SituĂ©esĂ  la frontiĂšre entre les États-Unis et le Canada, les cĂ©lĂšbres cascades sont en fait composĂ©es d’un ensemble de trois chutes sur le fleuve Niagara. Elles sont particuliĂšrement larges et offrent un dĂ©bit pouvant atteindre 2 800 m3 d’eau par seconde. AprĂšs avoir admirĂ© ces chutes incontournables et Ă©tourdissantes, vous aurez le choix entre plusieurs attractions. La

iStockPhoto libre de droit de Panorama De Montagne Dans La Brume banque d'images et plus d'images libres de droit de Arbre - Arbre, Aube, BeautĂ©TĂ©lĂ©chargez dĂšs aujourd'hui la photo Panorama De Montagne Dans La Brume. Trouvez d'autres images libres de droits dans la collection d'iStock, qui contient des photos de Arbre facilement gm923505680$9,99iStockIn stockPanorama de montagne dans la brume - Image Libre de DroitPanorama de montagne dans la brume - Photo de Arbre libre de droitsDescriptionbeautiful panorama scene of doi angkhang mountain with mist in morningDes images de haute qualitĂ© pour tous vos projets$ avec un abonnement d’un mois10 images par moisTaille maximale 5770 x 3852 px 48,85 x 32,61 cm - 300 dpi - RVBRĂ©fĂ©rence de la photo 923505680Date de chargement 23 fĂ©vrier 2018Mots-clĂ©sArbre Photos,Aube Photos,BeautĂ© Photos,Brouillard Photos,Cabane - Structure bĂątie Photos,Ciel Photos,Colline Photos,Doi Ang Khang Photos,Environnement Photos,Foin Photos,Fond Photos,ForĂȘt Photos,FraĂźcheur Photos,Horizontal Photos,Jour Photos,LumiĂšre du soleil Photos,Matin Photos,Montagne Photos,Afficher toutFoire aux questionsQu’est-ce qu’une licence libre de droits ?Les licences libres de droits vous permettent de ne payer qu’une fois pour utiliser des images et des vidĂ©os protĂ©gĂ©es par un droit d’auteur dans des projets personnels ou commerciaux de maniĂšre continue, sans paiement supplĂ©mentaire Ă  chaque nouvelle utilisation desdits contenus. Cela profite Ă  tout le monde. C’est pourquoi tous les fichiers prĂ©sents sur iStock ne sont disponibles qu’en version libre de droits, y compris toutes les images et vidĂ©os types de fichiers libres de droits sont disponibles sur iStock ?Les licences libres de droits reprĂ©sentent la meilleure option pour quiconque a besoin de faire un usage commercial de photos. C’est pourquoi tous les fichiers proposĂ©s sur iStock, qu’il s’agisse d’une photo, d’une illustration ou d’une vidĂ©o, ne sont disponibles qu’en version libre de utiliser les images et vidĂ©os libres de droits ?Des publicitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux aux panneaux d’affichage, en passant par les prĂ©sentations PowerPoint et longs mĂ©trages, vous aurez la libertĂ© de modifier, redimensionner et personnaliser tous les fichiers sur iStock, y compris toutes les images et vidĂ©os Arbre, pour les adapter Ă  vos projets. À l’exception des photos avec la mention RĂ©servĂ© Ă  un usage Ă©ditorial » qui ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es que dans les projets Ă©ditoriaux et ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©es, les possibilitĂ©s sont savoir plus sur les images libres de droits ou consulter la FAQ sur les photos.

Cettepage de la soluce Horizon Forbidden West vous dĂ©voile l'emplacement du Panorama : La Longue CĂŽte. Rendez-vous au sud de la Serre pour scanner cette tour du panorama ( image1et2 ). image 1 image 2 Atteignez l'Ăźle Ă  l'ouest de la tour ( image3 ), escaladez ( image4 ), et alignez l'image avec le bĂątiment ( image5 ). image 3 image 4 image 5 Voyage en Automne au JaponVoici le rĂ©cit de notre dernier voyage lointain rĂ©alisĂ© Ă  l'automne 2019 au JAPON une seule envie, y retourner au plus vite !!!AprĂšs avoir longuement prĂ©parĂ© depuis plusieurs mois notre voyage au Japon, vient le moment de tenter de rĂ©diger un carnet de voyages relatant les 6 semaines de dĂ©couvertes de ce pays qui nous a vĂ©ritablement sĂ©duit. Et pourtant, jusqu'Ă  un passĂ© assez rĂ©cent, cette destination ne faisait absolument pas partie de nos projets. L'image d'un pays extrĂȘmement urbanisĂ© nous effrayait trop. La curiositĂ© a fini par l'emporter et, presque sur un coup de tĂȘte, nous dĂ©cidons au printemps d'acheter un billet d'avion sans avoir encore d'itinĂ©raire prĂ©cis en vue. GrĂące aux contributeurs, fins connaisseurs du Japon, des forums que nous remercions vivement, nous avons pu Ă©laborer un itinĂ©raire qui s'est avĂ©rĂ© riche de dĂ©couvertes. Il ne fut pas aisĂ© de choisir car nous voulions Ă©videmment dĂ©couvrir quelques villes emblĂ©matiques mais aussi prendre le temps de nous perdre un peu dans des espaces de nature. Notre itinĂ©raire nous aura donc conduit de Kyoto Ă  Hiroshima avec une courte escapade Ă  vĂ©lo sur la Shimanani Kaido. Le Shinkansen nous mĂšnera ensuite vers Fukuoka pour une dĂ©couverte du nord de Kyushu avant de rejoindre les Alpes japonaises et la pĂ©ninsule de Noto. Enfin, il nous paraissait inimaginable de ne pas dĂ©couvrir la rĂ©gion du mont Fuji avant de terminer notre sĂ©jour Ă  voyages en train et location de voitures nous avons eu le privilĂšge de prendre notre temps. Contrairement Ă  nos habitudes, fort de nos lectures prĂ©alables, nous avions, cette fois, planifiĂ© le trajet au jour le jour avant le un plan pratique, la technologie nous a apportĂ© une aide prĂ©cieuse au quotidien grĂące Ă  quelques applications dĂ©jĂ  abondamment citĂ©es sur le forum pour l'orientation, Mapsme; pour la comprĂ©hension, Google traduction assez efficace en vocal mais peu fiable pour lire les panneaux; pour les tarifs et horaires de train, Navitime et, enfin, Metrotokyo. Les multiples spot wifi associĂ©s Ă  une carte data Sim Ă  2000 yens nous ont permis de voyager sans rĂ©elle KyotoAprĂšs un voyage sans histoire et 10 heures de vol nous atterrissons Ă  Osaka avec un peu d'avance sur l'horaire prĂ©vu. Les formalitĂ©s de police et douane sont trĂšs rapides. À 7h10 nous montons dans le bus limousine qui nous conduit directement vers Kyoto. Curieux et impatients de dĂ©couvrir ce nouveau pays nous observons attentivement les abords de l' dĂ©cor est plantĂ© tout autour le paysage est trĂšs urbanisĂ© et industrialisĂ© avec, de ci de lĂ , quelques grands espaces cultivĂ©s entourĂ©s de rejoignons la gare de Kyoto 2 heures plus tard. Nous gagnons notre hĂŽtel Ă  pied et y laissons les bagages car l'enregistrement dĂ©bute Ă  16 heures seulement et l'aimable rĂ©ceptionniste ne dĂ©roge Ă©videmment pas Ă  la rĂšgle. Nous cherchons ensuite de quoi restaurer nos estomacs affamĂ©s. Dans la galerie marchande de la gare un restaurant avec commande par automate nous simplifie la vie car nous sommes encore un peu sonnĂ©s et n'avons pas trop envie de tester nos minces connaissances en avoir repris quelques forces avec un plat de udon nous partons Ă  la dĂ©couverte des environs. Tout autour, l'architecture mĂȘle buildings modernes le long de larges avenues et petites maisons anciennes bordant des ruelles tranquilles. Nous sommes de suite plongĂ©s dans ces contrastes qui jalonnent les villes entamons la tournĂ©e » des temples par 2 ensembles bouddhistes le temple Toji avec la pagode Ă  5 Ă©tages la plus haute du Japon, dit on, et le temple Higashi Ă©dition par mjp le Mar 3 Mai - 2250, Ă©ditĂ© 10 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 DĂ©c - 215711/10 KyotoAujourd'hui, nous nous lançons dans les diffĂ©rents transports kyotoĂŻtes. Nous essayons de nous lever tĂŽt car nous devons Ă©changer notre JR pass Ă  la gare et la file d'attente est imposante. En fait, la procĂ©dure est rapide et nous prenons ensuite le l'arrivĂ©e au sanctuaire Fushimi Inari, la foule est dense et l'atmosphĂšre bruyante casse un peu l'ambiance du lieu. Heureusement, au fur et Ă  mesure de la montĂ©e les rangs s'Ă©claircissent et l'atmosphĂšre si particuliĂšre de ces toriis vermillon alignĂ©s en rang serrĂ©s au milieu d'une verte forĂȘt luxuriante est un milieu d'un ciel gris peu lumineux les toriis resplendissent. Nous gravissons tranquillement le chemin qui mĂšne au mont Inari tout en observant les diffĂ©rents sanctuaires oĂč quelques fidĂšles prient dans une ambiance pas vraiment fervente. Nous sommes un peu agacĂ©s par tous ces visiteurs qui multiplient les selfies devant les temples avec des attitudes qui nous apparaissent souvent peu respectueuses. En fin de matinĂ©e nous reprenons le train jusqu'Ă  la gare de Kyoto puis le bus touristique N°100 qui nous mĂšne dans le quartier de Gion pour dĂ©couvrir les machiya », maisons traditionnelles de bois. Il est tard et nous sommes un peu affamĂ©s. Une petite auberge sympathique juste devant la pagode Yasaka no To nous accueille pour le dĂ©ambulons ensuite dans les rues du quartier dont certaines sont envahies d'une foule compacte et bordĂ©es de boutiques ĂŽtant tout intĂ©rĂȘt Ă  l'observation des vieilles maisons de bois dĂ©figurĂ©es par les devantures. De nombreuses jeunes filles en kimonos colorĂ©s y dĂ©ambulent Ă  petits pas rapides vu l'Ă©troitesse de leur jupe et l'inconfort de leurs savates!Nos pas nous mĂšnent vers le temple Kiyomizu dera qui Ă©tage ses pavillons sur une autre colline boisĂ©e. CĂ©lĂšbre pour son mode de construction, il repose sur une vaste plate-forme soutenue par de robustes piliers de bois et domine la aussi, malheureusement, le bruit et la foule permettent difficilement d'apprĂ©cier la sĂ©rĂ©nitĂ© des lieux. Nous redescendons ensuite vers le centre du quartier de Gion autour de Shinbashi dori avec ses magnifiques fin de journĂ©e la lumiĂšre des lanternes y crĂ©e une ambiance un okonomiyaki copieux, Ă  la saveur exquise, fabriquĂ© avec dextĂ©ritĂ© devant les clients sur une longue plaque chauffante, nous repartons Ă  pied vers la gare au long des ruelles dĂ©sertes oĂč nous dĂ©couvrons