Noustenterons ici de faire un résumé des causes et des conséquences de la guerre d'Algérie, conflit qui eu lieu de 1954 à 1962 désignant la guerre d'indépendance de l'Algérie, appelée aussi Guerre de libération nationale. Historiquement, l'Algérie a été un territoire à part entiÚre pour l'Empire colonial français.
Le 18 mars 1962, il y a soixante ans, les autoritĂ©s françaises et une dĂ©lĂ©gation du Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne GPRA entraient dans lâhistoire en signant les accords dâĂvian. Ils mettaient fin Ă 132 annĂ©es de prĂ©sence coloniale française en AlgĂ©rie et Ă une des guerres les plus fĂ©roces que le continent africain a connues au XXe siĂšcle. Ces accords Ă©taient lâaboutissement de dix-huit mois de pourparlers secrets et de compromis entre nĂ©gociateurs français et algĂ©riens. Article Premier Il sera mis fin aux opĂ©rations militaires et Ă toute action armĂ©e sur lâensemble du territoire algĂ©rien le 19 mars 1962, Ă 12 heuresâŠ. Article 2 Les deux parties sâengagent Ă interdireâŠArticle 3 Les forces combattantes du FLN⊠»Ainsi dĂ©bute le texte des accords dâĂvian, signĂ©s le 18 mars 1962, il y a soixante ans, au terme de longues et difficiles nĂ©gociations par les ministres du gouvernement français et les reprĂ©sentants du Front de libĂ©ration nationale FLN algĂ©rien. Le document de quatre-vingt-treize feuillets, divisĂ© en deux parties et sept sous-parties, comprend un accord de cessez-le-feu, et plusieurs dĂ©clarations politiques relatives Ă lâavenir de lâAlgĂ©rie et des relations la petite histoire, le 18 mars 1962 Ă©tait un dimanche, et la cĂ©rĂ©monie de signature des accords a traĂźnĂ© en longueur au bord du lac LĂ©man, car les AlgĂ©riens avaient tenu Ă parapher toutes les pages du document, obligeant leurs homologues français Ă faire de signature de ces accords Ă©tait en effet une victoire Ă©clatante pour les nĂ©gociateurs algĂ©riens pour qui elle reprĂ©sentait la fin de 132 annĂ©es de colonisation. Ces accords mirent aussi fin Ă sept ans et demi d'une guerre de libĂ©ration qui fut sanglante et coĂ»teuse pour les deux camps, et prĂ©parĂšrent le terrain pour lâaccession Ă lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie. LâindĂ©pendance est proclamĂ©e le 5 juillet de la mĂȘme annĂ©e, dans la foulĂ©e dâun rĂ©fĂ©rendum, qui proposait Ă la population algĂ©rienne de ratifier les accords dâĂvian. Comme lâon pouvait sây attendre, au scrutin dâautodĂ©termination du 1er juillet 1962, les AlgĂ©riens se prononcĂšrent massivement pour la prise en charge de leur propre destin, avec 99,7% de votes vĂ©ritable plĂ©biscite a pu donner lâimpression que lâindĂ©pendance algĂ©rienne Ă©tait une Ă©tape logique et inĂ©vitable, alors quâau dĂ©but des pourparlers en 1961 entre les ministres du gouvernement français et les reprĂ©sentants de la rĂ©sistance algĂ©rienne, cette perspective semblait pour le moins incertaine. Le Premier ministre de lâĂ©poque, Michel DebrĂ© lui-mĂȘme, nâavait-il pas laissĂ© entendre publiquement quâil ne croyait pas Ă lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie, sinon Ă lâhorizon dâun demi-siĂšcle ? Dans ces conditions, pour beaucoup dâobservateurs, le rĂšglement de la question algĂ©rienne par la voie diplomatique relevait de miracle. Une colonie africaine pas comme les autres » AlgĂ©rie Tizi N'Berber, rĂ©gion de Constantine. 