à seul quelques instants Te dire ce que je pense, prononcer ton nom… M’ouvrir à toi, t’avouer mes sentiments Te dire à quel point tu comptes pour moi Mon besoin de te protéger, de rester à tes côtés Je ne veux que ton bonheur, resté avec toi Dans ces bons moments et dans les pires, pour l’éternité… Toi mon ange, ma douce, ma reine… Si envoutante, hypnotique, si sereine… Belle comme le coucher de soleil Si belle, parfaite, tu n’as pas ta pareille. Aujourd'hui je suis pensive Tout aller bien puis d'un coup tout c'est fini A notre relation tu à mis fin je ne comprend pas se qui m'arrive Sans aucune explication je n'avais plus de vie Tu es parti sans un mot Alors comment comprendre à qui la faute Depuis se jour j'ai n'ai plus une minute de repos Je me pose mille et une questions sans avoir de réponse Pourtant tout aller pour le mieux enfin je le pensé Hier encore tu me disais je t'aime Mais aujourd'hui de toi je n'ai plus rien comme si j'avais jamais existé Tu ne me donne aucun nouvelle tu ne me réponds plus au téléphone M'a tu déjà rayer de ta vie comme un vieux jouer qui ne t'amusé plus La j'avoue que je sus un peut perdu. Vivre sans toi au départ était trop dur à supporter Mes larmes coulées sans cesse sans que je ne puisse les arrêter Aujourd'hui ton absence me coute encore beaucoup Le temps passe et je ne t'oubli pas et je ne t'oublierais jamais Mes larmes coulent moins mais mon coeur saigne toujours autant. Le temps passe mais ne guéri pas les blessures de mon coeur Cela vas faire un an que tu à disparut de ma vie Mais tu reste toujours présent dans mon coeur. Toi, mon éternel absent, Toi mon ami, mon frère. Mon âme s'envole loin de cette terre Pour s'enrouler autour de ton souvenir. Toi, mon printemps Qui est venu mourir. Il n'y a plus de mots Pour habiter le vide de mes silences. Il ne reste que de vagues échos Pour habiller mon existence. Et pourtant, tu es là, Toujours là et à jamais, Toi, le seul, l'unique, Mon ange de lumière... Depuis cette date je suis devenu un clown triste. Je souris juste pour faire plaisir mais ça ne reste Qu'une façade. J'avance en douceur je pense que c'est par peur . Peur de faire souffrir ceux qui m’entoure. Bon j'arrive à rire parfois Je ne le cache pas je ne suis pas toujours entrain de pleurer je rassure. Mais je reste avec cette étrange sensation celle de ressentir Que je ne suis qu’une coquille vide. En une journée je perdu Tous mes repères, toutes mes envies, en une journée j'ai vue ma vie changé, elle c'est envolé en fumée. J'ai pas comprit ce qui m’arrivé. Tout s'écroule en fait c'est simple c'est comme si j’étais à l'abri Dans ma maison et que d'un seul coup les murs tomber et que Je me retrouve là planté sans comprendre ce qui m’arrivé. Quand sera venu le jour de mon grand départ Je deviendrais ton ange céleste Pour t'aider à ne pas pleurer, mais à sourire Pour te rappeler les bons moments que nous aurions passé De là-haut je surveillerais que tu continue d'aimais Que tes moments de doutes ne sois qu'éphémère Que dans le cœur d'une autre tu retrouve joie de vivre Car mon plus grand bonheur sera de continuer à te voir heureux Et si un jour tu ressens de la tristesse en pensant à moi Lève tes yeux vers le ciel et regarde les étoiles Parmi une d'entre elle une sera la plus belle Ce sera moi qui te sourira et qui te diras combien je t’aime. Mais j'avoue que je ne t'ai pas retenu non plus Maintenant mon cœur restera sans joie Il battra normalement sans superflu. Un jour elle à rencontré son bel ange. Qui par la suite est devenu son bel amour. Aujourd'hui il se trouve parmi mes chers nuages. C'est souvent en silence que je pense à lui et cela durera toujours. Chaque jour sont absence se fait ressentir mais je ne le dit pas. Je fais croire que je l'ai oublié. Mais non il reste là à guider mes pas. Comment pourrais-je ne plus pensée à cet être merveilleux Que j'ai rencontré. C'est vrai que je ne parle plus De lui par choix du sourire des miens. Mais en secret je rêve au jour ou enfin je pourrais lui prendre la main. Souvent je voudrais que tout ceci ne soit qu'un mauvais cauchemar. Mais chaque matin la réalité me rattrape.
Le deuxième témoin de la problématique du juste souffrant est un texte vraisemblablement de la période cassite et qu’on intitule diversement le Poème du Juste Souffrant ou Je veux louer le seigneur de sagesse ou même, chez les spécialistes, Ludlul bel nemeqi. Le texte est long près de 500 vers et on en a même retrouvé un commentaire à Ninive et peut-être des fragments complémentaires à toutes les tablettes retrouvées sont fragmentaires et qu’il n’existe pas de copie complète du texte, celui-ci est fort difficile à établir . Jacques Marchand a pris le parti de s’en tenir aux passages les plus sûrs de façon à éviter de prêter des intentions infondées à l’auteur. Cela paraît d’autant plus prudent que celui-ci pratique couramment une certaine inflation verbale parfois un peu confondante. Le texte est cité d’après l’édition de W. G. Lambert, Babylonian Wisdom Literature, p. 21-62, en m’aidant au besoin de la traduction de R. D. Biggs dans J. B. Pritchard, Ancient Near Eastern Texts, p. 596-600, et de la compilation française de J. Lévêque, Sagesses de Mésopotamie, p. 60-73. Je passe outre à l’introduction, une assez longue louange à Marduk n’ajoutant rien d’essentiel au texte, qui peut donc commencer au vers 43 de la première tablette. Toute cette tablette raconte dans un certain luxe de détails comment l’auteur a été abandonné, d’abord par les dieux, puis par le petit cercle de notables auquel il appartenait fièrement, et enfin par ses proches et sa famille. Il résume ainsi son sentiment profond, son déshonneur Moi qui me pavanais comme un noble, j’ai appris à passer inaperçu. De dignitaire que j’étais, me voilà devenu l’esclave. En dépit de mes nombreuses relations, je suis devenu un solitaire» I, 77-79. À cela s’ajoutent des calamités plus immédiates, telles la perte de ses biens et un malaise profond. Cette longue description prépare donc la lamentation qui suit et qui nous entraîne au cœur du problème. Dès le début de la deuxième tablette, l’auteur résume ainsi sa préoccupation centrale Où que je me tourne, c’est malheur sur malheur. Mon infortune ne fait que grandir et je ne peux obtenir justice. J’ai appelé mon dieu [le dieu personnel], mais il n’a pas montré son visage; j’ai prié ma déesse, mais elle n’a pas levé la tête» II, 2-5. Puis, après avoir reconnu l’inutilité de ses recours aux incantations, à la divination et à la magie, l’auteur entreprend d’élaborer la problématique qui va dominer tout le texte, celle du juste souffrant. Ce passage est évidemment crucial pour notre propos et j’en cite tous les extraits pertinents en écartant quelques redites et insistances superflues Comme un homme qui n’aurait pas apporté d’offrandes à son dieu ou qui n’aurait pas invoqué sa déesse à table, qui n’aurait pas incliné son visage et aurait ignoré les prosternations […], comme un homme qui serait devenu confus et aurait oublié son seigneur ou juré par son dieu à la légère en un serment solennel comme un tel homme je suis traité. Moi, pourtant, j’ai été fidèle à la supplication et à la prière; la prière était mon rempart