encore quelques belles Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2241, Ă©ditĂ© 7 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 DĂ©c - 215912/10 KyotoLa pluie est annoncĂ©e pour toute la journĂ©e. En plus, le typhon Hagibis doit fondre dĂšs cet aprĂšs midi sur la rĂ©gion de Tokyo et les trains Shinkansen sont annulĂ©s. Nous ne sommes pas certains de pouvoir quitter Kyoto demain comme prĂ©vu. Nous dĂ©cidons d'aller dans le quartier central oĂč se trouve le marchĂ© Nishiki et des galeries trajet rapide dans un mĂ©tro lumineux et propre nous mĂšne Ă  quelques encablures du marchĂ©. Une longue ruelle Ă©troite abritĂ©e de la pluie par un auvent accueille de nombreuses boutiques de spĂ©cialitĂ©s japonaises qui sont une invitation Ă  la de la mer, grillades, lĂ©gumes, douceurs, rien ne manque Ă  l'appel pour une pause gastronomique variĂ©e. Les prix assez Ă©levĂ©s freinent toutefois nos vellĂ©itĂ©s gourmandes...La pluie continue nous incite Ă  poursuivre dans les galeries fin de matinĂ©e, une petite accalmie nous permet de quitter l'abri de celles-ci pour parcourir l'Ă©troite rue Pontocho aux superbes maisons de bois abritant de nombreux bars et la pluie reprend rapidement du service et nous nous rĂ©fugions dans un grand magasin qui offre plusieurs restaurants pour calmer notre fringale. AprĂšs une nouvelle tentative dans les rues nous renonçons et rentrons Ă  l'hĂŽtel en milieu d'aprĂšs midi. Dans la soirĂ©e, la pluie se calme et nous ressortons vers la galerie marchande Aviva, face Ă  la gare, oĂč nous dĂ©gustons une savoureuse salade de produits de la Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2241, Ă©ditĂ© 7 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 DĂ©c - 220913/10 Kyoto - OnomichiLa consultation du ciel et des informations ferroviaires nous rassurent sur la possibilitĂ© de poursuivre le voyage. Nous partons de bon matin vers la gare oĂč une petite file de voyageurs est dĂ©jĂ  prĂ©sente. Nous patienterons environ une demi heure avant de pourvoir rĂ©server notre place vers Onomichi. Nous empruntons ensuite le mĂ©tro pour aller visiter le magnifique chĂąteau Nijo-jo protĂ©gĂ© par une large douve et un superbe jardin Ă  l'ambiance paisible borde le palais en bois. À l'intĂ©rieur les chambres et salons sont dĂ©corĂ©s de dĂ©licates peintures murales dĂ©gageant une grande contournant le parc nous apercevons un dĂ©filĂ© de femmes habillĂ©es de kimonos chatoyants et d'hommes cravatĂ©s en costume noir suivant un couple de mariĂ©s. Nous nous arrĂȘtons un long moment pour observer le strict protocole de la rejoignons ensuite rapidement le parc du palais impĂ©rial, vaste espace vert de pelouses et d'arbres vĂ©nĂ©rables offrant un Ă©crin de verdure aux bĂątiments du palais. Familles en promenade et cyclistes s'y retrouvent pour arpenter les allĂ©es. Nous le parcourons rapidement car nous devons retourner Ă  la gare pour ne pas manquer le ne plaisante pas avec l'exactitude Ă  Japan railway et, Ă  l'heure prĂ©cise, notre wagon joliment dĂ©corĂ© de hello kitty » nous conduit Ă  Shin Osaka oĂč, aprĂšs quelques minutes de correspondance, nous dĂ©couvrons la ligne acĂ©rĂ©e du Shinkansen qui nous transporte vers Fukuyama. De lĂ , le train rĂ©gional nous dĂ©pose Ă  Onomichi Ă  l'heure prĂ©vue, c'est une Ă©vidence... Une courte marche nous conduit Ă  l’hĂŽtel proche. Un peu tard pour le coucher de soleil, nous arpentons la promenade du bord de mer qui laisse apercevoir de nombreuses installations portuaires et nous prenons nos renseignements pour un tour de vĂ©lo le lendemain vers le Setouchi Shimanani Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2240, Ă©ditĂ© 4 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 9 DĂ©c - 102514/10 OnomichiNotre rĂ©veil est matinal pour ĂȘtre prĂȘt Ă  7 heures Ă  l'ouverture de la location de vĂ©los. Le prĂȘt est rondement menĂ© et nous choisissons nous mĂȘme notre vĂ©lo. Le problĂšme est qu'il n'y a pas de grande taille et que j'ai un peu les genoux dans le guidon. De plus, le vĂ©lo n'a que 3 vitesses ce qui oblige Ă  de beaux efforts dans les cĂŽtes. Heureusement, le parcours est relativement plat, Ă  l'exception des plans inclinĂ©s rejoignant les ponts. Nous voulions prendre le ferry direct pour Setoda afin de visiter plutĂŽt les Ăźles proches de Shikoku qui nous paraissent moins urbanisĂ©es manque de chance, ce lundi est fĂ©riĂ© et le premier bateau part seulement Ă  9h15. Nous changeons donc nos plans et rejoignons sans tarder l’üle de Mukaishima toute proche. Ensuite, l'orientation est simple, il suffit de suivre la ligne bleue qui balise tout le parcours. Nous traversons une zone trĂšs habitĂ©e avec de nombreuses petites industries liĂ©es Ă  la mer ainsi que quelques zones de cultures. La route suit de maniĂšre gĂ©nĂ©rale le littoral oĂč semble concentrĂ© l'essentiel des habitations. Les brumes se sont dissipĂ©es et un agrĂ©able soleil nous accompagne. Nous dĂ©couvrons ainsi un chapelet d’üles aux multiples monticules boisĂ©s. Quelques feuillages commencent Ă  faire apparaĂźtre les couleurs d'automne. Nous parcourons ainsi trois Ăźles sur un itinĂ©raire qui nous laisse un peu sur notre faim car il n'y a quasiment pas d'espace inhabitĂ© habitations et constructions sont omniprĂ©sentes le long du littoral. Nous pĂ©dalons en permanence avec le bruit d'une circulation de voitures qui n’arrĂȘte pas. Nous poursuivons jusqu'au pont Tatara qui offre un magnifique belvĂ©dĂšre sur le chapelet des Ăźles et Ăźlots. Un peu fatiguĂ©s et courbaturĂ©s nous dĂ©cidons de reprendre le ferry Ă  Setoda ce qui nous fera un parcours d'une cinquantaine de Onomichi - HiroshimaEn dĂ©but de matinĂ©e nous partons sur le chemin des temples de la vieille ville d'Onomichi perchĂ©e sur la colline dominant la mer. Au travers de ruelles bordĂ©es d'anciennes maisons en bois, par une succession d'escaliers raides nous louvoyons d'un temple Ă  l'autre. L'ambiance est paisible, les habitants souriants nous saluent au passage. Autour de chaque temple, un jardin arborĂ© crĂ©e une atmosphĂšre sereine. Une certaine paresse aprĂšs notre circuit en vĂ©lo de la veille nous conduit Ă  emprunter le tĂ©lĂ©phĂ©rique pour rejoindre le belvĂ©dĂšre du mont Senkoji d'oĂč une superbe vue panoramique s'offre sur la succession des Ăźles et de leurs sommets boisĂ©s. Nous redescendons Ă  pied par le chemin des temples qui serpente entre un chaos de blocs rocheux gravĂ©s. Au passage quelques chats se prĂ©lassent au soleil mais semblent apeurĂ©s Ă  la vue de l'appareil photo. La partie est du chemin prĂ©sente moins d'intĂ©rĂȘt au milieu de maisons et de petits immeubles plus rĂ©cents et sans l'aprĂšs-midi nous rejoignons Hiroshima par le train. ArrivĂ©e Ă  Hiroshima dans une gare lumineuse, moderne mais bruyante. Nous rejoignons l’hĂŽtel en une dizaine de minutes. C'est la sortie de l'Ă©cole et les larges trottoirs sont envahis d'Ă©coliers dans leurs uniformes Ă  pied ou Ă  vĂ©lo. Vu la surface rĂ©duite de notre chambre, l’hĂŽtelier a cru bon de prĂ©ciser que les bagages pouvaient ĂȘtre dĂ©posĂ©s sous le lit. Nous repartons pour un rapide tour dans le quartier pour quelques emplettes. Pas encore habituĂ© Ă  la politesse japonaise je dois passer pour un rustre en tendant la monnaie d'une seule main alors que la caissiĂšre me remet mon achat Ă  2 mains avec une extrĂȘme courtoisie. Nous observons avec Ă©tonnement tous les salary man clonĂ©s dans leurs costumes sombres patientant au feu rouge et les chauffeurs de bus en gants blancs, casquette et cravate. Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2240, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 9 DĂ©c - 102716/10 HiroshimaA Hiroshima, impossible d'oublier l'histoire et les visites sont Ă©videmment empreintes d'Ă©motion. Une promenade paisible sur les rives de la Kyobashigawa nous conduit vers le large boulevard de la Paix amĂ©nagĂ© avec des allĂ©es arborĂ©es et bordĂ© de hauts immeubles au milieu desquels se perdent mystĂ©rieusement quelques maisons basses. MalgrĂ© l'activitĂ© de la ville, nulle agitation ne se fait sentir et il est plaisant de s'y promener. Nous rejoignons ainsi la vaste esplanade du parc de la Paix baignĂ©e de lumiĂšre. Un large bĂątiment aux lignes Ă©purĂ©es abrite le musĂ©e pour la Paix. MalgrĂ© la foule, les photos et rĂ©cits prĂ©sentĂ©s sobrement invitent au silence et Ă  la rĂ©flexion. L'ambiance est poignante et, Ă  la sortie, l'Ă©motion des visiteurs est palpable. Un beau plaidoyer pour la paix qui se passe de commentaire. Sur l'esplanade plusieurs monuments rappellent le souvenir de la tragĂ©die mais un des plus touchants est celui des enfants pour la paix. Des groupes d'Ă©coliers japonais viennent en permanence s'y recueillir et apportent les origamis fabriquĂ©s en mĂ©moire de tous les jeunes irradiĂ©s. À proximitĂ© le seul bĂątiment conservĂ© pour le souvenir, le dĂŽme de la bombe A, est maintenant entourĂ© de hauts bĂątiments modernes mais ses poutrelles dĂ©formĂ©es et ses murs noircis sont saisissants. AprĂšs cette matinĂ©e d'Ă©motion forte nous avons besoin d'un peu de repos. Dans l'aprĂšs-midi, nous cheminons Ă  la dĂ©couverte du chĂąteau, complĂštement dĂ©truit par le bombardement mais dont une partie du mur d'enceinte ainsi que le donjon ont Ă©tĂ© reconstituĂ©s. Nous terminons la journĂ©e dans le magnifique jardin japonais Shukkeien espace boisĂ© autour d'un petit lac, lieu de paix, de promenade dans une atmosphĂšre zen agrĂ©mentĂ©e par quelques feuillages qui commencent Ă  virer aux couleurs Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 DĂ©c - 221317/10 Hiroshima - FukuokaNous prĂ©parons tranquillement nos bagages pour reprendre le train. À la