9 mai 1956. Le lever des couleurs au 21e rĂ©giment d'infanterie coloniale. © Raymond Varoqui/ECPAD Les annĂ©es 1960 coĂŻncidĂšrent avec la dĂ©sagrĂ©gation de lâempire colonial français, avec 17 anciennes colonies en Afrique accĂ©dant Ă lâindĂ©pendance dĂšs le dĂ©but de la dĂ©cennie. La marche vers la dĂ©colonisation de lâAlgĂ©rie sâinscrit dans cette mutation gĂ©nĂ©rale de la France coloniale, mais comme le rappelle Renaud de Rochebrune, co-auteur de La Guerre dâAlgĂ©rie vue par les AlgĂ©riens 1, lâAlgĂ©rie nâĂ©tait pas une colonie africaine comme les autres. Essentiellement une colonie de peuplement, ce pays comptait au moment de lâindĂ©pendance, quelque 1 million de colons dâascendance française et europĂ©enne, appelĂ©s familiĂšrement les "pieds-noirs". Nombre de ces colons vivaient en AlgĂ©rie depuis trois Ă quatre gĂ©nĂ©rations. Les enjeux nâĂ©taient donc pas du tout les mĂȘmes ».Autre particularitĂ© de lâAlgĂ©rie coloniale conquis en 1830, ce territoire avait Ă©tĂ© trĂšs tĂŽt intĂ©grĂ© administrativement dans la France mĂ©tropolitaine, commençant par le littoral en 1848, avant dâĂȘtre entiĂšrement assimilĂ© Ă la mĂ©tropole sous la TroisiĂšme RĂ©publique par le systĂšme de dĂ©partementalisation. Ce qui explique que, dans lâesprit de beaucoup de Français, lâAlgĂ©rie Ă©tait la France. Câest pourquoi lorsque la guerre de libĂ©ration a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par les militants FLN, le 1er novembre 1954, revendiquant lâindĂ©pendance totale, ils nâont pas Ă©tĂ© pris au sĂ©rieux par la classe politique française qui misait sur les forces armĂ©es pour mettre hors dâĂ©tat de nuire ceux quâils dĂ©signaient comme de simples rebelles ». Or les rebelles » se sont rĂ©vĂ©lĂ©s particuliĂšrement tenaces et persĂ©vĂ©rants. AidĂ© par les pays arabes, notamment lâĂgypte de Nasser, et soutenu largement par la population algĂ©rienne, le FLN a livrĂ© bataille huit annĂ©es durant Ă lâune des armĂ©es les plus aguerries du monde et des plus puissantes. La guerre fut dĂ©vastatrice en termes de pertes en vies humaines, 300 000 du cĂŽtĂ© algĂ©rien et 30 000 du cĂŽtĂ© de lâarmĂ©e française et la population civile europĂ©enne, selon la plus vraisemblable estimation des victimes de la guerre dâAlgĂ©rie. © Studio graphique FMM En raison du coĂ»t humain exorbitant de la guerre et du coĂ»t moral de la rĂ©pression brutale perpĂ©trĂ©e par lâarmĂ©e française accusĂ©e de torture, la nĂ©cessitĂ© de trouver une solution nĂ©gociĂ©e au conflit sâest trĂšs vite imposĂ©e de part et dâautre. Les premiers contacts entre le gouvernement français et les rĂ©sistants algĂ©riens datent de 1956, mais ils sont interrompus Ă la suite du dĂ©tournement, le 22 octobre de la mĂȘme annĂ©e, par la France de lâavion transportant cinq dirigeants historiques du FLN. Il faudra ensuite attendre le retour du gĂ©nĂ©ral De Gaulle au pouvoir, en 1958, aprĂšs la chute de la QuatriĂšme RĂ©publique, pour que les fils des nĂ©gociations soient renouĂ©s. Il est paradoxal que lâhomme qui Ă©tait appelĂ© au pouvoir prĂ©cisĂ©ment pour sauver lâAlgĂ©rie française » soit le premier homme dâĂtat français Ă Ă©voquer lâimpensable, soit une AlgĂ©rie algĂ©rienne». Le paradoxe nâĂ©tait quâapparent », affirme Renaud de Rochebrune, qui rappelle que si on avait Ă©coutĂ© avec attention lâintĂ©gralitĂ© du cĂ©lĂšbre discours de De Gaulle "Je vous ai compris", prononcĂ© Ă Alger, et reçu comme un hommage Ă la population pieds-noirs, on aurait aperçu que les propos portaient en germe lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie. En affirmant quâil y aura dĂ©sormais une seule catĂ©gorie dâAlgĂ©riens sans distinction de race ou de religion, le GĂ©nĂ©ral prĂ©parait dĂ©jĂ le terrain pour lâavĂšnement dâun pays diffĂ©rent. Lâhomme Ă©tait sorti depuis belle lurette de la logique coloniale. » Voici venu le temps des nĂ©gociations Le gĂ©nĂ©ral Marcel Bigeard avec le gĂ©nĂ©ral de Gaulle au cours de sa premiĂšre visite en AlgĂ©rie en 1956 © S012/Gamma-Rapho via Getty Images Câest en effet sous lâĂ©gide de Charles de Gaulle que se sont ouvertes les premiĂšres nĂ©gociations sĂ©rieuses entre les autoritĂ©s coloniales et les Ă©missaires de lâinsurrection algĂ©rienne. Cela nâavait pas empĂȘchĂ© le gĂ©nĂ©ral en arrivant au pouvoir en 1958 dâintensifier lâaction militaire sur le terrain. Le lancement du fameux plan Challe, nommĂ© dâaprĂšs le commandant en chef interarmĂ©es Maurice Challe, avait pour objectif dâaffaiblir les rebelles. Cet objectif fut facilement atteint et le potentiel militaire de lâArmĂ©e de libĂ©ration nationale ALN, bras armĂ© du FLN, sĂ©rieusement mis Ă mal Ă la fin des annĂ©es 1950. Mais pour De Gaulle, comme lâexplique Renaud de Rochebrune, si la victoire militaire sur le terrain nâĂ©tait pas impossible, la solution militaire seule ne suffisait plus pour rĂ©gler dĂ©finitivement le problĂšme algĂ©rien. Lâobjectif rĂ©el du GĂ©nĂ©ral Ă©tait dâaffaiblir lâennemi pour pouvoir mieux nĂ©gocier en position de force ».La premiĂšre rencontre entre Français et AlgĂ©riens a lieu du 25 au 29 juin 1960 Ă la prĂ©fecture de Melun, en France, mais elle se termine sur un Ă©chec, faute dâentente sur le prĂ©alable de la remise des armes par les rebelles. En janvier 1961, De Gaulle convoque un rĂ©fĂ©rendum qui lâautorise Ă engager des pourparlers avec les AlgĂ©riens pour prĂ©parer lâ autodĂ©termination ». Le mot est lĂąchĂ©. Câest un moment historique car, en prononçant le mot tabou, la classe politique française acceptait de substituer le principe de lâautodĂ©termination des peuples colonisĂ©s au dogme rĂ©publicain centenaire de lâAlgĂ©rie sur cette base que les nĂ©gociations officielles sur lâavenir de lâAlgĂ©rie sâengagent le 20 mai 1961 avec la direction du FLN. Elles se dĂ©roulent dans la ville frontaliĂšre dâĂvian, situĂ©e du cĂŽtĂ© français du lac LĂ©man, mieux connue pour ses eaux minĂ©rales commercialisĂ©es en bouteilles que pour un rĂŽle quelconque jusque-lĂ dans la diplomatie internationale. Le choix de cette ville Ă©tait le rĂ©sultat dâun compromis entre les Français qui voulaient que la rencontre ait lieu sur le territoire de leur pays et les AlgĂ©riens qui auraient prĂ©fĂ©rĂ© GenĂšve oĂč ils Ă©taient sur un terrain neutre. In fine, câest le chef de lâĂtat qui a tranchĂ©. Quant Ă la composition des deux dĂ©lĂ©gations, la dĂ©lĂ©gation française Ă©tait conduite par Louis Joxe, ministre dâĂtat aux affaires algĂ©riennes dans le gouvernement français et les Ă©missaires algĂ©riens par Krim Belkacem, lâun des membres