et le sacrifice ma règle. […] Je croyais pourtant savoir que ces choses sont agréables au dieu! Mais ce qui semble correct pour soi-même peut être une offense pour le dieu, ce qui semble méprisable dans le cœur d’un homme peut sembler juste au dieu. Qui peut connaître la volonté des dieux dans le ciel? Qui peut comprendre les desseins des dieux du monde souterrain? Où les mortels ont-ils jamais appris la voie du dieu? Celui qui était vivant hier est mort aujourd’hui. Celui qui était abandonné à l’instant se retrouve soudain tout heureux. […] Dans la prospérité, ils songent à se hisser jusqu’aux cieux, dans l’adversité, ils redoutent la descente aux enfers. Je me suis inquiété de ces choses mais n’en saisis pas le sens» II, 12-48. L’argumentation de l’auteur se ramène à ceci je suis traité comme quelqu’un qui n’a pas honoré les dieux; or je les honore constamment; donc il y a un malentendu entre moi et les dieux et, par suite, je ne comprends pas bien ce qu’ils attendent de moi, ce qui de fait est le lot commun. Conclusion je ne comprends pas. Autrement dit il y a un problème grave, du moins qui entraîne des conséquences personnelles très graves, mais je ne détiens pas la réponse à ce problème car les attentes des dieux à mon endroit m’échappent et je n’ai aucun moyen de les connaître. Ainsi, l’auteur voit clairement sa situation les dieux l’abandonnent et il se retrouve dans l’infortune la plus totale, mais à aucun moment il ne se tourne contre les dieux pour se révolter contre leur traitement ou les accuser de quoi que ce soit; il reconnaît simplement que l’attitude religieuse habituelle ne donne pas les résultats attendus dans son cas, et cela l’amène à une seconde conclusion plus lourde mais tout à fait conséquente, à savoir que son attitude, bien que courante et même traditionnelle, ne correspond pas nécessairement aux exigences des dieux et qu’il n’a en fin de compte aucun moyen de s’assurer de ce que sont ces exigences. L’impasse est totale. Que faire? Quelle stratégie établir dans une situation où des vérités essentielles nous échappent? Suivons l’auteur pas à pas. Il semble bien acculé au fatalisme pur et simple et, de fait, il se contente, pendant toute la seconde moitié de la deuxième tablette, de reprendre le fil du récit de ses malheurs, rapportant à peu près tout ce qui lui arrive à des persécutions démoniaques et terminant sa longue tirade par un constat désespéré Mon mal dépasse les capacités de l’exorciste et les présages ont confondu le devin. L’exorciste n’a pu détecter la nature de mon malaise ni le devin pu fixer un terme à mon mal. Mon dieu n’est pas venu à mon secours en me prenant par la main et ma déesse ne m’a montré aucune pitié en marchant à mes côtés. La tombe est ouverte et le mobilier funéraire déjà prêt pour moi; avant même que je meure, ma lamentation s’achève. Tout le pays a dit de moi “Comme cet homme est brisé!”» II, 108-116. Jusqu’ici l’auteur n’ajoute rien à son argumentation, bien qu’il nous rende sa situation plus perceptible et ses malheurs plus présents. À mon sens, on franchit un pas décisif avec la troisième tablette. Dès le début, sans autre transition, il rapporte tout ce qui lui arrive à la colère de Marduk et avoue très clairement qu’il ne peut attendre de salut que de son dieu Sa main a pesé lourd sur moi, je ne peux la supporter. La terreur qu’il m’inspire est angoissante […]. Sa force […] porte une tornade [une inondation]. […] La maladie cruelle ne me quitte pas, […] égare mon esprit. Jour et nuit pareillement je gémis; dans les moments de veille et de sommeil, je me sens défait» III, 1-8. Mais, au moment où le juste semble toucher le fond du désespoir, une lueur apparaît par le biais de rêves prémonitoires; comme on le sait, ces rêves ont valeur divinatoire et sont envoyés par les dieux. Le premier est trop obscur pour être interprété et le second se réduit à une cérémonie de purification et d’incantation iii, 21-28. L’auteur qui semblait avoir renoncé aux pratiques magiques et exorcistiques reprend pied grâce à elles. On est ainsi prêt pour le troisième rêve qui, lui, me paraît parfaitement transparent d’abord, une sorte de déesse lui apporte des mots de consolation, puis, un prêtre vient pratiquer une cérémonie incantatoire devant le fidèle et conclut par ces mots Marduk m’a envoyé. À Subsi-mesre-sakkan [l’auteur], j’ai apporté la prospérité, des mains pures de Marduk, j’apporte la prospérité» III, 42-44. L’auteur ajoute aussitôt foi au message divin Ainsi Marduk m’a confié aux mains de ce ministre. Dès la levée du jour, il a envoyé son message et montré des présages favorables aux gens de mon entourage. Dans la maladie […]; ma maladie cessa brusquement et mes chaînes furent brisées» III, 45-49. Ces signes de délivrance opèrent comme par magie et le reste de la troisième tablette se passe à libérer progressivement le fidèle de tous les démons et de tous les maux qui l’affligeaient. On se retrouve donc dans des descriptions qui rappellent les rituels d’exorcisme et les prières qui les accompagnent. Il n’y a vraiment rien à chercher de ce côté pour nous. Quant à la quatrième tablette, qui est loin d’être établie de façon incontestable, elle peut se ramener à une action de grâces à Marduk qui n’ajoute rien non plus à l’argumentation de base de l’auteur. Il vaut sans doute mieux reporter tout commentaire général après l’examen de notre dernier texte. Il est toutefois évident que la réflexion du juste souffrant est demeurée dans des limites très restreintes et que cela devrait tout naturellement nous amener à nous demander ce qui rend si difficile, pour un juste souffrant de Mésopotamie, de concevoir une réflexion radicale sur la justice divine et le principe de rétribution. La Théodicée babylonienne. Ce texte, parfois intitulé le Dialogue acrostiche et plus souvent la Théodicée babylonienne, est notre troisième et dernier témoin de la problématique du juste souffrant. Il est habituellement daté un peu plus tardivement que les autres, quelque part entre -1000 et -750, mais il demeure indéniablement un des grands textes canoniques de la sagesse mésopotamienne, à l’égal de tous les autres. Il se composait originellement de 27 strophes de 11 vers chacune, mais il ne nous reste que les 8 premières et les 6 dernières strophes, ce qui nous condamne à une appréciation moins assurée de l’ensemble. Reste que le texte est sans surprise et assurément très homogène si l’on se fie à la rigueur de sa construction formelle et à la progression quasi systématique que laisse entrevoir son argumentation subsistante. Les éditions utilisées sont les mêmes que pour le texte précédent W. G. Lambert, R. D. Biggs dans J. B. Pritchard, et J. Lévêque — avec beaucoup de circonspection. Commençons par cerner le format général du texte. L’ensemble constitue un dialogue soutenu entre le juste souffrant et un de ses amis, chaque strophe représentant de façon alternée l’intervention de l’un des protagonistes. Tout au long du texte, les amis débattent de façon extrêmement attentive et respectueuse, ce qui donne une certaine impression de quête méthodique de la vérité et hausse ainsi le texte au plus haut niveau dans toute la littérature du genre. En