gare les Shinkansen vers Hakata sont trĂšs nombreux et, sans trop approfondir, nous montons dans le premier Kodama express. Les wagons non rĂ©servĂ©s sont quasiment vides. En fait, ce train s’arrĂȘte Ă  toutes les gares et mettra cinquante minutes de plus que les directs, peu importe nous avons le temps... et nous pouvons un peu mieux observer toutes les villes traversĂ©es. Car, dans la campagne, le train emprunte une multitude de tunnels laissant peu de place Ă  l'observation du paysage. À l'exception des villes cĂŽtiĂšres trĂšs industrialisĂ©es et de petites zones agricoles enserrĂ©es entre les collines abruptes l'intĂ©rieur apparaĂźt recouvert de forĂȘts denses et inhabitĂ©es. Nous sourions Ă  chaque passage du contrĂŽleur qui traverse le wagon avec le sourire plaquĂ© sur son visage impassible. Un long tunnel permet de quitter l’üle de Honshu pour Kyushu oĂč nous trouvons un temps voilĂ© et pluvieux. Pour nous mettre Ă  l'abri nous dĂ©butons par la visite du Hakata machiya folk museum, petit musĂ©e prĂ©sentant une exposition sur l'Ă©volution de la ville et les traditions locales ainsi que l'intĂ©rieur d'une maison traditionnelle. Une intĂ©ressante video prĂ©sente la prĂ©paration et le dĂ©roulement du festival Yamakasa, spectaculaire course de lourds chars abondamment dĂ©corĂ©s et transportĂ©s Ă  dos d'homme. Tout Ă  cĂŽtĂ©, le sanctuaire shintoĂŻste Koshida est trĂšs frĂ©quentĂ© par des salaryman qui viennent se recueillir rapidement au moment de la pause de midi. La petite pluie continue nous incite Ă  faire l'acquisition d'un parapluie pour poursuivre nos balades. En fin d'aprĂšs-midi, Ă  l'abri de nos parapluies transparents, nous rejoignons canal city, vaste centre commercial ultra moderne traversĂ© par un canal sur lesquels des jets d'eau colorĂ©s s'animent rĂ©guliĂšrement au son d'une musique rythmĂ©e. Une video de mangas est projetĂ© en grand format sur les murs vitrĂ©s, spectacle presque digne de Las Vegas !!!DerniĂšre Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 DĂ©c - 221618/10 Fukuoka - AritaDĂšs 8h30 nous partons rĂ©cupĂ©rer la voiture de location rĂ©servĂ©e par internet sur Tocoo. La rĂ©ception Ă  l'agence Budget est trĂšs aimable et une animation sur tablette permet d'attirer notre attention sur les principales rĂšgles de conduite au Japon et de dĂ©tailler les assurances proposĂ©es sans ĂȘtre bousculĂ©. Il faut ensuite communiquer les noms et tĂ©lĂ©phones de tous les hĂ©bergements prĂ©vus durant notre circuit... Ici, on n'improvise pas trop. Le temps est maussade quand nous prenons la route pour quitter Fukuoka. Le GPS de la voiture semblant nous attirer irrĂ©sistiblement vers les voies rapides alors que nous souhaitons parcourir le bord de mer, nous nous reportons sur la carte mais avons quelques difficultĂ©s Ă  nous situer. Finalement, grĂące Ă  Mapsme et une Ă©tude attentive de la carte nous rejoignons l'itinĂ©raire prĂ©vu. La traversĂ©e de la ville est cependant trĂšs longue avec d'innombrables feux de circulation et nous mettrons environ 2 heures pour atteindre Itoshima. Il faut dire que la prise en main de la voiture avec le poste de conduite Ă  droite impose une certaine prudence pour oublier tous les rĂ©flexes de conduite quotidiens. Un kombini tombe Ă  point pour acheter notre pique nique avant de rejoindre le torii flottant dont nous avions dĂ©couvert l'existence grĂące Ă  ce forum, notre guide ne l'Ă©voquant pas. Pour rejoindre la cĂŽte nous parcourons un dĂ©dale de routes Ă©troites au milieu des champs avec de nombreuses riziĂšres. La pluie devient trĂšs intense et nous suivons la route cĂŽtiĂšre Ă  la recherche du torii. Un peu dĂ©sespĂ©rĂ©s par le temps complĂštement bouchĂ© nous patientons en dĂ©gustant notre plateau repas dans la voiture. La chance est avec nous, car une accalmie s'annonce et nous pouvons enfin nous approcher du torii blanc, les pieds dans l'eau devant deux gros rochers reliĂ©s par une corde sacrĂ©e. L'ambiance brumeuse apporte une note mystĂ©rieuse que nous apprĂ©cions. En repartant, la pluie s'intensifie Ă  nouveau et nous dĂ©cidons d'aller visiter l'exposition des chars du festival des Hikiyama Ă  Karatsu. Les 14 chars prĂ©sentĂ©s dans un grand hall sont fabriquĂ©s avec une dĂ©bauche de dĂ©cors colorĂ©s d'une richesse incroyable. Nous reprenons ensuite la route et, compte tenu de la mĂ©tĂ©o, renonçons Ă  regret Ă  rejoindre les riziĂšres de Hamanoura. La conduite est particuliĂšrement lente avec de nombreuses traversĂ©es urbanisĂ©es, des feux tricolores rapprochĂ©s et une vitesse limitĂ©e. Le jour faiblissant rapidement, nous renonçons Ă©galement Ă  visiter le village de potiers de Okawachiyama. Il fait nuit quand nous atteignons notre guesthouse Ă  Arita, secondĂ©s par Mapsme car le GPS de la voiture refuse obstinĂ©ment le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone que nous insistons Ă  lui faire ingurgiter... La recherche d'un restaurant pour dĂźner est compliquĂ©e dans la nuit noire. Nous aboutissons, par hasard dans un restaurant d'inspiration italienne, avec une carte en japonais. Heureusement, un sympathique client maĂźtrisant quelques mots d'anglais vient spontanĂ©ment Ă  notre secours pour nous traduire tant bien que mal le Arita - Minami ShimabaraLa pluie a cessĂ© et les nuages, toujours gris mais un peu aĂ©rĂ©s nous donnent l'espoir d'une journĂ©e moins maussade. Nous commençons par aller visiter le musĂ©e de la cĂ©ramique d'Arita. Nous passons un long moment Ă  admirer ces cĂ©ramiques anciennes de plusieurs siĂšcles et l'Ă©volution de la finesse des dessins au fur et Ă  mesure du temps. Puis nous prenons la route vers le temple Yutoku Inari. Nous suivons des vallĂ©es agricoles et urbanisĂ©es entourĂ©es de collines verdoyantes. Le temple, assis sur de massifs pilotis en bois rouge, gravit les pentes escarpĂ©es de la colline. Un raide chemin pavĂ© jalonnĂ© de toriis mĂšne au sanctuaire supĂ©rieur d'oĂč s'offre une vue somptueuse sur la plaine oĂč s'Ă©tale la ville de Kashima et les montagnes entourant la mer d'Ariake. Le nombre de visiteurs est sans commune mesure avec ceux des temples de Kyoto et il rĂšgne une ambiance paisible et recueillie. Nous prenons la route du bord de mer sous un beau soleil. La route sinueuse est trĂšs plaisante mĂȘme s'il est souvent difficile de s 'arrĂȘter comme on le voudrait pour les photos, mais c'est frĂ©quent au Japon. Au bout de quelques kilomĂštres une aire de stationnement nous permet de profiter du paysage surĂ©levĂ©e d'une vigie d'innombrables barques s'activent autour de milliers de poteaux en bambous plantĂ©s dans la mer oĂč sont Ă©levĂ©es des huĂźtres ou des moules. Quelques kilomĂštres plus loin, c'est le torii de Tara qui se dĂ©couvre. Aujourd'hui, par marĂ©e basse, il ne flotte pas ce qui n’empĂȘche pas l'atmosphĂšre lumineuse et ses reflets dans l'eau de nous enchanter. Pour quitter la route principale, nous tentons un diverticule vers Takesaki, petit port avec ses hangars industriels qui ne nous sĂ©duit pas beaucoup. L'itinĂ©raire emprunte ensuite une longue digue de 7 kilomĂštres au milieu d'une large baie dominĂ©e par l'imposant mont Unzen dont le sommet est encore chapeautĂ© par les nuages. Ensuite, nous quittons la route cĂŽtiĂšre pour grimper sur les flancs boisĂ©s du volcan. La fin de journĂ©e approche et le soleil rasant au milieu des rĂ©sidus nuageux est du plus bel effet. Il commence Ă  se faire tard et nous n'avons plus le temps de nous arrĂȘter Ă  Unzen mais seulement d'apercevoir les vapeurs soufrĂ©es qui s'Ă©chappent des bains. Nous plongeons ensuite littĂ©ralement vers la mer pour rejoindre Minami Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, Ă©ditĂ© 3 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 DĂ©c - 221820/10 Mont UnzenAujourd'hui, nous partons randonner vers le mont Unzen. Nous remontons jusqu'au village d'Unzen puis empruntons ensuite la route Ă  pĂ©age vers le Nita pass. Le ciel est clair avec quelques bancs de nuages bas sous un lĂ©ger voile d'altitude. Au fur et Ă  mesure de la montĂ©e la vue se dĂ©gage vers la mer laissant apparaĂźtre un dĂ©dale de caps et de pĂ©ninsules. Le sommet du cĂŽne créé lors de la derniĂšre Ă©ruption de 1990 se dĂ©coupe dĂ©chiquetĂ© dans le ciel. Au col, des panneaux explicatifs en anglais dĂ©crivent les diffĂ©rentes possibilitĂ©s d'itinĂ©raire. Le chemin grimpe raide dans la forĂȘt luxuriante. Des marches amĂ©nagĂ©es facilitent quelques passages terreux. Au passage, nous dĂ©couvrons l'entrĂ©e de grottes utilisĂ©es pour la culture des vers Ă  soie ou comme glaciĂšres dans des tunnels de lave. À l'approche des crĂȘtes le chemin se raidit encore et l'humiditĂ© ambiante est trĂšs forte les troncs des arbres dĂ©goulinent d'eau et les cailloux humides nĂ©cessitent un peu d'attention. Lorsque le sentier dĂ©bouche au pied du cĂŽne nĂ© de la derniĂšre Ă©ruption, la vue est impressionnante un chaos de cailloux dĂ©vale les pentes sur lesquelles des fumerolles s'Ă©chappent. Au travers d'un dĂ©dale de roches, d'arbustes nous rejoignons le sommet du mont FĂŒgen d'oĂč la vue sur le cĂŽne volcanique bardĂ© de fumerolles et toute la cĂŽte de Kyushu est spectaculaire. C'est un lieu de pique-nique idĂ©al partagĂ© avec de nombreux autres randonneurs. La descente est parfois raide sur les roches glissantes et en 1 h environ nous rejoignons le parking. Nous reprenons la voiture pour rejoindre Unzen et ses sources chaudes. Un itinĂ©raire amĂ©nagĂ© permet de circuler au milieu des eaux bouillantes et de quelques marmites de boue. Mais les nombreux captages, tuyauteries et installations vĂ©tustes qui parsĂšment le site lui ĂŽtent beaucoup de son charme. Par contre, nous dĂ©couvrons par