fondateurs du FLN, mais aussi vice-prĂ©sident du Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne GPRA. DĂšs les premiĂšres sĂ©ances, les divergences qui vont conduire Ă lâĂ©chec de la rencontre font jour. Elles portaient sur la plupart des points Ă lâordre du jour de ces nĂ©gociations cessez-le-feu, garanties sur le statut et la sĂ©curitĂ© de la minoritĂ© europĂ©enne en AlgĂ©rie, statut du Sahara riche en pĂ©trole et particuliĂšrement adaptĂ© pour des expĂ©rimentations en matiĂšre nuclĂ©aire que les Français veulent exclure du champ dâapplication de lâautodĂ©termination, calendrier du retrait des bases militaires françaises du Sahara et de la base navale de câest la question du Sahara qui occupe une place cruciale dans les dĂ©bats, qui fera Ă©chouer la confĂ©rence. Les AlgĂ©riens avaient reçu la consigne de ne rien lĂącher sur leurs objectifs fondamentaux qui Ă©taient indĂ©pendance totale, sauvegarde de lâunitĂ© du peuple algĂ©rien et intĂ©gritĂ© du territoire national. Il faut dire que les nĂ©gociateurs du GPRA faisaient lâobjet de pressions constantes et divergentes de leur hiĂ©rarchie, divisĂ©e elle-mĂȘme, selon Renaud de Rochebrune, entre les militaires, plus idĂ©ologues, et les politiques, plus pragmatiques et soucieux de conduire leur pays vers une indĂ©pendance dans la coopĂ©ration avec la France ». AprĂšs lâĂ©chec de ces premiĂšres nĂ©gociations dâĂvian, les pourparlers de paix vont reprendre, du 20 au 28 juillet, en Haute-Savoie, au chĂąteau de Lugrin, pour aboutir Ă un nouvel Ă©chec. Les positions intransigeantes des uns et des autres condamnaient dâavance toute dĂ©marche pour trouver une solution nĂ©gociĂ©e au conflit. Or, lâannĂ©e 1961 voit la situation politique sur le terrain se dĂ©grader, avec la montĂ©e de lâOAS Organisation armĂ©e secrĂšte, composĂ©e de militaires dĂ©mobilisĂ©s et de colons radicalisĂ©s qui faisait peser des menaces dâattentats, tant en AlgĂ©rie quâen mĂ©tropole, dans le but de faire tomber le rĂ©gime. De Gaulle Ă©tait pressĂ© de sortir le pays du guĂȘpier algĂ©rien afin de sâatteler Ă la modernisation du pays et rendre Ă la France sa marge de manoeuvre sur le plan international grĂące la maĂźtrise de sa force de frappe nuclĂ©aire. ĂpuisĂ©s par huit annĂ©es de guerre sanglante et asymĂ©trique, les insurgĂ©s algĂ©riens Ă©taient pour leur part au bord de la dĂ©route. Aux yeux des autoritĂ©s françaises comme aux yeux du FLN, un accord diplomatique semblait le seul moyen dâaller de lâavant. Ils ont donc dĂ©cidĂ© de renouer le Ă Ăvian Promotion des Accords d'Evian. Getty Images Câest sur lâinitiative de lâĂlysĂ©e que les pourparlers reprennent entre Français et AlgĂ©riens aux Rousses, dans le Jura. Ces conversations menĂ©es dans le secret le plus absolu, ont eu lieu en deux temps, dâabord pendant le dernier trimestre 1961, puis en fĂ©vrier 1962, permettant aux nĂ©gociateurs dâĂ©laborer un texte de compromis acceptĂ© par le gouvernement français et le Conseil national de la RĂ©volution Ă Ăvian oĂč le prĂ©-accord conclu dans le secret des Rousses va ĂȘtre finalisĂ© et signĂ© par les reprĂ©sentants officiels des deux camps. Les compromis que comportent le document qui sera soumis aux ministres et aux plĂ©nipotentiaires franco-algĂ©riens portent essentiellement sur la prĂ©sence militaire