outre, il est vite évident que le fait de proposer un dialogue entre deux amis permet à l’auteur, tout comme dans le Livre de Job, de proposer deux argumentations opposées et de les pousser au bout de leur logique d’un côté, il y a le juste souffrant, un prêtre incantateur affligé par toutes sortes de souffrances et de malheurs, qui est tenté par le pessimisme et même un certain scepticisme assez radical; de l’autre, son ami, un sage traditionnel, qui prétend se porter à la défense de la théologie» mésopotamienne établie que son compère met à mal. Mais comme on va le voir, le parallèle entre Job et notre serviteur souffrant ne s’arrête pas là, et les commentateurs s’entendent généralement pour déceler une filiation très nette entre le Dialogue acrostiche et le Livre de Job. Il vaut donc la peine de l’analyser de très près. À la première strophe, le juste souffrant commence par ancrer son plaidoyer dans sa situation personnelle. C’est un enfant tard venu qui par surcroît a perdu très vite ses parents et a dû vivre sans soutien ni protection. Il se confie donc à son très sage ami et en attend réconfort et conseil Où trouver le conseiller à qui confier ma souffrance? Je suis réduit à néant; l’angoisse m’a assailli» vers 6-8. À la deuxième strophe, le confident se contente de le ramener à la raison en lui enjoignant à ne pas s’appesantir sur ses malheurs vers 12-15 et en considérant que sa situation n’a rien d’exceptionnel ni de si défavorable vers 16-20. Naturellement, les strophes sont courtes et les arguments très condensés, parfois sans lien détectable entre eux; le genre utilisé contraint l’auteur à une approche parfois impressionniste. L’ami conclut ses remarques en faisant un saut important qui résume sans doute tout le débat à ses yeux Celui qui se tourne vers son dieu comme vers un ange protecteur, l’homme humble qui craint sa déesse atteindra la prospérité» vers 21-22. Bref, tout se ramène au principe de rétribution car les dieux peuvent tout pour leur fidèle. Mais l’affligé s’estime incompris et aspire à être entendu d’une autre oreille vers 25-26. La troisième strophe marque une surenchère importante dans la description de ses malheurs Mon corps est une ruine, la maigreur m’assombrit, mon succès s’est envolé, mon assurance est disparue. Ma force s’est affaiblie, ma prospérité n’est plus, mélancolie et plainte ont jeté un masque douloureux sur mon visage» vers 27-30. La plainte s’achève dans un constat amer Comment retrouver une vie heureuse? Je ne vois pas d’issue» vers 33. On peut sous-entendre ici que les dieux ne peuvent plus rien pour le juste souffrant mais, au stade actuel, ils ne sont même pas mentionnés; à mon sens, c’est ce silence même qui est significatif. À la quatrième strophe, le sage reprend à nouveau son ami et le semonce respectueusement; le texte est lacunaire mais le sens général apparaît tout de même assez clairement si tu es juste et pieux, ton dieu prendra pitié et t’accordera ce que tu souhaites. En fin de compte, les strophes 3 et 4 ne sont que la reprise amplifiée des strophes 1 et 2 alors que l’affligé semble ne plus rien attendre des dieux, son ami le reprend et lui signifie qu’il faut au contraire tout attendre d’eux. Les attitudes étant ainsi polarisées, il reste à en rendre compte. La véritable argumentation peut commencer. Le premier argument du juste souffrant, à la cinquième strophe, est déjà radical et de niveau très général le spectacle de la nature et de la société contredit cette croyance en la justice rétributive des dieux. La concision de l’auteur est admirable L’onagre, l’âne sauvage, qui se rassasie de […], a-t-il jamais prêté attention à celui qui rend les oracles infaillibles des dieux? Le lion féroce qui dévore toujours les meilleures parts de viande, a-t-il jamais apporté l’offrande de farine pour apaiser la colère de la déesse? […] Le nouveau riche qui a décuplé ses richesses, a-t-il jamais pesé de l’or précieux à la déesse Mami? [Ai-je] jamais refusé d’amener des offrandes? J’ai prié mon dieu et j’ai béni les sacrifices que j’apportais sans cesse à ma déesse» vers 48-55. L’ami essaie de réfuter cet argument par un contre-argument classique et de portée tout aussi générale on ne connaît pas les plans divins et on ne peut donc juger la manière dont les dieux rétribuent; mais le développement concret de cet argument fait problème, car on voit bien que le sage ne se situe pas sur le même plan que l’affligé du fait qu’il consent à ne pas comprendre ce qui se passe et à reporter les rétributions dans un avenir incertain. Le texte mérite d’être cité; il s’adresse d’abord au palmier, merveille de richesse et de résistance Tu es aussi stable que la terre, mais les plans des dieux sont lointains [inscrutables]. Regarde l’âne sauvage sur la steppe la flèche atteindra celui qui parcourt les champs. Considère, veux-tu, le lion que tu as mentionné, l’ennemi du bétail à cause du crime qu’il a commis, la fosse l’attend. Le nouveau riche qui empile les richesses, il sera brûlé au lieu désigné par le roi et finira prématurément. Désires-tu suivre le chemin que ceux-là ont suivi? Recherche plutôt la récompense durable de ton dieu» vers 58-66. La septième strophe complète l’argument avancé dans la cinquième et nous ramène au vrai problème du juste souffrant non seulement les méchants ne sont pas punis pour leurs crimes, mais même les bons sont châtiés en dépit de leur vertu. On arrive ici au cœur du problème Ceux qui négligent leur dieu connaissent la prospérité, tandis que ceux qui prient leur déesse sont appauvris et dépossédés. Dans ma jeunesse, j’ai cherché à suivre la volonté de mon dieu; dans la prière et les supplications j’ai recherché ma déesse. Mais j’ai porté comme un joug un service sans profit. Mon dieu a décrété pour moi le dénuement plutôt que la richesse. Un infirme me surclasse, un médiocre passe devant moi; la crapule obtient des promotions tandis que je suis abaissé» vers 70-77. Ainsi, pour la première fois, le principe de rétribution est contesté radicalement dans une argumentation condensée et complète. Les dieux sont sur la sellette. L’auteur ne dramatise pas, il ne se révolte pas, il ne se plaint même pas il analyse froidement la situation et se pose calmement en critique de l’absolutisme religieux. L’embarras du confident dans la huitième strophe me semble manifeste malgré les importantes lacunes du texte. Pour la première fois, il accuse son interlocuteur de méchanceté et de sacrilège et tombe dans l’argumentation ad hominem Mon ami juste et savant, tes pensées sont perverses. Tu es devenu injuste et tu blasphèmes contre les desseins divins. Dans ton esprit tu songes à rejeter les décrets des dieux» vers 78-80. Le reste de la strophe est très mutilé, mais on croit comprendre qu’alors que précédemment le traditionaliste avait joué sur l’inscrutabilité des plans divins, il les tient maintenant pour clairs et dominants. Les fragments les moins illisibles affirment Les plans divins […] comme au centre du monde. […] Saisir les intentions divines. […] Leurs raisons nous sont proches» vers 82-87. La discussion s’interrompt brutalement ici. Entre la neuvième et la vingt-deuxième strophe, il ne reste que des lambeaux