hasard, tout Ă  cĂŽtĂ©, un sentier forestier bordĂ© de statues moussues qui nous plongent en plein Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mer 15 DĂ©c - 230821/10 Minami Shimabara - AsoNous prenons la route vers Shimabara de bon matin. À la gare maritime nous vĂ©rifions les diffĂ©rents horaires de ferry auprĂšs d'une sympathique employĂ©e qui utilise son traducteur pour nous donner toutes les informations utiles. Nous dĂ©cidons de prendre un peu de temps pour dĂ©couvrir le chĂąteau. Le temps nous manque cependant pour en visiter l'intĂ©rieur, nous nous contentons donc de faire le tour des douves et des massives murailles qui protĂšgent l'Ă©lĂ©gant donjon. Nous retournons ensuite vers le port pour embarquer sur le ferry. Avec quelques mots d'anglais rudimentaires et une extrĂȘme amabilitĂ© nous sommes aiguillĂ©s par les employĂ©s du port. L'embarquement est rapide toujours guidĂ©s par des placeurs aux petits soins. L'exactitude du ferry n'a rien Ă  envier Ă  celle du train. Durant la traversĂ©e, le ciel s'Ă©claire et petit Ă  petit les nuages couronnant le mont Unzen se dĂ©chirent laissant apparaĂźtre le cĂŽne volcanique dominant la mer de ses 1400 mĂštres. Du port de Kumamoto nous rejoignons le centre ville et, une fois de plus, le GPS de la voiture semble prendre un malin plaisir Ă  nous guider dans un dĂ©dale de rues alors que de grandes avenues permettent d'atteindre le chĂąteau en suivant la signalisation routiĂšre. Nous prenons quelques informations sur les possibilitĂ©s de randonnĂ©e vers le volcan Aso au centre d'information oĂč nous sommes accueillis avec le sourire ce n'est pas Ă©tonnant au Japon dans un anglais fluide et ça, c'est plus rare.... Lors du tremblement de terre de 2016 le chĂąteau a subi d'importants dĂ©gĂąts et le circuit de visite autorisĂ© actuellement est trĂšs limitĂ© et permet surtout d'avoir un aperçu des ces dommages. Les 2 tours majestueuses sont ceinturĂ©es d'Ă©chafaudages et de grues qui cachent les bĂątiments. Il n'est pas possible d'avoir un aperçu gĂ©nĂ©ral de cet ensemble imposant et nous dĂ©cidons d'aller plutĂŽt visiter le jardin Suizenji. Une belle lumiĂšre automnale vient Ă©clairer les mamelons verdoyants, les ombres des arbres dĂ©coupent de la dentelle sur les pelouses et nous sommes subjuguĂ©s par l'harmonie et la paix qui Ă©manent du lieu. Nous reprenons ensuite la route vers la caldeira d'Aso. MĂȘme une fois la grande ville de Kumamoto quittĂ©e, la circulation est toujours dense et nous sommes, une fois de plus, Ă©tonnĂ© de ce flux ininterrompu et de la densitĂ© de l'urbanisation. À Aso, nous dĂ©nichons facilement l'auberge de jeunesse Aso base, moderne bĂątiment impeccable Ă  l'accueil anglophone parfait. Le centre d'information voisin nous permet d'avoir d'autres informations sur les environs en français. DĂ©cidĂ©ment, aujourd'hui, les Ă©changes auront Ă©tĂ© faciles tout au long de la Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 16 DĂ©c - 182122/10 caldeira du mont AsoNous dĂ©cidons de randonner autour du volcan Aso. En voiture nous grimpons vers Kusasenrigahama oĂč se trouve un musĂ©e consacrĂ© au volcan. La route traverse une zone de pĂąturages oĂč paissent des vaches et des chevaux avant de rejoindre des forĂȘts plus sombres au pied des volcans. De tous cĂŽtĂ©s surgissent des cĂŽnes plus ou moins hauts, tĂ©moins de l'intense activitĂ© de la rĂ©gion. Du Nakadake s'Ă©lĂšve un puissant panache de fumĂ©e spectaculaire. L'activitĂ© est forte classĂ©e en niveau 2 et un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© interdit de se rendre sur le bord du cratĂšre. Les seuls sommets accessibles sont le Eboshidake et le Kishimadake. Nous dĂ©cidons d'aller sur chacun des sommets qui offrent une vue diffĂ©rente sur la caldeira Eboshidake domine le versant sud tandis que Kishimadake offre une vue plongeante sur l'intĂ©rieur de la caldeira. MalgrĂ© un ciel clair la lumiĂšre est parfois diffuse, sans doute Ă  cause des vapeurs Ă©chappĂ©es du volcan. Un Ă©troit chemin avec quelques passages raides Ă©quipĂ©s de marches en bois mĂšne Ă  Eboshidake en parcourant une crĂȘte panoramique d'oĂč on aperçoit en permanence le cratĂšre fumant. De retour au parking, nous repartons sur l'autre versant pour atteindre le Kishimadake par une pente soutenue Ă©quipĂ©e d'un impressionnant escalier qui grimpe droit quasiment jusqu'au sommet. Une courte crĂȘte mĂšne sur un sommet secondaire d'oĂč l'on dĂ©couvre tout l'intĂ©rieur de la caldeira quadrillĂ©e de cultures entre les zones urbanisĂ©es. AprĂšs le pique-nique face Ă  ce vaste panorama nous redescendons vers la voiture sur laquelle de fines particules noires se sont dĂ©posĂ©es durant la journĂ©e. Nous visitons rapidement le centre d'information avant de redescendre vers la ville d'Aso. Au passage, un arrĂȘt photo nous permet de mĂ©moriser le cratĂšre circulaire parfait du Komezuka qui n'est pas sans rappeler certains volcans d' Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 16 DĂ©c - 182723/10 Aso - YufuComme prĂ©vu par la mĂ©tĂ©o le ciel est complĂštement couvert et gris. Les rebords de la caldeira disparaissent dans la brume. Nous prenons la direction du Makinoto pass. AprĂšs la traversĂ©e rapide de la ville d'Aso la route grimpe rapidement sur les contreforts de la caldeira. Nous profitons d'un belvĂ©dĂšre pour observer le quadrillage rĂ©gulier des cultures mais la vision est troublĂ©e par les brumes. Nous parcourons ensuite un vaste plateau parcouru de vallonnements herbeux et de prairies fauchĂ©es. C'est une zone d'Ă©levage de vaches. Au nord de l'Aso-san, le massif volcanique du Kuju-san devait nous permettre de belles randonnĂ©es. Mais, les cieux sont contre nous... Au col, le ciel reste toujours gris et sans relief et les sommets demeurent Ă  peine visibles. Donc, pas de randonnĂ©e mais dĂ©couverte de cette rĂ©gion sauvage et de ses innombrables sources chaudes. Kurokawa, village des onsen » bains dans les eaux chaudes serre ses maisons de bois au bord de la riviĂšre au creux d'une profonde vallĂ©e boisĂ©e que les couleurs d'automne Ă©claircissent. Nous nous y promenons tranquillement. Le temps Ă©tant toujours aussi maussade nous reprenons la route vers Yufu. GrĂące Ă  un panneau d'information du parc Kuju nous dĂ©couvrons une photo des sources chaudes de Suziyu situĂ©es Ă  quelques kilomĂštres. Nous faisons donc un petit dĂ©tour pour les dĂ©couvrir. Nous avons un peu de difficultĂ© dans le village car toutes les indications sont en japonais mais grĂące Ă  notre traducteur nous dĂ©couvrons un panneau dĂ©but de la promenade » qui nous mĂšne vers un ensemble de cascades bouillonnantes, agrĂ©mentĂ©es de quelques mares de boue glougloutantes. Nous rencontrons un habitant en train de faire cuire ses Ɠufs dans l'eau bouillante et qui nous en donne fort gentiment un sac. La route se poursuit par de nombreux virages vers la rĂ©gion de Yufu au milieu de vastes forĂȘts trĂšs denses. Nous trouvons assez facilement notre ryokan, une grande maison ancienne au cƓur de la forĂȘt. L'ambiance de la maison est chaleureuse avec de beaux meubles, une dĂ©coration intimiste, ses grandes poutres en bois et son pĂ©ninsule de KinasakiLa mĂ©tĂ©o avait annoncĂ© 100% de probabilitĂ© de pluie et la prĂ©vision s'est rĂ©vĂ©lĂ©e exacte. De grosses averses entrecoupĂ©es de rares accalmies sont tombĂ©es durant la nuit et toute la journĂ©e. Nous comptions faire le tour de la pĂ©ninsule de Kinasaki mais le ciel est si gris que nous renonçons Ă  ce pĂ©riple. Nous dĂ©cidons d'aller vers Kitsuki pour visiter le chĂąteau fĂ©odal et le quartier des maisons de samouraĂŻs. Le trajet est rapide par la voie express Ă  pĂ©age. L'itinĂ©raire semble traverser de beaux paysages de nature au milieu de massifs montagneux boisĂ©s mais la brume a tout effacĂ©. À Kitsuki, nous profitons d'une courte accalmie pour un rapide tour d'orientation autour du chĂąteau. C'est, parait-il, le plus petit du Japon et il est magnifiquement situĂ© sur un promontoire rocheux dominant la mer et la ville. À l'intĂ©rieur, nous dĂ©couvrons une intĂ©ressante exposition d'armures de samouraĂŻs. Du haut du chĂąteau nous devrions avoir une vue panoramique sur les environs mais la chance n'est pas avec nous aujourd'hui. La pluie a redoublĂ© et nous empĂȘche mĂȘme d'aller explorer le quartier des maisons de samouraĂŻs tout proche. Nous dĂ©cidons alors de rejoindre le temple Fuki-ji situĂ© au centre de la pĂ©ninsule. Nous traversons Ă  nouveau des paysages accidentĂ©s et boisĂ©s pour dĂ©couvrir le temple isolĂ© au milieu des bois. L'atmosphĂšre humide et brumeuse sied parfaitement Ă  ce sobre bĂątiment en bois entourĂ© d'arbres moussus. Aucune perspective d'amĂ©lioration en vue, nous dĂ©cidons de rentrer Ă  notre ryokan et de profiter du Yufu - FukuokaLe temps est toujours gris, mais quelques rayons de lumiĂšre nous donnent un peu d'espoir. Nous partons Ă  la dĂ©couverte du lac Kinrin-ko Ă  Yufu. Minuscule, blotti dans un Ă©crin de verdure, l'atmosphĂšre brumeuse et humide lui donne un aspect calme et paisible. Les frondaisons aux teintes mordorĂ©es se reflĂštent sur la surface de l'eau. Un sentier amĂ©nagĂ© permet d'en faire le tour et de dĂ©couvrir le torii flottant situĂ© Ă  cĂŽtĂ© d'un modeste temple en bois une bien belle ambiance. Nous prenons ensuite la route en direction de Fukuoka. EspĂ©rant profiter d'Ă©claircies pour dĂ©couvrir le paysage nous suivons la route plutĂŽt que l'autoroute. Circulant en fond de vallĂ©e, entourĂ©e de raides pentes boisĂ©es, la vue n'est pas trĂšs dĂ©gagĂ©e mais la nature est omniprĂ©sente sans habitation. Plus Ă  l'ouest, la vallĂ©e s'Ă©largit et l'urbanisation ressurgit au milieu de parcelles