française. Le dĂ©lai de la concession est fixĂ©, au Sahara Ă cinq ans et Ă Mers el-KĂ©bir contre la demande initiale dâun bail de quatre-vingt-dix-neuf ans. LâintĂ©rĂȘt stratĂ©gique de la grande base navale de Mers el-KĂ©bir ayant faibli au profit de Kourou en Guyane, les Français vont finalement lâĂ©vacuer longtemps avant lâexpiration du dĂ©lai de concession. Les autoritĂ©s françaises lĂąchent du lest sur le Sahara Ă©galement, ayant modernisĂ© entretemps les infrastructures dans la PolynĂ©sie pour leurs essais statut des Français souhaitant rester en AlgĂ©rie aprĂšs lâindĂ©pendance avait aussi Ă©tĂ© Ăąprement dĂ©battu aux Rousses, avant de trouver un terrain dâentente sur un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois ans accordĂ© aux colons pour choisir la nationalitĂ© algĂ©rienne ou garder la nationalitĂ© française. Ceux qui optaient pour la seconde solution devaient accepter dâĂȘtre traitĂ©s conformĂ©ment aux lois rĂ©gissant le statut des Ă©trangers. La seconde confĂ©rence dâĂvian se tient du 7 au 18 mars, Ă lâHĂŽtel du Parc aujourdâhui disparu. Les accords dâĂvian qui ne sâappellent pas encore ainsi, mais plus prosaĂŻquement conclusions des pourparlers dâĂvian », sont paraphĂ©s le 18 mars, cĂŽtĂ© algĂ©rien, par Krim Belkacem, le ministre des Affaires algĂ©riennes au sein du GPRA, et, cĂŽtĂ© français, par Louis Joxe, son collĂšgue des Travaux publics et des Transports Robert Buron et le secrĂ©taire dâĂtat aux Affaires algĂ©riennes, Jean de Broglie. Lâaccord fixe surtout les conditions du cessez-le-feu applicables dĂšs le lendemain de sa signature, Ă 12 heures, sur lâensemble du territoire algĂ©rien. Mai 1962 Ă Alger, malgrĂ© les accords d'Evian, l'OAS poursuit sa politique de la terre brĂ»lĂ©e. © FERNAND PARIZOT/AFP Câest la paix. AussitĂŽt aprĂšs la signature, le chef de lâĂtat français, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, sâempressa de proclamer la bonne parole dans une allocution radiotĂ©lĂ©visĂ©e Ă la nation, formulant le vĆu que les deux peuples pourront marcher fraternellement ensemble sur la route de la civilisation ». AprĂšs le rĂ©fĂ©rendum dâautodĂ©termination du 1er juillet 1962, prĂ©vu dans les accords du 18 mars et remportĂ© triomphalement par lâAlgĂ©rie du FLN, la France sera le premier pays Ă reconnaĂźtre la souverainetĂ© de son ancienne province ».Depuis leur signature, les accords dâĂvian ont Ă©tĂ© beaucoup vilipendĂ©s de part et dâautre, avec les partisans de lâAlgĂ©rie française qualifiant les nĂ©gociations dâune suite de concessions, et les AlgĂ©riens pointant du doigt la face cachĂ©e » des accords qui, selon les mots du prĂ©sident BoumediĂšne, visaient Ă faire de lâAlgĂ©rie un pays dĂ©pendant du nĂ©ocolonialisme français ». Dâailleurs, le 18 mai 1962 nâest guĂšre cĂ©lĂ©brĂ© en AlgĂ©rie. Il nâen reste pas moins que les accords signĂ©s Ă Ăvian, il y a soixante ans, ont donnĂ© une nouvelle impulsion Ă la longue histoire commune de lâAlgĂ©rie et la France, deux nations souveraines et proches que la MĂ©diterranĂ©e ne devrait pas sĂ©parer.1 La guerre dâAlgĂ©rie vue par les AlgĂ©riens, par Renaud de Rochebrune et Benjamin Stora. En deux tomes Tome 1 Des origines Ă la bataille dâAlger et Tome 2 De la bataille dâAlger Ă lâindĂ©pendance. Editions DenoĂ«l, 2011 et 2016.