de texte très difficiles à situer. Le peu qui reste donne de plus en plus l’impression d’un dialogue de sourds. À la douzième strophe, l’ami évoque les bienfaits d’une vie de piété, entre les mains d’un dieu, tandis que l’affligé rétorque, à la treizième, qu’il n’aspire plus qu’à une vie retirée et même errante Je vais quitter ma maison. […] Je renonce à toute propriété. […] Je vais délaisser le culte de mon dieu [le dieu personnel] et me libérer de tous ses rites. […] Je vais prendre la route et m’en aller errer au loin. […] Comme un voleur je vais rôder à travers le pays. J’irai de maison en maison et soulagerai ma faim; affamé, je chercherai partout et je courrai à travers les rues» vers 133-141. Ce qui s’achève sur ces simples mots Le bonheur est loin…» vers 143. Naturellement, une attitude aussi radicale et même désespérée est considérée comme déraisonnable par le traditionaliste strophe 14 et surtout 20, qui ne cède pas d’un pouce sur sa foi fondamentale en la rétribution divine. Lorsque la discussion suivie reprend à la vingt-deuxième strophe, l’ami semble en voie de nuancer sa position de départ. Il commence par affirmer que le méchant finit toujours par être puni mais semble plus circonspect en ce qui concerne la récompense du juste À moins de te conformer à la volonté de ton dieu, comment peux-tu atteindre le succès? Celui qui se soumet au joug de son dieu ne manque jamais de nourriture, même si elle n’est pas abondante. Recherche le souffle favorable de ton dieu et ce que tu as perdu sur un an te sera compensé en un instant» vers 239-242. Mais cette concession paraît bien mince et ne semble pas modifier le moins du monde le sombre cours des pensées du juste souffrant. Les déclarations de la strophe 23 semblent sans appel Je regarde partout autour de moi mais on nage dans le désordre et la confusion. Les dieux ne barrent même pas la route aux démons» vers 243-244. Et plus clairement encore Qu’ai-je gagné à me prosterner devant les dieux? Je dois encore m’humilier devant les gens de rien que je croise; les riches et opulents me traitent avec mépris, comme un homme de rien» vers 251-253. À la vingt-quatrième strophe, le traditionaliste revient avec insistance sur l’inscrutabilité des décrets divins et en tire une interprétation assez arbitraire qui le conforte dans sa position pourquoi, en effet, l’incompréhension des hommes donnerait-elle une plus-value aux rétributions divines, et comment, dès lors, peut-on prétendre juger dans une perspective humaine si elles seront justes ou non, avantageuses ou non? La strophe suivante est sans lien détectable avec la précédente. Le juste souffrant insiste cette fois sur un aspect négligé du débat peu importe que le riche et le puissant soient des gens de mérite ou soient même favorisés par les dieux, ce qui importe c’est leur statut et la considération qu’il leur confère. Le sens de l’argument est clair et montre bien que les choses de ce monde ne dépendent pas des dieux autant que le traditionaliste se plaît à le croire On fait grand cas des paroles d’un puissant qui est familier de la violence ou du meurtre, mais on rabaisse le faible qui n’est coupable de rien. On accrédite la position du méchant qui déteste la vérité, mais on écarte l’honnête homme qui se conforme à la volonté divine» vers 267-270. Devant cet argument somme toute bien connu et assez peu dérangeant pour un absolutiste convaincu, la réplique devrait être simple et sans équivoque même si nous ne saisissons pas toujours le cours du destin, il finit toujours par frapper les impies. Mais on a l’impression ici que l’auteur cherche une conclusion acceptable aux deux parties, devant un débat qui s’annonce sans issue. C’est peut-être ce qui explique le virage inattendu de la vingt-sixième strophe. On se rappelle qu’à la vingt-deuxième l’ami commençait à en rabattre sur la question de la rétribution positive, reconnaissant que les récompenses divines à l’endroit du juste ne sont pas toujours à la hauteur de sa vertu vers 239-240; or, cette fois, c’est sur la question de la rétribution négative qu’il en rabat, reconnaissant que les méchants ne subissent pas toujours le sort qu’on aimerait leur voir subir. À vrai dire, l’accord du traditionaliste face au juste souffrant est presque trop facile et sent un peu la connivence On se prononce solennellement en faveur d’un homme riche “C’est un roi, affirme-t-on, la richesse est de son côté!” Mais on maltraite un pauvre homme comme un voleur, on le calomnie et on complote pour le tuer, lui faisant subir tous les torts comme un criminel parce qu’il ne jouit d’aucune protection» vers 281-285. Mais il faut voir à quel prix une telle entente inespérée est acquise. Il suffit d’analyser la strophe pour se rendre compte que l’argument du traditionaliste repose sur une croyance bien ancrée chez les Mésopotamiens et que cette croyance est reprise par lui sans le moindre esprit critique [Les dieux] ont gratifié l’humanité d’un langage retors. Ils l’ont dotée pour toujours non de la vérité mais du mensonge» vers 279-280. À la suite de cette concession tout de même assez massive, peut-être le juste souffrant a-t-il enfin l’impression d’être compris et peut-être reprend-il quelque peu espoir. C’est ce qu’exprime en tout cas assez clairement la vingt-septième et dernière strophe Tu es bon, mon ami; supporte ma plainte. Aide-moi, vois ma détresse, reconnais mon accablement. Moi, bien que soumis, juste et suppliant, je n’ai reçu ni aide ni secours, à aucun moment» vers 287-290. Puis, à la fin Que le dieu qui m’a abandonné m’accorde son aide. Que la déesse qui m’a abandonné me prenne en pitié» vers 295-296. Il convient de bien montrer, pour terminer notre analyse, ce que cette conclusion a de surprenant et même de déconcertant. Il faut commencer par reconnaître que le juste souffrant, à la dernière strophe, ne donne pas explicitement son accord à son ami, mais qu’il se contente de trouver quelque motif de réconfort dans ses paroles et de reprendre quelque peu espoir face aux dieux qui l’ont délaissé. Faut-il comprendre qu’il se réjouit de l’entente commune sur la position qu’il a émise à la vingt-cinquième strophe et que l’ami corrobore à la suivante? Or cette position n’a rien de si réconfortant puisqu’elle revient à affirmer que la loi du plus fort l’emporte généralement et que les gens injustes et impies échappent au châtiment attendu dans la mesure où leur richesse et leur pouvoir les mettent à l’abri des lois et même de la rétribution divine. Ce qui achève de nous confondre, c’est l’argument que l’ami sert au juste souffrant pour fonder leur commun accord si les hommes sont méchants et retors, c’est que les dieux les ont ainsi faits. Au scepticisme du juste souffrant s’ajoute maintenant le fatalisme du traditionaliste. Mais dès lors, comment croire que des dieux qui ont permis et même mis en place la méchanceté humaine puissent ensuite la punir? À mon sens, le débat tourne ici à la confusion les dieux doivent assumer la double tâche de maintenir la justice et de créer des hommes en les destinant à être injustes. Ici, deux destins s’entrechoquent et les dieux sont menacés des pires incohérences par des humains qui ne savent plus comment