cultivĂ©es. Par hasard, nous dĂ©couvrons la cascade Jion no Taki situĂ©e juste au bord de la route. Le dĂ©bit est abondant et un petit sentier permet de passer derriĂšre le rideau d'eau pour ceux qui ne craignent pas les embruns. Pour gagner du temps nous dĂ©cidons ensuite de rejoindre l'autoroute. La petite route de liaison grimpe vers la montagne en traversant quelques villages Ă©tablis Ă  cĂŽtĂ© de riziĂšres en terrasse. L'autoroute, contrairement Ă  la route, est construite en altitude et offre de belles perspectives sur les massifs traversĂ©s. Nous rejoignons ensuite le temple de Nanzo-in, Ă  proximitĂ© de Fukuoka. En lisiĂšre d'une zone urbanisĂ©e, la nature reprend ses droits et l'atmosphĂšre humide, l'absence de foule, les grains de pluie intermittents donnent un charme tout particulier Ă  cette visite au cours de laquelle nous dĂ©couvrons l'immense bouddha couchĂ© au sourire un peu Ă©nigmatique. Nous rejoignons ensuite Fukuoka par de larges avenues au milieu de buildings modernes et de voies de circulation suspendues avec une circulation assez calme et, surtout, des conducteurs tolĂ©rants quand j'hĂ©site sur la direction Ă  suivre. Peu avant de restituer le vĂ©hicule de location, Ă  un carrefour, une voiture de police me fait signe de m'arrĂȘter. Les policiers, trĂšs affables, m'expliquent grĂące au traducteur de leur tĂ©lĂ©phone que j'ai commis une violation de la sĂ©curitĂ© routiĂšre » en tournant Ă  droite. Je sors Ă  mon tour mon tĂ©lĂ©phone pour me confondre en excuses et en courbettes. Je rĂ©alise alors que j'ai oubliĂ© la traduction de mon permis Ă  l’hĂŽtel et je leur tends mon permis international et mon passeport qu'ils examinent dans leur voiture. Ils reviennent ensuite en m'expliquant que je devrai ĂȘtre plus vigilant Ă  l'avenir et respecter scrupuleusement les rĂšgles de conduite. J'acquiesce et promets, Ă©videmment, de faire attention. Ouf, l'alerte est passĂ©e. C'est avec regret que nous quittons l'Ăźle de Kyushu dont la dĂ©couverte, nous a enchantĂ©. Nous avons vraiment apprĂ©ciĂ© ses espaces de nature et le calme de sanctuaires Ă  l'atmosphĂšre si particuliĂšre. Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2237, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 18 DĂ©c - 172526/10 Fukuoka - NaraLever matinal pour rejoindre la gare. LĂ , les automates nous dĂ©livrent nos billets vers Kyoto et Nara et nous nous installons dans le premier Shinkansen. Moins de 3 heures aprĂšs nous arrivons Ă  Kyoto et changeons de quai pour rejoindre Nara. Nous manquons le premier train en partance Ă  cause d'une mauvaise lecture du panneau d'affichage et devons donc attendre une demi heure de plus. À Nara, le bruit et la foule nous bousculent un peu le long de la rue commerçante qui rejoint notre guesthouse. Nous posons rapidement nos bagages et partons visiter le parc et les temples. Si quelques 1200 daims messagers des dieux, paraĂźt il, s'y baladent librement, les hordes touristiques messagĂšres du selfie envahissent bruyamment les lieux. Vraiment, de quoi nous dĂ©courager malgrĂ© la beautĂ© des temples et particuliĂšrement le Todai-ji qui abrite l'un des plus grands bouddhas en bronze du monde. Nous avons du mal Ă  supporter cette ambiance de fĂȘte foraine avec ses innombrables boutiques, les visiteurs qui se prennent en photo devant chaque temple ou en train de nourrir des daims qui viennent rĂ©clamer leur pitance. L'ambiance n'a plus rien Ă  voir avec la sĂ©rĂ©nitĂ© que nous avions trouvĂ© sur l’üle de Kyushu et nous regrettons presque d'avoir fait le dĂ©tour. En fin d'aprĂšs-midi, le calme revient, une belle lumiĂšre rasante vient illuminer les temples et nous profitons du parc jusqu'aprĂšs la tombĂ©e de la Nara - KyotoDe bonne heure, nous repartons vers le parc et les temples. Il n'y a presque personne et il est beaucoup plus agrĂ©able de s'y promener. Nous nous dirigeons ensuite vers le quartier des anciennes boutiques aux façades de bois. Alors que nous hĂ©sitons sur la direction Ă  suivre un habitant promenant son chien vient Ă  notre secours. Il nous accompagne vers le temple Jurin in, nous montre, au passage, l'extĂ©rieur de sa maison, nous prĂ©sente Ă  son Ă©pouse et ensuite nous conduit vers la machiya Koushi-no-ie dont nous pouvons visiter l'intĂ©rieur. Sobre et Ă©lĂ©gante autour d'un petit jardin cette maison dĂ©gage une impression de quiĂ©tude et d'harmonie. À proximitĂ©, nous dĂ©couvrons au passage un petit temple discret et charmant avant d'aller visiter une nouvelle maison Naramachi-no-ie, aux vastes espaces tout aussi sobrement et harmonieusement disposĂ©s. Nous rĂ©cupĂ©rons nos valises Ă  la guesthouse avant de rejoindre la gare Kintetsu situĂ©e Ă  2 pas. Nous sommes aimablement guidĂ©s par une employĂ©e souriante et disponible pour acheter nos billets et accĂ©der aux quais. Elle oublie simplement de nous indiquer qu'il faut changer de train avant d'arriver Ă  Kyoto. Heureusement, en Ă©coutant distraitement les annonces en anglais dans le train nous croyons comprendre tardivement qu'un changement est nĂ©cessaire. Nous sortons alors prĂ©cipitamment du wagon pour prendre la correspondance sur le mĂȘme quai. À Kyoto, aprĂšs avoir dĂ©posĂ© nos bagages, nous grimpons dans le bus 101 qui mĂšne au temple Kinkaju-ji. La foule dense se presse dans l'allĂ©e d'accĂšs. Heureusement le palais d'or isolĂ© au bord de son Ă©tang, un peu Ă  l'Ă©cart des visiteurs, se laisse admirer dans son Ă©crin de verdure magnifiquement Ă©clairĂ© par le chaud soleil du milieu d'aprĂšs-midi. Les visiteurs pressĂ©s dĂ©filent Ă  toute allure devant ce joyau mais nous avons envie de prendre notre temps pour l'admirer. Nous gagnons ensuite en une vingtaine de minutes le temple Ryoan-ji beaucoup moins frĂ©quentĂ©; sa grande terrasse en bois borde un jardin sec qui fait sa renommĂ©e. Pour ma part, je suis restĂ© peu sensible Ă  la magie du lieu. J'ai de beaucoup prĂ©fĂ©rĂ© le retour le long du lac dont les nĂ©nuphars et lotus s'Ă©clairaient d'une lumiĂšre dorĂ©e Ă  la fin de la journĂ©e. Un petit tour de bus plus loin nous regagnons la gare de Kyoto et son dĂ©cor futuriste de buildings avec sa tour Ă©clairĂ©e perçant le ciel nocturne. La gare est bondĂ©e de voyageurs qui se croisent en tous sens dans un brouhaha incroyable que nous n'avions pas ressenti ainsi lors de notre premier passage, mais peut ĂȘtre que le typhon avait alors calmĂ© les ardeurs des Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2237, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 18 DĂ©c - 173328/10 Kyoto - KanazawaA la gare, l'achat du billet de train vers Kanazawa est facile grĂące Ă  un employĂ© parlant parfaitement l'anglais et d'une grande amabilitĂ©. Sur le quai de dĂ©part, nous sommes un peu perdus entre toutes les marques au sol indiquant l'emplacement des wagons. Nous sollicitons un contrĂŽleur, qui de maniĂšre toujours trĂšs affable nous accompagne vers le bon numĂ©ro en nous montrant le panneau d'affichage au dessus de nos tĂȘtes on ne l'avait pas remarquĂ© celui lĂ ... En ce lundi matin, le train est complet et aprĂšs un peu plus de 2 heures de trajet nous atteignons Kanazawa. Le bureau d'information Ă  la sortie de la gare est remarquablement organisĂ© avec un comptoir anglophone et le comptoir vendant le pass journalier pour le bus juste Ă  cĂŽtĂ©. Nous sortons de la gare face Ă  une espĂšce d'immense torii aux pieds torsadĂ©s qui soutient une verriĂšre de verre et d'acier du plus bel effet. Tout autour, des buildings de formes et hauteurs trĂšs variĂ©es encadrent les avenues. En 5 minutes nous rejoignons le Toyoko inn oĂč nous dĂ©posons nos bagages avant de repartir prendre le bus, non sans un arrĂȘt au Family Mart voisin pour y dĂ©guster » quelques yakitoris. Le bus parcourt une boucle desservant tous les sites touristiques de la ville. Nous faisons halte prĂšs du chĂąteau et du jardin Kenrokuen. SituĂ© sur un vaste promontoire dominant la ville l'enceinte du chĂąteau est impressionnante par ses dimensions. Il ne reste rien des bĂątiments d'origine mais un bĂątiment reconstruit au dĂ©but du siĂšcle montre l’Ɠuvre extraordinaire des charpentiers et laisse imaginer les bĂątiments originaux couvrant une immense surface. Tout proche, le jardin Kenrokuen a un aspect complĂštement diffĂ©rent de ceux que nous avions visitĂ© auparavant. Moins intimiste, faisant la part belle Ă  des arbres aux formes travaillĂ©es et aux canaux qui le traversent, il est trĂšs frĂ©quentĂ© en cette journĂ©e ensoleillĂ©e. AprĂšs un rapide transfert en bus nous partons Ă  la dĂ©couverte des rues Ă©troites du quartier Nagamachi bordĂ©es de longs murs protĂ©geant des maisons de samouraĂŻs. Malheureusement, le jour dĂ©clinant, les façades de bois sombres restent un peu cachĂ©es dans l' Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2236, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par Monike1 Dim 19 DĂ©c - 1331Merci pour ce carnet; je devais aller au Japon en octobre 2020 et puis remis Ă  2021 et puis remis Ă  2022 ? j'en doute fort ! Mais gardons le moral Monike1Messages 23Date d'inscription 08/12/2021 Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 DĂ©c - 1558Monike1 a Ă©critMerci pour ce carnet; je devais aller au Japon en octobre 2020 et puis remis Ă  2021 et puis remis Ă  2022 ? j'en doute fort ! Mais gardons le moral C'est vraiment un pays fascinant Ă  tel point que nous voulions aussi y retourner rapidement pour dĂ©couvrir d'autres rĂ©gions. Nous attendons avec impatience... Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 DĂ©c - 160129/10 Kanazawa - TakayamaDĂ©cidĂ©ment, le ciel bleu ne dure jamais bien longtemps. Nous renonçons donc Ă  rejoindre Takayama par la White road » et empruntons la route standard. Auparavant, il nous faut Ă©videmment sacrifier aux formalitĂ©s de location de la voiture. AprĂšs avoir consciencieusement rempli toutes les adresses et tĂ©lĂ©phones de nos hĂ©bergements et reçu toutes les explications dĂ©taillĂ©es sur les rĂšgles de conduite, les normes de franchise et le fonctionnement de la voiture, y compris le rĂ©glage des siĂšges nous pouvons prendre la route. La traversĂ©e de Kanazawa est assez rapide et en suivant les instructions de notre ami fidĂšle GPS nous rejoignons rapidement la campagne, non sans quelques doutes sur un Ă©changeur qui nous fait faire une succession de virages Ă  gauche, Ă  droite, puis encore Ă  gauche sur 180 ou 360°. TrĂšs vite nous rejoignons une zone montagneuse et boisĂ©e oĂč les villages deviennent rares. Les montagnes prennent ici une allure plus hardie et les ouvrages d'art ne manquent pas ponts et viaducs traversent les vallĂ©es et percent les montagnes Ă  plusieurs reprises. Nous prĂ©voyons de faire un arrĂȘt Ă  Gokayama oĂč plusieurs villages anciens sont classĂ©s au patrimoine mondial mais nous manquons la premiĂšre bifurcation vers Ainokura et poursuivons jusque Suganuma. De la route, une vue plongeante permet de dĂ©couvrir le village dans son cadre de riziĂšres et de montagnes. 14 maisons aux toits de chaume sont dispersĂ©es au milieu des champs et de canaux. Les visiteurs ne sont pas trĂšs nombreux et la visite est plaisante malgrĂ© la pluie. Nous reprenons ensuite la route vers Shirakawago oĂč se trouve le village musĂ©e. À l'entrĂ©e du village, nous faisons halte dans un petit restaurant oĂč nous devons commander sur une borne automatique. Un peu perplexes sur le fonctionnement car les touches sont gravĂ©es en japonais nous observons les autres clients pour trouver la bonne procĂ©dure. Nous accĂ©dons ensuite au village musĂ©e de Shirakawa et sommes impressionnĂ©s par le nombre de bus et de voitures stationnĂ©s. Nous nous imaginions ĂȘtre seuls !!!. À l'entrĂ©e, c'est un peu la bousculade, style mont saint Michel un jour d'affluence. Heureusement, la foule se dilue dĂšs qu'on s'Ă©loigne un peu mais le charme ne joue plus. MalgrĂ© la curiositĂ© de dĂ©couvrir ces magnifiques habitations anciennes nous avons de loin prĂ©fĂ©rĂ© Suganama, plus petit et plus intime. L'heure avançant et le ciel toujours bas nous incitent Ă  prendre la voie express pour rejoindre Takayama. Nous y sommes bien Ă  l'abri des intempĂ©ries puisque la quasi totalitĂ© du trajet se dĂ©roule en tunnel sur une vingtaine de Ă©dition par mjp le Mar 4 Jan - 2236, Ă©ditĂ© 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 DĂ©c - 160430/10 KamikochiLa mĂ©tĂ©o est optimiste et nous dĂ©cidons de rejoindre la vallĂ©e de Kamikochi dans le parc national de Chubu-Sangaku. Nous rejoignons Hirayu en voiture pour emprunter un bus qui rejoint la vallĂ©e de Kamikochi interdite aux vĂ©hicules privĂ©s. Les couleurs d'automne commencent Ă  faire leur apparition et nous espĂ©rons que la remontĂ©e de la vallĂ©e Ă  travers la forĂȘt sera spectaculaire. Malheureusement, le bus emprunte de longs tunnels et ne dĂ©bouche Ă  l'air libre que vers le fond de la vallĂ©e prĂšs du lac Taisho. Les pentes sont tachetĂ©es de teintes automnales mĂ©langĂ©es au vert des pins. Au terminus de la route, un bureau d'information nous renseigne en anglais sur les diffĂ©rentes possibilitĂ©s de randonnĂ©e. Nous dĂ©cidons de faire une boucle parcourant les 2 rives de la riviĂšre tumultueuse aux eaux trĂšs pures. Les sommets sont encore pris dans les nuages mais de larges Ă©claircies nous font espĂ©rer une belle journĂ©e. Une petite bise rafraĂźchissante nous rappelle que nous avons pris de l'altitude. Un large chemin tapissĂ© d'aiguilles rousses parcourt la rive gauche de la riviĂšre laissant apercevoir fugitivement quelques sommets blanchis. À la passerelle de Myojinkan, au lieu de traverser de suite nous dĂ©cidons de poursuivre jusqu'Ă  un petit lac mentionnĂ© sur le plan vendu par le bureau de renseignement. Le chemin est plus Ă©troit et s'Ă©loigne parfois de la riviĂšre en contournant des zones humides et des ruisseaux secondaires. Nous ne nous lassons pas d'admirer les reflets des troncs et des souches dans le nombreuses mares parfois illuminĂ©es d'or. Au bout de 50 minutes, n'ayant pas trouvĂ© le lac mentionnĂ©, nous dĂ©cidons de faire demi tour pour traverser la riviĂšre vers le lac Myojin blotti dans son Ă©crin de verdure dorĂ©e par l'automne. Mais avant d'y accĂ©der il faut acquitter un droit de passage de 300 yens, information omise par le bureau de tourisme ce matin... Au bout d'un ponton en bois, un torii marque le caractĂšre sacrĂ© du lieu et le spectacle des eaux calmes parsemĂ©es de gros blocs entourĂ©s de forĂȘts jaunissantes est un ravissement. Nous retournons ensuite sur le chemin de la rive droite amĂ©nagĂ© avec des pontons de bois pour franchir des zones humides. Les nuages se sont peu Ă  peu dissipĂ©s et dans le haut de la vallĂ©e quelques sommets
Missions: En rĂ©ceptionnant les appels entrants de nos clients, vous devrez : - Traiter leurs demandes d'ordre administratives, - RĂ©pondre de maniĂšre claire, adaptĂ©e et conforme Ă  ces diffĂ©rentes demandes, - Formaliser les contacts et actes de gestion dans le SI. Vous ĂȘtes[] annonces autour de - annonces dans le dĂ©partement RhĂŽne HĂŽte / HĂŽtesse d'accueil
Dans Horizon Forbidden West, vous allez pouvoir accĂ©der Ă  des activitĂ©s secondaires dont les panoramas. On vous indique oĂč les trouver et les complĂ©ter. Horizon Forbidden West est enfin disponible sur PS4 et PS5 et comme dans le premier opus, vous allez pouvoir accĂ©der Ă  de nombreuses activitĂ©s ces objectifs annexes, on en retrouve un qui concerne les panoramas et qui consiste Ă  reconstituer une image avec l'aide de notre focus. Pour les dĂ©clencher, il vous suffit de vous approcher des tours qui sont reprĂ©sentĂ©es par une icĂŽne d'Ɠil sur votre carte. À lire aussi Comment complĂ©ter les panoramas dans Horizon Forbidden West ?Si vous cherchez Ă  savoir oĂč se situe tous les panoramas et la solution pour les rĂ©soudre, eh bien, vous pouvez consulter notre tableau rĂ©capitulatif ci-dessous. Nous vous rappelons au passage que pour complĂ©ter cette activitĂ©, il vous faudra superposer l'image donnĂ©e par votre focus sur le dĂ©cor aux alentours afin de reconstituer une vision du passĂ©. Une fois que vous en aurez complĂ©tĂ© un, l'icĂŽne d'Ɠil reprĂ©sentant ces panoramas sera colorĂ© en vert signifiant que l'activitĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il est Ă  noter que la solution est basĂ©e sur la vidĂ©o de Trophygamers. Panorama Emplacement Solution 1 Les Couards VidĂ©o 2 Le Bosquet de la mĂ©moire VidĂ©o 3 La longue cĂŽte VidĂ©o 4 MĂ©lopĂ©e VidĂ©o 5 Des hauteurs nimbĂ©es de brume VidĂ©o 6 Les Morisables VidĂ©o 7 Lance Ardente VidĂ©o 8 Cavidune VidĂ©o 9 Île aux aiguilles VidĂ©o Enfin, n'oubliez pas que chaque panorama que vous avez reconstituĂ© vous rapportera 1 500 points d'expĂ©rience et qu'une fois les neufs panoramas finis, vous devrez aller collecter une rĂ©compense qui s'affichera sur votre carte.
Goutted’or s’achĂšve sur le petit frisson mĂ©taphysique rĂ©sultant de cette opĂ©ration dont on devine trop les coutures. Car l’entre-deux de Cogitore relĂšve aussi d’un numĂ©ro d’équilibriste ; tout Ă  la fois pas assez ethnologique et pas assez chamanique, le film joue et perd sur les deux tableaux. Semaine de la critique, ClĂ©ment

deux amoureux de la nature, du patrimoine, de la photo et du dessin ou amoureux tout court ! La nature et le patrimoine au travers de la photographie et du dessin. Brume sur les hauteurs de Miécret

deuxamoureux de la nature, du patrimoine, de la photo et du dessin ou amoureux tout court ! La nature et le patrimoine au travers de la photographie et du dessin. mercredi 17 fĂ©vrier 2010. Brume sur les hauteurs de MiĂ©cret 1 commentaire: Anonyme 25 fĂ©vrier 2010 Ă  12:11 "C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'Ă©coute pas." [Victor Hugo AĂ©roport d’Homer, sept heures du matin. Comme j’avais encore un peu de temps avant mon rendez-vous, j’ai flĂąnĂ© dans l’aĂ©roport. Le vol pour Anchorage Ă©tait affichĂ©. Mais il n’y avait pas encore beaucoup de voyageurs sur les bancs. Une Indienne, massivement obĂšse, avait le regard plongĂ© dans le vide. Quelques mĂštres plus loin, un jeune gars parlait avec un homme accompagnĂ© de ses deux fils de son travail sur le pipeline du North Slope Vous lancez une tasse de cafĂ© en l’air et le cafĂ© retombe gelĂ©. » Les deux gosses, excitĂ©s, voulaient savoir s’il y avait beaucoup d’ours lĂ -haut, des ours polaires, et s’il avait dĂ©jĂ  eu des problĂšmes avec eux Moi ? Les ours ? Des problĂšmes ? J’ai un calibre 12 avec de grosses balles. » À sept heures trente, je me suis dirigĂ© vers le hangar, oĂč je devais rencontrer Dave, le pilote. Chouette petit avion », dis-je pendant que nous nous en approchions. – Ouais. Mais je ne le vois pas sous cet angle-lĂ . Pour moi, c’est de l’argent. Je gagne ma vie avec. » Il rangea mon sac ainsi que quelques marchandises pour le bateau, puis se tourna vers moi Vous n’avez pas d’armes ? – Non. – Pas de bombe Ă  poivre ? – Pas de quoi ? – Du rĂ©pulsif Ă  ours. C’est un liquide qui contient du poivre de cayenne. Dans un aĂ©rosol qui vaporise jusqu’à dix mĂštres. Utile si jamais vous vous trouvez devant un ours mal lunĂ©. – Non, pas de bombe Ă  poivre. – Mike en aura. Pas d’autres aĂ©rosols ? – Non. – Parfait. On va voler Ă  trois mille mĂštres et les aĂ©rosols peuvent exploser. Pas une catastrophe, mais ils font un sacrĂ© chantier. Si vous avez un tĂ©lĂ©phone mobile, Ă©teignez-le. À cette hauteur-lĂ , on reçoit cinq cents messages Ă  la fois. Quelque chose comme ça, c’est ce qu’on m’a dit. Mais bon, mobile Ă©teint. – OK. – Jetez un coup d’Ɠil sur les consignes de sĂ©curitĂ©. – OK. – Allez, on monte et on se met en route. Oh, encore une petite chose. Pendant le vol je peux vous signaler de serrer votre ceinture de sĂ©curitĂ©. Elles peuvent se relĂącher. Et le vol sera peut-ĂȘtre un peu agitĂ© aujourd’hui, ça souffle fort. Quand je ferai le signe 5 avec les doigts de ma main Ă©cartĂ©s, ne me parlez pas, de toute façon je ne rĂ©pondrai pas. Ça signifie que je suis Ă  cinq minutes de l’atterrissage, et serai en train de me concentrer. C’est un avion Ă  roues, pas un hydravion. Si tout va bien, on atterrit sur le sable. » ✳Nous voilĂ  donc dans les airs au-dessus d’Homer, survolant d’abord une Ă©tendue de boue et d’algues, puis ce fut le bleu le bleu du ciel en ce lumineux matin de juin, et le bleu des vagues aux crĂȘtes blanches soulevĂ©es par le vent dans la baie de Kachemak. Je vais vous faire survoler les glaciers », avait dit Dave Haynes. Seuls le bourdonnement du moteur et cette prodigieuse beauté  Au-dessous, Rocky River, les Red Mountains et Koyuktolik Bay, ensuite direction le Katmai, en survolant Fourpeaked Glacier le glacier aux quatre pics, Swikshak River, les Shakun Islets, Cape Chiniak