Tenterde circonscrire l'action du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement ou de dĂ©finir les perspectives de son Ă©volution constitue un exercice difficile dans la mesure oĂč son bilan et ses perspectives sont ceux de l'Etat algĂ©rien et de son administration. Toutefois, certains aspects peuvent permettre de caractĂ©riser et d'apprĂ©cier son apport et le sens de son Ă©volution. 1- Au
Etat-civil FormalitĂ©s administratives Comment obtenir une copie dâacte ? Actes dâĂ©tat-civil "europĂ©ens" dâAlgĂ©rie - 1830 Ă 1904 DĂ©claration de naissance Mariage Mariage Questions frĂ©quentes relatives au mariage Divorce DĂ©claration de dĂ©cĂšs Changement de nom et prĂ©nom Changement de prĂ©nom Changement de nom Personnes disparues - gĂ©nĂ©alogie Recherche dâun parent Recherches gĂ©nĂ©alogiques ou dans les archives militaires haut de la page
LajournĂ©e du mardi 13 mai 1958 Ă Alger. Le jour mĂȘme des obsĂšques de 2 soldats tuĂ©s par le FLN, les AlgĂ©rois et les gĂ©nĂ©raux de lâAlgĂ©rie
Le prĂ©sident Abdelmadjid Tebboune avait limogĂ© mardi 14 juin dernier le ministre des Finances Abderrahmane Raouya, quatre mois seulement aprĂšs sa nomination, avait annoncĂ© le prĂ©sidence algĂ©rien sans prĂ©ciser les raisons de cette Ă©viction. En rĂ©alitĂ©, ce limogeage nâen est pas un rĂ©ellement car il sâavĂšre que câest Abderrahmane Raouya qui avait fait part de son souhait de partir et de quitter ses fonctions Ă la suite dâun diffĂ©rend majeur avec le cabinet du Chef de lâEtat concernant le mode gestion de la crise politique opposant lâAlgĂ©rie Ă lâEspagne, a pu confirmer AlgĂ©rie Part au cours de ses il avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment rapportĂ© par AlgĂ©rie Part, Abderrahmane Raouya nâavait pas voulu cautionner le dispositif de sanctions Ă©conomiques et financiĂšres adoptĂ©es par les autoritĂ©s algĂ©riennes contre lâEspagne Ă la suite de la suspension par le rĂ©gime Tebboune le 8 juin dernier du TraitĂ© dâamitiĂ© qui lie les deux pays depuis 20 ans. ConvoquĂ© au cabinet du PrĂ©sident de la RĂ©publique au niveau du Palais PrĂ©sidentiel dâEl-Mouradia, Abderrahmane Raouya avait tentĂ© de faire de la pĂ©dagogie en expliquant aux conseillers e Tebboune que la brutalitĂ© des sanctions visant Ă geler ou rĂ©duire drastiquement le commerce extĂ©rieur avec lâEspagne, lâun des partenaires Ă©conomiques europĂ©ens les plus importants de lâAlgĂ©rie, aura des graves consĂ©quences Ă©conomiques et financiĂšres sur le pays notamment auprĂšs des entreprises algĂ©riennes qui importent ou exportent vers lâ nos investigations, Abderrahmane Raouya avait vivement dĂ©conseillĂ© de recourir Ă cette option hasardeuse consistant Ă interdire ou gel toutes les opĂ©rations de commerce extĂ©rieur avec lâEspagne en contraignant les banques algĂ©riennes Ă suspendre les domiciliations bancaires relatives Ă des opĂ©rations dâimportation depuis lâEspagne. Les conseils de Raouya nâont pas Ă©tĂ© pris en compte et, pis encore, son refus de cautionner lâapproche radicale privilĂ©giĂ©e par le Palais PrĂ©sidentiel dâEl-Mouradia a fini par provoquer de vives tensions au sein du gouvernement Raouya a Ă©tĂ© ensuite humiliĂ©e Ă partir du 9 juin dernier lorsque le cabinet dâAbdelmadjid Tebboune prend attache avec le DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de lâAssociation professionnelle des banques et des Ă©tablissements financiers ABEF, Rachid BelaĂŻd, afin de communiquer des instructions nettes et prĂ©cises aux banques algĂ©riennes leur demandant de suspendre les financements dĂ©diĂ©s aux Ă©changes commerciaux entre lâAlgĂ©rie et lâEspagne. Rachid Belaid a accompli ainsi le sale boulot » dont Raouya refusait dâendosser la responsabilitĂ©. RejetĂ© par le Palais PrĂ©sidentiel et mis Ă lâĂ©cart dans son propre secteur au profit dâune simple association ne disposant dâaucune autoritĂ©, Abderrahmane Raouya a prĂ©fĂ©rĂ© rentrer chez lui ». Son voeu a Ă©tĂ© rapidement exaucĂ© et Tebboune transforme ce dĂ©part en limogeage » afin de sauver les apparences dans cette troublante affaire qui en dit long sur les divergences minant profondĂ©ment de lâintĂ©rieur le rĂ©gime Raouya, 61 ans, avait Ă©tĂ© nommĂ© ministre des Finances lors dâun mini-remaniement ministĂ©riel opĂ©rĂ© par Abdelmadjid Tebboune le 17 fĂ©vrier. JusquâĂ alors, le portefeuille des Finances Ă©tait dĂ©tenu par le Premier ministre AĂŻmene Benabderrahmane.