rendre compte de leur condition de vie et de leur croyance religieuse. Ainsi, d’un côté, si le juste souffrant a persisté dans sa mise en question du principe de rétribution et dans son constat tragique de l’abandon des dieux en dépit de sa piété et de sa vertu, il reste qu’il ne trouve rien de mieux à faire, au bout du compte, que d’implorer l’aide divine qui semble bien représenter sa seule chance de salut; mais, de l’autre côté, celui qui avait cherché à maintenir le principe d’une justice rétributive des dieux contre vents et marées finit à son tour par mettre le doigt sur la difficulté la plus fondamentale de tout ce débat et par reconnaître bien malgré lui que l’être humain, tel qu’il a été créé par les dieux, n’a aucun droit à la justice divine mais doit au mieux se contenter de quêter la grâce qui le sauvera malgré sa nature de pécheur et son incompréhension des desseins divins. Évidemment, cette notion de grâce est à peine effleurée dans le texte et cela n’a rien pour nous surprendre, puisque nous savons que la relation fondamentale de l’homme mésopotamien à son dieu n’en est pas une de confiance aveugle ni d’amour inconditionnel. Mais j’estime tout de même que la logique de l’argumentation conduit bon gré mal gré dans cette direction en raison même de la problématique mise en place. Si l’homme est foncièrement un pécheur, par destination divine, et si les plans marqués par le destin ou par les dieux lui échappent sans recours, que lui reste-t-il sinon l’humble attente et la supplication? Car derrière ces deux admissions décisives, il s’en cache une troisième plus décisive encore et qui est à la racine de l’absolutisme religieux, à savoir que ce sont les dieux et les dieux seuls qui mènent le jeu et que, même s’il semble absurde de croire en leur sollicitude bienveillante, c’est la seule issue qui reste au croyant de par la construction même qu’il a mise en place. Si les dieux ont créé l’homme pécheur, pourquoi voudraient-ils le sauver? Par surcroît, si l’homme ne comprend rien à leur justice rétributive, pourquoi se condamnerait-il à une attente sans espoir? Et en dernière analyse, si le croyant est conscient de n’avoir aucune autre possibilité de salut et de bonheur que par l’aide gracieuse des dieux, pourquoi maintient-il une construction qu’il a lui-même mise en place et qui le condamne à l’impuissance du pécheur, à l’incompréhension du croyant et au pessimisme fataliste ou au scepticisme désespéré qui sont les deux seules positions théologiques» possibles selon le texte? Au bout de notre examen de l’Épopée de Gilgamesh*, nous avons été contraints de reconnaître que l’absolutisme héroïque constituait une possibilité bien réelle de l’expérience mésopotamienne même si ce choix nous est apparu comme inéluctablement voué à l’échec, par la construction même de la situation et la logique profonde de son développement; ce héros n’aboutissait pas à la gloire qu’il avait convoitée, sinon une gloire tragique, acquise au prix de la défaite et du malheur, et revendiquée au-delà de toute raison et par la seule volonté du héros d’être reconnu inconditionnellement et par-delà sa déchéance. Dans le cas du héros de l’absolutisme religieux, la construction est analogue et le dénouement tout à fait comparable. Le juste souffrant est ce sage qui conçoit le projet proprement héroïque de revendiquer sa vertu tout comme Gilgamesh revendique honneur et gloire et qui veut forcer les dieux à le reconnaître non pas gracieusement et arbitrairement mais bien pour son mérite inconditionnel. Tout se passe donc comme si la vertu devait porter sa récompense en elle-même et qu’il était possible de dépasser son statut de pécheur qui attend tout de la grâce divine, et d’humain qui ne comprend pas les plans divins sur son destin. Or, bien sûr, un tel projet est par principe voué à l’échec, puisque la vertu ne peut être récompensée que par les dieux dans le cadre de l’absolutisme religieux et que le jugement que le juste souffrant porte sur lui-même doit être entériné par les dieux pour avoir une valeur quelconque. À cet égard, le texte de la Théodicée babylonienne demeure d’une cohérence impeccable car, dans la dernière strophe, l’affligé persiste à clamer son innocence et sa vertu même s’il est forcé d’admettre qu’il attend une confirmation de tout cela de la part des dieux. Et tout comme il n’y a qu’un seul cas clair d’absolutisme héroïque Gilgamesh, il n’y a qu’un seul cas incontestable d’héroïsme dans l’absolutisme religieux le juste souffrant de la Théodicée babylonienne. Ces positions d’exception ne pourront être appréciées à leur juste valeur que dans le cadre de la vision du monde où elles ont pris naissance. Nous disposons maintenant de tous les éléments pour prendre une telle vue d’ensemble sur la sagesse ou le projet éthique mésopotamien, et c’est ce que je vais m’efforcer de faire en conclusion. Mais auparavant, je me propose, dans la courte section qui suit, de parachever mon enquête sur les sagesses du Proche-Orient asiatique et d’examiner de façon succincte ce que la civilisation syrienne en particulier est susceptible d’y apporter de nouveau. La conclusion pourra ensuite prendre valeur de bilan, puisqu’elle portera sur l’ensemble de la sagesse archaïque examinée dans ce livre et dans le livre précédent.Onsait qui l'on quitte, on ne sait pas qui l'on prend. La vertu, immuable, ne quitte pas l'homme avec la mort, elle retourne au nourrisson. Il est vraiment rare qu'on se quitte bien, car si on était bien, on ne se quitterait pas. mon cheri ne me quitte pas.
Qu'est-ce que l'amour ? L'échange de deux fantaisies Et le contact de deux épidermes Chamfort I Eh bien ! en vérité, les sots auront beau dire, Quand on n'a pas d'argent, c'est amusant d'écrire. Si c'est un passe-temps pour se désennuyer, Il vaut bien la bouillotte ; et, si c'est un métier, Peut-être qu'après tout ce n'en est pas un pire Que fille entretenue, avocat ou portier II J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas. III Eh bien ! Sachez-le donc, vous qui voulez sans cesse Mettre votre scalpel dans un couteau de bois Vous qui cherchez l'auteur à de certains endroits, Comme un amant heureux cherche, dans son ivresse Sur un billet d'amour les pleurs de sa maîtresse, Et rêve, en le lisant, au doux son de sa voix. IV Sachez-le, — c'est le cœur qui parle et qui soupire Lorsque la main écrit, — c'est le cœur qui se fond ; C'est le cœur qui s'étend, se découvre et respire Comme un gai pèlerin sur le sommet d'un mont Et puissiez-vous trouver, quand vous en voudrez rire À dépecer nos vers le plaisir qu'ils nous font ! V Qu'importe leur valeur ? La muse est toujours belle, Même pour l'insensé, même pour l'impuissant ; Car sa beauté pour nous, c'est notre amour pour elle. Mordez et croassez, corbeaux, battez de l'aile ; Le poète est au ciel, et lorsqu'en vous poussant Il vous y fait monter, c'est qu'il en redescend VI Allez, — exercez-vous, — débrouillez la quenouille, Essoufflez-vous à faire un bœuf d'une grenouille Avant de lire un livre, et de dire J'y crois ! Analysez la plaie, et fourrez-y les doigts ; Il faudra de tout temps que l'incrédule y fouille, Pour savoir si son Christ est monté sur la croix VII