 Puis, entre Cape Chiniak et Cape Nukshak, Hallo Bay, et au milieu, Ninagiak Island. Hallo Bay une plage de huit kilomĂštres et plusieurs cours d’eau – Niniagiak River, Hook Creek, Hallo Creek. Autour, des collines de trois cents mĂštres d’altitude, des montagnes de plus de mille mĂštres, et, Ă  deux mille mĂštres, luisant d’une lumiĂšre fantomatique, Devil’s Desk, la Table du Diable ». Pendant que l’avion se prĂ©parait Ă  atterrir, j’ai balayĂ© du regard la zone intertidale, la grĂšve de sable noir, les entassements de troncs d’arbres argentĂ©s, la prairie plate et marĂ©cageuse que le glacier avait quittĂ©e dans sa lente retraite, et Ă  l’arriĂšre, les bosquets de bouleaux, d’aulnes, de peupliers et de tsugas. Une derniĂšre secousse et l’avion s’arrĂȘta. Merci beaucoup. – Tout le plaisir est pour moi. » En dix minutes la marchandise fut dĂ©chargĂ©e, et le Cessna repartit. Je me suis retrouvĂ© sur la plage avec Mike Rand, un gars costaud, la trentaine, qui m’attendait assis sur un des troncs blancs. Vous voyez le bateau lĂ -bas ? On pourrait y aller maintenant. Je n’ai qu’à donner un coup de fil Ă  Larry et en quelques minutes il est lĂ  avec le canot. Mais je suppose que vous prĂ©fĂ©rez passer toute la journĂ©e dans la baie. Bien sĂ»r. – Alors allons-y. » AprĂšs avoir endossĂ© nos sacs et franchi les troncs, nous nous sommes engagĂ©s dans la prairie. ✳Fin juin au Katmai. On se reprĂ©sente habituellement les ours pĂȘchant le saumon dans les torrents et au bord des chutes d’eau, Ă©claboussant l’eau de leurs larges pattes dans un banquet rouge et argent, comme s’ils ne faisaient jamais rien d’autre dans leur vie. Mais au Katmai, Ă  cette saison de l’annĂ©e, ils s’adonnaient Ă  toutes sortes d’activitĂ©s lutte, accouplement, jeu, promenade, repos, contemplation. Le plantain maritime poussait dru, ainsi que la berce, connue ici sous son nom russe, pooshkie, les buissons qui Ă  l’automne porteraient des baies commençaient Ă  sortir leurs feuilles, des ombles frĂ©tillaient dans les ruisselets, tandis que dans un ruisseau, une harle flottait tranquillement suivie d’un chapelet de douze canetons. Si jamais il venait Ă  l’esprit d’un ours de s’en prendre Ă  ses canetons, elle lui volerait Ă  la gueule », dit Mike. Mais quel ours se donnerait ce mal quand, en plus de tout le reste, il y avait ces dĂ©licieuses palourdes Ă  dĂ©guster sur la plage ? Une dizaine de grizzlis Ă©taient alignĂ©s lĂ -bas, qui creusaient consciencieusement, en levant de temps en temps la tĂȘte pour renifler le vent. Mon contact Ă  Homer m’avait dit que Mike Rand connaissait bien les ours, leur comportement, leur psychologie. J’ai vite constatĂ© que ce n’était pas du boniment et j’ai pu apprĂ©cier ses tactiques. Gardant toujours le vent derriĂšre nous, afin que les ours puissent sentir notre prĂ©sence et ne soient pas pris par surprise, nous marchions Ă  une bonne distance d’eux en demi-cercles, ne les approchant jamais directement mais nous arrĂȘtant de temps en temps pour les laisser venir vers nous. Une imposante femelle couleur de miel avait particuliĂšrement attirĂ© notre attention. En s’approchant de nous, elle avait mĂąchonnĂ© de l’herbe, puis s’était assise, comme pour dire Je suis assise ici, d’accord ? Je ne vais pas vous attaquer. Ça va, tout est OK. Asseyez-vous aussi. » Alors nous avons posĂ© nos sacs et nous nous sommes assis. Au bout d’un moment, l’ourse se leva et se remit Ă  paĂźtre. Prenant son temps, allant de-ci de-lĂ , lentement, lentement, elle avança dans notre direction, plus prĂšs, plus prĂšs, de plus en plus prĂšs. À trois mĂštres de nous elle leva la tĂȘte, regarda les deux humains avec ses petits yeux impĂ©nĂ©trables, et passa son chemin. Vers midi, aprĂšs avoir mangĂ© les sandwichs que Larry avait prĂ©parĂ©s, nous nous sommes dirigĂ©s vers le fond de la baie et avons longĂ© une rangĂ©e d’aulnes, de saules, d’épicĂ©as et de bouleaux nains On vient vers vous, les ours, on vient vers vous. » Au crĂ©puscule, lorsque nous sommes retournĂ©s Ă  la plage – Mike avait tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  Larry pour lui demander de venir nous chercher – nous entendĂźmes des loups hurler dans l’arriĂšre-pays, de cet Ă©trange hurlement, le plus Ă©trange de tous les cris animaux, qui vous fait courir un frisson le long du dos. ✳Le Snowbird le harfang des neiges » Ă©tait un sloop d’environ quinze mĂštres. Du pont, oĂč Ă©tait situĂ© le cockpit, on descendait un petit escalier menant Ă  une cuisine qui contenait un Ă©vier, le poĂȘle, des placards, une table et des bancs, et le cabinet de toilette. Plus loin, Ă  la proue, il y avait une minuscule cabine. C’était la mienne. Je m’y sentais Ă  l’étroit, mais quand j’ai vu les cagibis oĂč dormaient Mike et Larry, je n’ai pas fait de commentaire. Larry Johnson n’était pas le propriĂ©taire du Snowbird. Il l’avait affrĂ©tĂ© pour la saison. Je commençais Ă  penser qu’en Alaska, il Ă©tait difficile de dire qui possĂ©dait quoi. Tout circulait dans une chaĂźne subcontractuelle de subsistance hasardeuse. Larry avait fait un peu de tout, cherchant du travail Ă  droite et Ă  gauche, comme tout le monde ». Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était piloter un bateau. Ses ancĂȘtres Ă©taient scandinaves, suĂ©dois plus prĂ©cisĂ©ment, installĂ©s Ă  Bristol Bay, sur la mer de BĂ©ring oĂč ils pĂȘchaient le crabe. Tout le monde a un bateau lĂ -haut. Son grand-pĂšre, c’était aux environs de 1907, avait fait naufrage dans le brouillard sur un banc de sable, quelque part dans les Walrus Islands. Il avait dĂ» abandonner son bateau, en emportant un petit stock de pois cassĂ©s et de cornichons. Tout le restant de sa vie il avait adorĂ© les pois cassĂ©s et dĂ©testĂ© les cornichons, allez savoir pourquoi ». C’était Larry qui avait demandĂ© Ă  Mike de se joindre Ă  lui, dans cette aventure d’affrĂštement estival. Mike avait Ă©tudiĂ© la biologie Ă  l’universitĂ© de Fairbanks. Il Ă©tait de Missoula, Montana, mais Ă©tait venu en Alaska pour vivre en contact direct avec une nature sauvage. Il existait, disait-il, deux conceptions de l’Alaska la DerniĂšre FrontiĂšre, c’est-Ă -dire la derniĂšre chance de pouvoir exploiter sans entraves tout ce qui Ă©tait exploitable, et la DerniĂšre Nature, la derniĂšre Wilderness, qui impliquait la prĂ©servation, et peut-ĂȘtre, qui sait, quelque chose d’inĂ©dit. La conversation ce soir-lĂ  tourna principalement autour de la mĂ©tĂ©orologie. Beaucoup de gens ici, dit Larry, la chose Ă  quoi ils pensent le plus, c’est le temps qu’il fait. Mon pĂšre, il est obsĂ©dĂ© par le temps. Je vis Ă  moins de deux kilomĂštres de chez lui Ă  Homer. Mais il me tĂ©lĂ©phone et demande “Quel temps il fait chez toi ? Ici il neige.” “Il neige ici aussi, papa.” C’est dingue. Mais le temps est dingue ici. Il peut se gĂąter brusquement, et seulement dans un petit secteur. Les vents peuvent arriver de partout Ă  la fois. Ils s’engouffrent dans les chenaux et les fjords. Et les vagues peuvent vous jouer toutes sortes de tours. » Tout cela, c’était seulement de la conversation, pour passer le temps et permettre la communication humaine. Nous ne savions pas encore que nous en aurions bientĂŽt la confirmation. ✳Nous avons passĂ© deux autres jours semblables, au cours desquels je suivais de prĂšs chaque mouvement de Mike, en notant toutes les informations qu’il pouvait me donner sur la vie Ă  Hallo Bay, en apprenant de plus en plus de choses sur les mƓurs et les humeurs des ours, ces vieux habitants de la terre. Je me souviens d’une scĂšne en particulier. Une femelle marchait le long d’une riviĂšre dans notre direction, accompagnĂ©e de son ourson. Quand elle s’aperçut de notre prĂ©sence, elle nous observa longuement. Nous ne l’avons pas regardĂ©e directement, mais avons gardĂ© les yeux tournĂ©s vers le sol. Elle passa tout prĂšs de nous, et continua sur quelques mĂštres, puis s’arrĂȘta, se coucha, son ourson pelotonnĂ© contre elle, et ils restĂšrent lĂ , tranquillement, Ă  nous regarder. C’était comme si elle avait plus confiance en nous qu’en l’un de ses semblables, quelque vieil ours mal lunĂ© qui pourrait venir la harceler. Mieux que ça. C’était comme si elle voyait en nous une dĂ©fense contre une telle agression. Nous sommes restĂ©s un long moment, immobiles, sous ce regard placide. ✳Le soir, sur le bateau, la conversation tournait