13mai 1958-1er juin 1958 : l'arrivée du général de Gaulle. à Alger, une manifestation pour l'Algérie française se tient le 13 mai 1958. Le général Salan, commandant en chef des forces en
The store will not work correctly in the case when cookies are disabled. / Description Titre La foule devant le palais du gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, lors de la visite de Jacques Soustelle Ă Alger. / Informations techniques Plus dâinformation ProcĂ©dĂ© original NĂ©gatif Format d'origine 6x6 Support d'origine AcĂ©tate Couleur Couleur Orientation paysage / PropriĂ©tĂ©s Plus dâinformation RĂ©fĂ©rence ALG 58-32RC RC4 Date de dĂ©but 25/05/1958 Date de fin 25/05/1958 Inconnu - Lieux Alger - AlgĂ©rie - Origine SCA/AlgĂ©rie service cinĂ©matographique des armĂ©es en AlgĂ©rie Mention obligatoire © Auteur inconnu/ECPAD/DĂ©fense
LesFrançais dĂ©barquent en AlgĂ©rie. Le 14 juin 1830, les troupes françaises dĂ©barquent prĂšs d'Alger en vue d'une petite expĂ©dition punitive destinĂ©e Ă restaurer le prestige du gouvernement. Mais, de malentendu en malentendu, on va dĂ©boucher sur une conquĂȘte longue et brutale et sur une tragĂ©die coloniale qui va meurtrir la France
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ÙŰ© sur Journal officiel d'AlgĂ©rie Le JORA Journal officiel de la RĂ©publique algĂ©rienne dĂ©mocratique et populaire est le moyen par lequel le gouvernement rend public lâensemble de ses textes juridiques et rĂ©glementaires. Il contient les constitutions consĂ©cutives, les lois, les ordonnances, les codes, les dĂ©crets, les arrĂȘtĂ©s, et les dĂ©cisions de nominations. Il est publiĂ© officiellement en arabe. La version française en est la traduction. Câest donc la version arabe qui fait autoritĂ©. Au lendemain de lâindĂ©pendance nationale, lâAlgĂ©rie a publiĂ© son premier journal officiel en date du six juillet mil neuf cent soixante-deux, soit vingt-quatre heures aprĂšs la date officielle de lâIndĂ©pendance de lâAlgĂ©rie. Son nom Ă lâĂ©poque Ă©tait le JOEA, le Journal Officiel de lâEtat AlgĂ©rien. Trois mois plus tard, le vingt-six Octobre de la mĂȘme annĂ©e, il change de dĂ©nomination pour devenir le JORADP, le Journal Officiel de la RĂ©publique AlgĂ©rienne DĂ©mocratique et Populaire, plus connu sous lâacronyme de JORA. Auparavant, les textes officiels de lâAlgĂ©rie sous domination française Ă©taient publiĂ©s au Bulletin Officiel du Gouvernement GĂ©nĂ©ral de lâAlgĂ©rie », créé en mil huit cents soixante-treize. » Baziz AlgĂ©rie mon amour. La pĂ©riodicitĂ© du JORA est irrĂ©guliĂšre. Le journal officiel parait en fonction de la disponibilitĂ© de la matiĂšre. Lâun des plus importants numĂ©ros de lâannĂ©e est celui contenant le texte de la loi des finances de lâannĂ©e Ă venir, ainsi que les Ă©ventuelles lois des Finances ComplĂ©mentaires. Le JORA a Ă©tĂ© placĂ© sous la responsabilitĂ© du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, le SGG. Ce dernier publie la version Ă©lectronique sur son site ou bien rendant la publication gratuite. Seule la version imprimĂ©e reste commercialisable, presque exclusivement sur abonnement. La version française ne peut ĂȘtre vendue quâaccompagnĂ©e de la version dite originale ». Sur le site web du JORA, il est possible dâeffectuer des recherches selon plusieurs types de critĂšres Type de texte loi, dĂ©cret, ⊠NumĂ©ro du journal, sa date, oĂč encore sur le