Eh, depuis quand un livre est-il donc autre chose Que le rêve d'un jour qu'on raconte un instant ; Un Oiseau qui gazouille et s'envole ; — une rose Qu'on respire et qu'on jette, et qui meurt en tombant ; — Un ami qu'on aborde, avec lequel on cause, Moitié lui répondant, et moitié l'écoutant ? VIII Aujourd'hui' par exemple, il plait à ma cervelle De rimer en sixains le conte que voici, Va-t-on le maltraiter et lui chercher querelle ? Est-ce sa faute, à lui, si je l'écris ainsi ? Byron, me direz-vous, m'a servi de modèle. Vous ne savez donc pas qu'il imitait Pulci ? IX Lisez les Italiens, vous verrez s'il les vole. Rien n'appartient à rien, tout appartient à tous. Il faut être ignorant comme un maître d'école Pour se flatter de dire une seule parole Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous. C'est imiter quelqu'un que de planter des choux. X Ah ! pauvre Laforêt, qui ne savais pas lire, Quels vigoureux soufflets ton nom seul a donnés Au peuple travailleur des discuteurs damnés ! Molière t'écoutait lorsqu'il venait d'écrire Quel mépris des humains dans le simple et gros rire Dont tu lui baptisais ses hardis nouveau-nés ! XI Il ne te lisait pas, dit-on, les vers d'Alceste ; Si je les avais faits, je te les aurais lus. L'esprit et les bons mots auraient été perdus ; Mais les meilleurs accords de l'instrument céleste Seraient allés au cœur comme ils en sont venus. J'aurais dit aux bavards du siècle A vous le reste XII Pourquoi donc les amants veillent-ils nuit et jour ? Pourquoi donc le poète aime-t-il sa souffrance ? Que demandent-ils donc tous les deux en retour ? Une larme, ô mon Dieu, voilà leur récompense ; Voilà pour eux le ciel ; la gloire et l'éloquence, Et par là le génie est semblable à l'amour. XIII Mon premier chant est fait. — Je viens de le relire. J'ai bien mal expliqué ce que je voulais dire ; Je n'ai pas dit un mot de ce que j'aurais dit Si j'avais fait un plan une heure avant d'écrire ; Je crève de dégoût, de rage et de dépit Je crois en vérité que j'ai fait de l'esprit XIV Deux sortes de roués existent sur la terre L'an, beau comme Satan, froid comme la vipère, Hautain, audacieux, plein d'imitation, Ne laissant palpiter sur son cœur solitaire Que l'écorce d'un homme et de la passion ; Faisant un manteau d'or à son ambition ; XV Corrompant sans plaisir, amoureux de lui-même, Et, pour s'aimer toujours, voulant toujours qu'on l'aime ; Regardant au soleil son ombre se mouvoir ; Dès qu'une source est pure, et que l'on peut s'y voir, Venant comme Narcisse y pencher son front blême, Et chercher la douleur pour s'en faire un miroir. XVI Son idéal, c'est lui -Quoi qu'il dise ou qu'il fasse, Il se regarde vivre, et s'écoute parler. Car il faut que demain on dise, quand il passe Cet homme que voilà, c'est Robert Lovelace Autour de ce mot-là le monde peut rouler ; Il est l'axe du monde, et lui permet d'aller. XV Avec lui ni procès, ni crainte, ni scandale. Il jette un drap mouillé sur son père qui râle ; Il rôde, en chuchotant, sur la pointe du pied. Un amant plus sincère, à la main plus loyale, Peut serrer une main trop fort, et l'effrayer ; Mais lui, n'ayez pas peur de lui, c'est son métier. XVIII Qui pourrait se vanter d'avoir surpris son âme ? L'étude de sa vie est d'en cacher le fond... On en parle, — on en pleure, — on en rit, qu'en voit on Quelques duels oubliés, quelques soupirs de femme, Quelque joyau de prix sur une épaule infâme, Quelque croix de bois noir sur un tombeau sans nom. XIX Mais comme tout se tait dès qu'il vient à paraître ! Clarisse l'aperçoit, et commence à souffrir. Comme il est beau ! brillants comme il s'annonce en maître ! Si Clarisse s'indigne et tarde à consentir, Il dira qu'il se tue-il se tuera peut-être ; — Mais Clarisse aime mieux le sauver, et mourir. XX C'est le roué sans cœur, le spectre à double face, A la patte de tigre, aux serres de vautour, Le roué sérieux qui n'eut jamais d'amour ; Méprisant la douleur comme la populace ; Disant au genre humain de lui laisser son jour- Et qui serait César, s'il n'était Lovelace XXI Ne lui demandez pas s'il est heureux ou non ; Il n'en sait rien lui-même, il est ce qu'il doit être. Il meurt silencieux, tel que Dieu l'a fait naître L'antilope aux yeux bleus est plus tendre peut-être Que le roi des forêts ; mais le lion répond Qu'il n'est pas antilope, et qu'il a nom lion. XXII Voilà l'homme d'un siècle, et l'étoile polaire Sur qui les écoliers fixent leurs yeux ardents, L'homme dont Robertson fera le commentaire, Qui donnera sa vie à lire à nos enfants Ses crimes noirciront un large bréviaire, Qui brûlera les mains et les cœurs de vingt ans. XXIII Quant au roué Français, au don Juan ordinaire, Ivre, riche, joyeux, raillant l'homme de pierre, Ne demandant partout qu'à trouver le vin bon, Bernant monsieur Dimanche, et disant à son père Qu'il serait mieux assis pour lui faire un sermon, C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont. XXIV Il en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé. XXV Un jeune homme est assis au bord d'une prairie, Pensif comme l'amour, beau comme le génie ; Sa maîtresse enivrée est prête à s'endormir. Il vient d'avoir vingt ans, son cœur vient de s'ouvrir. Rameau tremblant encor de l'arbre de la vie, Tombé, comme le Christ, pour aimer et souffrir XXVI Le voilà se noyant dans des larmes de femme, Devant cette nature aussi belle que lui ; Pressant le monde entier sur son cœur qui se pâme, Faible, et, comme le lierre, ayant besoin d'autrui ; Et ne le cachant pas, et suspendant son âme, Comme un luth éolien, aux lèvres de la Nuit. XXVII Le voilà demandant pourquoi son cœur soupire, Jurant, les yeux en pleurs, qu'il ne désire rien ; Caressant sa maîtresse, et des sons de sa lyre Egayant son sommeil comme un ange gardien ; Tendant sa coupe d'or à ceux qu'il voit sourire, Voulant voir leur bonheur pour y chercher le sien. XXVIII Le voilà, jeune et beau, sous le ciel de la France, Déjà riche à vingt ans comme un enfouisseur ; Portant sur la nature un cœur plein d'espérance, Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur ; Si candide et si frais que l'ange d'innocence Baiserait sur son front la beauté de son cœur XXIX Le voilà, regardez, devinez-lui sa vie. Quel sort peut-on prédire à cet enfant du ciel ? L'amour en l'approchant jure d'être éternel ; Le hasard pense à lui, — la sainte poésie Retourne en souriant sa coupe d'ambroisie Sur ses cheveux plus doux et plus blonds que le miel. XXX Ce palais, c'est le sien ; — le serf et la campagne Sont à lui ; — la forêt, le fleuve et la montagne Ont retenu son nom en écoutant l'écho. C'est à lui le village, et le pâle troupeau Des moines. — Quand il passe et traverse un hameau, Le bon ange du lieu se lève et l'accompagne. XXXI Quatre filles de prince ont demandé sa main. Sachez que s'il voulait la reine pour maîtresse, Et trois palais de plus, il les aurait demain ! Qu'un juif deviendrait chauve à compter sa richesse, Et qu'il pourrait jeter, sans que rien en paraisse Les blés de ses moissons aux oiseaux du chemin. XXXII Eh bien ! cet homme-là vivra dans les tavernes Entre deux charbonniers autour d'un poêle assis ; La poudre noircira sa barbe et ses sourcils ; Vous le verrez un jour, tremblant