texte intĂ©gral dâune collection concernant un secteur, un ministĂšre,⊠Une fois la recherche terminĂ©e, il est donnĂ© au chercheur la possibilitĂ© de consulter le texte online ou encore de le tĂ©lĂ©charger au format PDF. Le site offre la possibilitĂ© de tĂ©lĂ©charger tout un ensemble de codes, tels le Code du Commerce, ou celui de la Famille, ainsi quâun certain nombre de rapports dâactivitĂ©s du SGG, difficilement accessible autrement. MĂȘme si le site est utile, il rencontre encore un certain nombre de problĂšmes techniques. Parfois, il est tout simplement inaccessible. Son moteur de recherche manque de souplesse, et ses critĂšres de recherche ne sont pas toujours Ă©vidents Ă saisir. » AlgĂ©rie un documentaire exceptionel sur l'AlgĂ©rie. Le JORA est la principale publication officielle de lâEtat algĂ©rien. Mais il existe dâautres journaux faisant autoritĂ©, mais que lâEtat a placĂ© sous des tutelles moins Ă©levĂ©es dans la hiĂ©rarchie administrative de lâEtat. Il sâagit entre autres, du BOAL, Bulletin Officiel des Annonces LĂ©gales, dans lequel sont publiĂ©es toutes les annonces officielles concernant la crĂ©ation et la dissolution dâentreprises, Ă©manant des Ă©tudes notariales, ainsi que leurs comptes sociaux officiels. Il a Ă©tĂ© créé en mil neuf cents soixante-cinq et il est publiĂ© par le Centre National du Registre de Commerce. Un autre journal lĂ©gal publiĂ© par lâAgence Nationale de lâEdition et de la PublicitĂ© est le BOMOP, Bulletin Officiel des OpĂ©rateurs Publics, dans lequel passent les appels dâoffres des marchĂ©s publics, depuis 1984. pour le journal info Algerieinfo, Presse d'AlgĂ©rie, Presse dz Liens Externes Page Wikipedia sur Journal officiel d'AlgĂ©rie Page Wikipedia sur l'AlgĂ©rie Chaine Youtube du journal Journal officiel d'AlgĂ©rie Page Facebook sur l'AlgĂ©rie Votre avis facebook sur le Journal officiel d'AlgĂ©rie et sur l'actualitĂ©! Si vous aimez le Journal officiel d'AlgĂ©rie, merci de cliquer sur J'AIME! Donnez votre avic sur le Journal officiel d'AlgĂ©rie, ce journal officiel de la rĂ©publique algĂ©rienne, et partagez le contenu de la page avec vos amis Facebook. âLe journal info votre site de la presse algĂ©rienne, original depuis 2013!
Endehors du gaz, quâelle continue de livrer afin de ne pas se retrouver accusĂ©e de faire le jeu de la Russie vis-Ă -vis de lâEurope, la voisine de lâEst avait procĂ©dĂ© au gel, le 8 juin 2022, de toutes les domiciliations bancaires des opĂ©rations commerciales de et vers le royaume ibĂ©rique. Mais mĂȘme ses prĂ©cautions gaziĂšres ne devraient pas lui Ă©viter des sanctions de la
The store will not work correctly in the case when cookies are disabled. / Description Titre Le DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du gouvernement en AlgĂ©rie Paul Delouvrier prononce un discours Ă l'HĂŽtel de ville de SaĂŻda. [lĂ©gende d'origine] / Informations techniques Plus dâinformation ProcĂ©dĂ© original NĂ©gatif Format d'origine 6x6 Support d'origine AcĂ©tate Couleur Noir et blanc Orientation portrait / PropriĂ©tĂ©s Plus dâinformation RĂ©fĂ©rence D163-51-49 Date de dĂ©but 01/01/1960 Date de fin 31/12/1960 Arthur Smet - Lieux AlgĂ©rie - SaĂŻda AlgĂ©rie - DĂ©partement de Saida - Personnes reprĂ©sentĂ©es Delouvrier, Paul Origine Smet, Arthur Mention obligatoire © ECPAD/fonds Smet/Arthur Smet
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