et les yeux ternes Venir dans son manteau dormir sous les lanternes, La face ensanglantée et les coudes noircis. XXXIII Vous le verrez sauter sur l'échelle dorée, Pour courir dans un bouge au sortir d'un boudoir, Portant sa lèvre ardente à la prostituée, Avant qu'à son balcon done Elvire éplorée, Dans la profonde nuit croyant encor le voir, Ait cessé d'agiter sa lampe et son mouchoir. XXXIV Vous le verrez, laquais pour une chambrière, Cachant sous ses habits son valet grelottant ; Vous le verrez, tranquille et froid comme une pierre, Pousser dans les ruisseaux le cadavre d'un père, Et laisser le vieillard traîner ses mains de sang Sur des murs chauds encor du viol de son enfant. XXXV Que direz-vous alors ? Ah ! vous croirez peut-être Que le monde a blessé ce cœur vaste et hautain, Que c'est quelque Lara qui se sent méconnaître, Que l'homme a mal jugé, qui sait ce qu'il peut être, Et qui, s'apercevant qu'il le serait en vain, Rend haine contre haine et dédain pour dédain. XXXVI Eh bien ! vous vous trompez. — Jamais personne au monde N'a pensé moins que lui qu'il c'`ait oublié. Jamais il n'a frappé sans qu'on ne lui réponde ; Jamais il n'a senti l'inconstance de l'onde, Et jamais il n'a vu se dresser sous son pié Le vivace serpent de la fausse amitié. XXXVII Que dis-je ? tel qu'il est, le monde l'aime encore ; Il n'a perdu chez lui ni ses biens ni son rang. Devant Dieu, devant tous, il s'assoit à son banc. Ce qu'il a fait de mal, personne ne l'ignore ; On connaît son génie, on l'admire, on l'honore. — Seulement, voyez-vous, cet homme, c'est don Juan. XXXVIII Oui, don Juan. Le voilà, ce nom que tout répète, Ce nom mystérieux que tout l'univers prend, Dont chacun vient parler, et que nul ne comprend ; Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête, Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand. XXXIX Insensé que je suis ! que fais-je ici moi-même ? Était-ce donc mon tour de leur parler de toi, Grande ombre, et d'où viens-tu pour tomber jusqu'à moi ? C'est qu'avec leurs horreurs, leur doute et leur blasphème Pas un d'eux ne t'aimait, don Juan ; et moi, je t'aime Comme le vieux Blondel aimait son pauvre roi. XL Oh ! qui me jettera sur ton coursier rapide ! Oh ! qui me prêtera le manteau voyageur, Pour te suivre en pleurant, candide corrupteur ! Qui me déroulera cette liste homicide, Cette liste d'amour si remplie et si vide, Et que ta main peuplait des oublis de ton cœur ! XLI Trois mille noms charmants ! Trois mille noms de femme ! Pas un qu'avec des pleurs tu n'aies balbutié ! Et ce foyer d'amour qui dévorait ton âme, Qui lorsque tu mourus, de tes veines de flamme Remonta dans le ciel comme un ange oublié, De ces trois mille amours pas un qui l'ait noyé ! XLII Elles t'aimaient pourtant, ces filles insensées Que sur ton cœur de fer tu pressas tour à tour ; Le vent qui t'emportait les avait traversées ; Elles t'aimaient, don Juan, ces pauvres délaissées Qui couvraient de baisers l'ombre de ton amour, Qui te donnaient leur vie, et qui n'avaient qu'un jour ! XLIII Mais toi, spectre énervé, toi, que faisais-tu d'elles ? Ah ! massacre et malheur ! tu les aimais aussi, Toi ! croyant toujours voir sur tes amours nouvelles Se lever le soleil de tes nuits éternelles, Te disant chaque soir Peut-être le voici Et l'attendant toujours, et vieillissant ainsi ! XLIV Demandant aux forêts, à la mer, à la plaine, Aux brises du matin, à toute heure, à tout lieu, La femme de ton âme et de ton premier vœu ! Prenant pour fiancée un rêve, une ombre vaine, Et fouillant dans le cœur d'une hécatombe humaine, Prêtre désespéré, pour y chercher ton Dieu. XLV Et que voulais-tu donc ?-Voilà ce que le monde Au bout de trois cents ans demande encor tout bas Le sphinx aux yeux perçants attend qu'on lui réponde Ils savent compter l'heure, et que leur terre est ronde Ils marchent dans leur ciel sur le bout d'un compas' Mais ce que tu voulais, ils ne le savent pas. XLVI Quelle est donc, disent-ils,. cette femme inconnue, Qui seule eût mis la main au frein de son coursier ? Qu'il appelait toujours et qui n'est pas venue ? Où l'avait-il trouvée ? où l'avait-il perdue ? Et quel nœud si puissant avait su les lier, Que, n'ayant pu venir, il n'ait pu l'oublier ? XLVII N'en était-il pas une, ou plus noble, ou plus belle, Parmi tant de beautés, qui, de loin ou de près, De son vague idéal eût du moins quelques traits ? Que ne la gardait-il ! qu'on nous dise laquelle. Toutes lui ressemblaient, — ce n'était jamais elle, Toutes lui ressemblaient, don Juan, et tu marchais ! XLVIII Tu ne t'es pas lassé de parcourir la terre ! Ce vain fantôme, à qui Dieu t'avait envoyé, Tu n'en as pas brisé la forme sous ton pied ! Tu n'es pas remonté, comme l'aigle à son aire Sans avoir sa pâture, ou comme le tonnerre Dans sa nue aux flancs d'or, sans avoir foudroyé ! XLIX Tu n'as jamais médit de ce monde stupide Qui te dévisageait d'un regard hébété ; Tu l'as vu, tel qu'il est, dans sa difformité ; Et tu montais toujours cette montagne aride, Et tu suçais toujours, plus jeune et plus aride, Les mamelles d'airain de la Réalité. L Et la vierge aux yeux bleus, sur la souple ottomane, Dans ses bras parfumés te berçait mollement ; De la fille de roi jusqu'à la paysanne Tu ne méprisais rien, même la courtisane, À qui tu disputais son misérable amant ; Mineur, qui dans un puits cherchais un diamant. LI Tu parcourais Madrid, Paris, Naple et Florence ; Grand seigneur aux palais, voleur aux carrefours ; Ne comptant ni l'argent, ni les nuits, ni les jours ; Apprenant du passant à chanter sa romance ; Ne demandant à Dieu, pour aimer l'existence, Que ton large horizon et tes larges amours. LII Tu retrouvais partout la vérité hideuse, Jamais ce qu'ici-bas cherchaient tes vœux ardents, Partout l'hydre éternel qui te montrait les dents ; Et poursuivant toujours ta vie aventureuse, Regardant sous tes pieds cette mer orageuse, Tu te disais tout bas Ma perle est là dedans. LIII Tu mourus plein d'espoir dans ta route infinie, Et te souciant peu de laisser ici-bas Des larmes et du sang aux traces de tes pas. Plus vaste que le ciel et plus grand que la vie, Tu perdis ta beauté, ta gloire et ton génie Pour un être impossible, et qui n'existait pas. LIV Et le jour que parut le convive de pierre, Tu vins à sa rencontre, et lui tendis la main ; Tu tombas foudroyé sur ton dernier festin Symbole merveilleux de l'homme sur la terre, Cherchant de ta main gauche à soulever ton verre Abandonnant ta droite à celle du Destin ! LV Maintenant, c'est à toi, lecteur, de reconnaître Dans quel gouffre sans fond peut descendre ici-bas Le rêveur insensé qui voudrait d'un tel maître. Je ne dirai qu'un mot, et tu le comprendras Ce que don Juan aimait, Hassan l'aimait peut-être ; Ce que don Juan cherchait, Hassan n'y croyait - Chant deuxième Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de MussetA quoi passer la nuit quand on soupe en carême ? Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis. Quels entretiens choisir, honnêtes et permis, Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ? RODOLPHE Parlons de nos amours ; la joie et la beauté Sont mes dieux les plus chers, après la liberté. Ébauchons, en trinquant, une joyeuse idylle. Par les bois et les prés, les bergers de Virgile Fêtaient la poésie à toute heure, en tout lieu ; Ainsi chante au soleil la cigale-dorée. D'une voix plus modeste, au hasard inspirée, Nous, comme le grillon, chantons au coin du feu. ALBERT Faisons ce qui te plaît. Parfois, en cette vie, Une chanson nous berce et nous aide à souffrir, Et, si nous offensons l'antique poésie, Son ombre même est douce à qui la sait chérir. RODOLPHE Rosalie est le nom de la brune fillette Dont l'inconstant hasard m'a fait maître et seigneur. Son nom fait mon délice, et, quand je le répète, Je le sens, chaque fois, mieux gravé dans mon coeur. ALBERT Je ne puis sur ce ton parler de mon amie. Bien que son nom aussi soit doux à prononcer, J e ne saurais sans honte à tel point l'offenser, Et dire, en un seul mot, le secret de ma vie. RODOLPHE Que la fortune abonde en caprices charmants Dès nos premiers regards nous devînmes amants. C'était un mardi gras dans une mascarade ; Nous soupions ; - la Folie agita ses grelots, Et notre amour naissant sortit d'une rasade, Comme autrefois Vénus de l'écume des flots. ALBERT Quels mystères profonds dans l'humaine misère ! Quand, sous les marronniers, à côté de sa mère, Je la vis, à pas lents, entrer si doucement Son front était si pur, son regard si tranquille ! , Le ciel m'en est témoin, dès le premier moment, Je compris que l'aimer était peine inutile ; Et cependant mon coeur prit un amer plaisir À sentir qu'il aimait et qu'il allait souffrir ! RODOLPHE Depuis qu'à mon chevet rit cette tête folle, Elle en chasse à la fois le sommeil et l'ennui ; Au bruit de nos baisers le temps joyeux s'envole, Et notre lit de fleurs n'a pas encore un pli. ALBERT Depuis que dans ses yeux ma peine a pris naissance, Nul ne sait le tourment dont je suis déchiré. Elle-même l'ignore, - et ma seule espérance Est qu'elle le devine un jour, quand j'en mourrai. RODOLPHE Quand mon enchanteresse entr'ouvre sa paupière, Sombre comme la nuit, pur comme la lumière, Sur l'émail de ses yeux brille un noir diamant. ALBERT Comme sur une fleur une goutte de pluie, Comme une pâle étoile au fond du firmament, Ainsi brille en tremblant le regard de ma vie. RODOLPHE Son front n'est pas plus grand que celui de Vénus. Par un noeud de ruban deux bandeaux retenus L'entourent mollement d'une fraîche auréole ; Et, lorsqu'au pied du lit tombent ses longs cheveux, On croirait voir, le soir, sur ses flancs amoureux, Se dérouler gaiement la mantille espagnole. ALBERT Ce bonheur à mes yeux n'a pas été donné De voir jamais ainsi la tête bien-aimée. Le chaste sanctuaire où siège sa pensée D'un diadème d'or est toujours couronné. RODOLPHE Voyez-la, le matin, qui gazouille et sautille ; Son coeur est un oiseau, - sa bouche est une fleur. C'est là qu'il faut saisir cette indolente fille, Et, sur la pourpre vive où le rire pétille, De son souffle enivrant respirer la fraîcheur. ALBERT Une fois seulement, j'étais le soir près d'elle ; Le sommeil lui venait et la rendait plus belle ; Elle pencha vers moi son front plein de langueur, Et, comme on voit s'ouvrir une rose endormie, Dans un faible soupir, des lèvres de ma mie, Je sentis s'exhaler le parfum de son coeur. RODOLPHE Je voudrais voir qu'un jour ma belle dégourdie, Au cabaret voisin de champagne étourdie, S'en vînt, en jupon court, se glisser dans tes bras. Qu'adviendrait-il alors de ta mélancolie ? Car enfin toute chose est possible ici-bas. ALBERT Si le profond regard de ma chère maîtresse Un instant par hasard s'arrêtait sur le tien, Qu'adviendrait-il alors de cette folle ivresse ? Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien. RODOLPHE Non, l'amour qui se tait n'est qu'une rêverie. Le silence est la mort, et l'amour est la vie ; Et c'est un vieux mensonge à plaisir inventé, Que de croire au bonheur hors, de la volupté ! Je ne puis partager ni plaindre ta souffrance Le hasard est là-haut pour les audacieux ; Et celui dont la crainte a tué l'espérance Mérite son malheur et fait injure aux dieux. ALBERT Non, quand leur âme immense entra dans la nature, Les dieux n'ont pas tout dit à la matière impure Qui reçut dans ses flancs leur forme et leur beauté. C'est une vision que la réalité. Non, des flacons brisés, quelques vaines paroles Qu'on prononce au hasard et qu'on croit échanger, Entre deux froids baisers quelques rires frivoles, Et d'un être inconnu le contact passager, Non, ce n'est pas l'amour, ce n'est pas même un rêve, Et la satiété, qui succède au désir, Amène un tel dégoût quand le coeur se soulève, Que je ne sais, au fond, si c'est peine ou plaisir. RODOLPHE Est-ce peine ou plaisir, une alcôve bien close, Et le punch allumé, quand il fait mauvais temps ? Est-ce peine ou plaisir, l'incarnat de la rose, La blancheur de l'albâtre et l'odeur du printemps ? Quand la réalité ne serait qu'une image, Et le contour léger des choses d'ici-bas, Me préserve le ciel d'en savoir davantage ! Le masque est si charmant, que j'ai peur du visage, Et même en carnaval je n'y toucherais pas. ALBERT Une larme en dit plus que tu n'en pourrais dire. RODOLPHE Une larme a son prix, c'est la soeur d'un sourire. Avec deux yeux bavards parfois j'aime à jaser ; Mais le seul vrai langage au monde est un baiser. ALBERT Ainsi donc, à ton gré dépense ta paresse. O mon pauvre secret ! que nos chagrins sont doux ! RODOLPHE Ainsi donc, à ton gré promène ta tristesse. O mes pauvres soupers ! comme on médit de vous ! ALBERT Prends garde seulement que ta belle étourdie Dans quelque honnête ennui ne perde sa gaieté. RODOLPHE Prends garde seulement que ta rose endormie Ne trouve un papillon quelque beau soir d'été. ALBERT Des premiers feux du jour j'aperçois la lumière. RODOLPHE Laissons notre dispute et vidons notre verre. Nous aimons, c'est assez, chacun à sa façon. J'en ai connu plus d'une, et j'en sais la chanson. Le droit est au plus fort, en amour comme en guerre, Et la femme qu'on aime aura toujours Poèmes de Alfred de MussetCitations de Alfred de Musset
LaMortEnPoemes Je ne vous quitte pas.. - Armand Voss. Si vous prenez la peine d'écouter dans le courant d'air de cette église, vous pourrez entendre ma voix qui vous dit : « Ne soyez pas triste, ne pleurez plus mon départ, où je me trouve maintenant, je suis bien ». Entouré de l'amour de ceux qui m'ont précédé, je ne souffre plus
poème 1Je ne veux pas souffrir du doute, Ni que tu m'épargnes, ni même Que, concevant combien je t'aime, Tu m'accompagnes sur ma route. Quels efforts pourraient comprimer Ton ennui, ton désir, tes voeux ? Si quelqu'un te plaît, va l'aimer ! Aborde ces yeux, ces cheveux, Dévaste ce nouveau visage, Goûte ce coeur riant ou sage, Cours vers ton allègre espérance ! Tu connaîtras la différence De la feinte et de la paresse D'avec mon incessante ivresse ! - Un jour j'aurai ta préférence. Il n'est pour moi d'autre rivale Qu'une ardeur à la mienne égale ! Qu'importe à mon coeur qui t'imprègne De sa tendre et secrète rage Qu'une femme que je dédaigne Puisse te plaire davantage !Poème de l'amour Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles Citations de Anna de Brancovan, comtesse de NoaillesPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 339 votesLes poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z