autour de divers thĂšmes, tels que l’état de l’AmĂ©rique Mike disait qu’il avait Ă©tĂ© en dehors de la boĂźte » et avait une vue plus large des choses que la plupart de ses concitoyens et l’avenir de la planĂšte. De plus en plus de rapports arrivent, dit Mike, dĂ©montrant que nous avons franchi un seuil, atteint un point critique. Cela est dĂ» principalement Ă  l’accroissement d’une seule espĂšce, et qui plus est, Ă©pouvantablement vorace. Un Ă©norme dĂ©sĂ©quilibre. À ce jour, il y a environ sept milliards d’humains sur la planĂšte, avec un taux de croissance d’environ soixante-quinze millions par an. Faites un petit calcul et qu’est-ce que vous obtenez ? – Un film d’horreur, dit Larry. – Juste, dit Mike. – Oui et alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? demanda Larry. – RĂ©duire la population humaine, bien sĂ»r. Mais qui en prendra la responsabilitĂ© ? Tous les politiciens et les Ă©conomistes n’ont que la croissance Ă  la bouche. – L’écologie ? – Un effort louable. Mais probablement trop tard. On se laissera imperceptiblement glisser d’une petite apocalypse Ă  une autre, jusqu’à ce qu’arrive la grande. De toute façon, l’humanitĂ© prĂ©fĂšre continuer Ă  se raconter des histoires, y compris des histoires de catastrophes, comme les gosses Ă  l’école maternelle. » ✳Au cours de la troisiĂšme nuit Ă  Hallo, le vent se mit Ă  souffler, et le matin, c’était la tempĂȘte. Larry paraissait soucieux. Il Ă©tait debout depuis l’aube, Ă  Ă©couter les bulletins mĂ©tĂ©orologiques. Le temps se gĂąte. » Ça ne se prĂ©sentait pas du tout comme l’avaient dit les mĂ©tĂ©orologues. Les derniĂšres prĂ©visions annonçaient un vent de sud-ouest de 30 km/h. Maintenant c’était un vent de nord-ouest soufflant Ă  50 km/h. Pas de quoi paniquer, bien sĂ»r. Il faut seulement passer Ă  travers. Tu vas oĂč te mĂšne la mĂ©tĂ©o, plus ou moins. » Rester lĂ  oĂč nous Ă©tions – Ă  peu de distance de l’üle Ninagiak, juste en face de Hallo, s’annonçait risquĂ©, avait dit Larry. Le bateau tirait dĂ©jĂ  fort sur son ancre, et pourrait se mettre Ă  la traĂźner. La meilleure chose Ă  faire Ă©tait d’aller se rĂ©fugier dans une baie abritĂ©e. Kukak, un peu plus vers le sud, Ă©tait un petit coin tranquille, on serait bien Ă  l’abri lĂ -bas. L’ennui, c’était qu’il ne savait pas trop ce qu’il en Ă©tait dans le dĂ©troit de Shelikof, et la mer pouvait ĂȘtre forte autour du cap Nukshak On va pointer le nez dehors et voir ce qui se passe. » Ce qu’on a vu, c’était un sacrĂ© charivari. La mer Ă©tait grosse, la houle faisait rage. Nous avons d’abord mis le cap sur l’est, en plein dans la lumiĂšre aveuglante du soleil. Larry dit qu’un capitaine de sa connaissance utilisait des lunettes de soudeur contre ce type d’éblouissement. Sans doute une bonne idĂ©e. Il ne voyait absolument rien. Et ce n’était pas seulement Ă  cause des rayons du soleil, mais parce que le vieux Snowbird avait perdu ses essuie-glace. Il n’avait pas vraiment besoin de voir, le bateau Ă©tait en pilotage automatique. Mais tout de mĂȘme. Enfilant son gilet de sauvetage, il sortit prĂ©cautionneusement, essuya le pare-brise, puis revint de la mĂȘme façon Voyez ces lames lĂ -bas ? C’est lĂ  que nous Ă©tions cette nuit. Je suis bien content d’en ĂȘtre parti. On serait en bouillie Ă  cette heure-ci. Il fait meilleur ici. » Concernant les vagues, le dernier message mĂ©tĂ©o disait que dans le secteur 138, Shelikof Strait, oĂč nous nous trouvions, elles feraient quatre pieds. Elles font dĂ©jĂ  plus de quatre pieds », murmura Larry dans sa barbe. – Combien de plus ? – J’ai Ă©tĂ© charpentier. Une piĂšce de contre-plaquĂ© fait quatre pieds de large. Alors je prends ça comme mesure. Au-delĂ , je pense Ă  la hauteur d’un homme. Ces vagues lĂ -bas font six pieds. AprĂšs ça, je ne mesure plus, je m’accroche. » Alors on s’est accrochĂ©, tandis que le bateau bondissait, ruait et titubait. Sur la table du cockpit j’avais Ă©talĂ© une carte du dĂ©troit de Shelikof, et gardais un Ɠil sur elle, l’autre sur la mer. De temps en temps une baleine brisait la surface de l’eau. Pendant un moment, un banc de marsouins de Dall accompagna le bateau en bondissant furieusement le long de la proue, mais s’éloigna quand un banc d’orques fit son apparition. Un vol d’alques, toujours silencieux en mer – mais avec tout le bruit du vent et de la mer leur silence n’était pas Ă©vident – passa en trombe. Plus loin, une escadrille de sternes des AlĂ©outiennes plongeaient dans les vagues et en ressortaient, dans ce qui semblait ĂȘtre une pure jouissance, une exaltation hyperexcitĂ©e. Soudain, le pilote automatique se mit Ă  faire de curieux bruits. Ce qui avait Ă©tĂ© un bruit rassurant s’était transformĂ© en une sĂ©rie de grognements, de grincements et de gĂ©missements. Ni Larry ni moi n’avons soufflĂ© mot, nous gardions simplement les yeux rivĂ©s au tableau de bord. AprĂšs quelques minutes, le bruit rĂ©gulier reprit. C’était quoi, ça ? – Je suppose que les vagues ont lĂ©gĂšrement dĂ©traquĂ© le compas. » Larry ressentit alors le besoin d’entrer en contact radio avec le propriĂ©taire du Snowbird qui Ă©tait sur son propre bateau, le Sea-Eagle, un peu plus loin dans le dĂ©troit Sea-Eagle, Sea-Eagle. Ici le Snowbird. Sur 65. – Sea-Eagle. C’est moi. Sur 65. Comment tu t’en sors, Larry ? – OK, OK. Quel vent vous avez lĂ -bas ? – N-O 30 Ă  40. Et toi ? – PlutĂŽt bizarre. On va prendre le virage tout doux et entrer dans Kukak. – OK, bon virage. – Ouais. A bientĂŽt. » Larry raccrocha et se tourna vers moi Ça va peut-ĂȘtre secouer pas mal. EspĂ©rons que ça ira. On verra bien. Une fois sortis de ce courant de retour ça devrait ĂȘtre plus calme. » LĂ -dessus, on commença Ă  prendre le virage. Le courant de retour se prĂ©senta sous la forme de vagues de sept pieds, bleu acier, aux crĂȘtes nimbĂ©es de soleil. Si auparavant elles Ă©taient fortes, Ă  prĂ©sent elles Ă©taient fĂ©roces. Il y eut une grande tension pendant une dizaine de minutes, et puis
 nous voilĂ  passĂ©s. Direction Yugnat Rocks. Selon les cartes, je pourrais serrer un peu plus la cĂŽte. Mais quel est l’intĂ©rĂȘt ? Je prĂ©fĂšre garder une distance d’un demi-mile. – Ça me va. » Finalement, sans dĂ©boires, nous Ă©tions arrivĂ©s Ă  Kukak Bay et nous dirigions vers une petite crique, en regardant le sondeur dĂ©rouler ses chiffres au fur et Ă  mesure qu’il recevait des messages du fond 69, 98, 96, 120
 Je ne veux pas utiliser le sondeur trop longtemps. Il utilise beaucoup d’électricitĂ©. Juste le temps de s’assurer que l’ancre accroche. » L’ancre accrocha, et nous Ă©tions Ă  l’abri. Ici, autrefois, il y avait une conserverie de palourdes », dit Larry, et il se dirigea vers sa couchette. Je suis allĂ© sur le pont et me suis trouvĂ© un coin confortable. Tout Ă©tait tranquille. Et je savourais encore mieux cette tranquillitĂ©, maintenant que nous Ă©tions sortis de la tempĂȘte. Un grand pygargue Ă  tĂȘte blanche Ă©tait perchĂ© comme un totem sur un rocher. Des mouettes se prĂ©lassaient sur un tronc d’arbre flottant. Au loin, dans les buissons, j’entendais les trois notes du bruant Ă  couronne blanche, la sĂ©rie irrĂ©guliĂšre du bruant fauve chip, click, chip, stsssp
, et le long sifflement rĂ©pĂ©tĂ© du merle d’AmĂ©rique. ✳Le lendemain matin, j’ai pris le canot et suis parti explorer la baie. Le soleil voilĂ© de brume. Le bleu limpide de l’eau. Le beau plumage bigarrĂ© d’un arlequin plongeur bleu, noir, blanc, rouge brun. Des anĂ©mones jaunes sur un rocher. Des lichens dorĂ©s. Un ruisseau Ă  saumons qui serpente et ondule entre les herbes, la boue et le gravier. Un vol de sternes arctiques. Le chant haut perchĂ© du bruant des prĂ©s. Un hibou des marais assis sur une branche de peuplier d’AmĂ©rique, un Ɠil fermĂ©. Puis, au sommet d’un petit promontoire, un ours Ă  la fourrure fauve qui se rĂ©galait de cĂ©leri sauvage, l’image mĂȘme de la sĂ©rĂ©nitĂ© et de la satisfaction. Comme je passais Ă  cĂŽtĂ© d’un bosquet d’aulnes, un froissement attira mon attention, juste un lĂ©ger bruissement, rien qui ressemblĂąt au dĂ©placement d’un ours. Je me suis arrĂȘtĂ© et j’ai regardĂ© dans le massif. Rien. Puis, alors que je retournais vers le sentier, je l’ai vu, Ă  quelques pas de moi, un carcajou, Ă  la longue fourrure brune, dense, luisante, striĂ©e de jaune sur les flancs. Le carcajou, gulo borealis. Le plus insaisissable de tous les animaux. Une crĂ©ature solitaire la plus grande partie de l’annĂ©e, qu’on ne rencontre que dans les lieux les plus reculĂ©s. D’une endurance physique Ă  toute Ă©preuve. Qui peut parcourir soixante kilomĂštres par jour Ă  la recherche de nourriture, et souvent s’en passe. Qui se sent chez lui dans un secteur de cinq cents kilomĂštres carrĂ©s. Et dans un piĂšge, prĂ©fĂ©rera se couper une patte et partir mourir ailleurs plutĂŽt que de rester captif. Le carcajou me regarda, droit dans les yeux, farouche, silencieux, et bondit dans le fourrĂ©. À bord ce soir-lĂ , j’ai parlĂ© de ma rencontre Incroyable, dit Mike, la seule chose qui peut surpasser ça, c’est de rencontrer Bigfoot. » Pour ma part, je prĂ©fĂ©rais de loin un carcajou vivant Ă  n’importe quel Bigfoot lĂ©gendaire, cela va sans dire. Nous sommes restĂ©s encore un jour Ă  Kukak, juste pour ĂȘtre sĂ»rs que le gros temps Ă©tait passĂ©, puis sommes retournĂ©s Ă  Hallo, pour rĂŽder encore un moment dans ce petit paradis prĂ©caire. C’est sur la plage de Hallo, pas loin d’un ours se rĂ©galant de palourdes, que j’ai Ă©crit sur la glaise glaciaire, de ma plus belle Ă©criture, juste avant que la mer remonte, ces lignes comme une sorte d’épitaphe La route que j’ai prise la mer quelque part un banc de sable. Danscette vidĂ©o issue de notre soluce complĂšte consacrĂ©e Ă  Horizon Forbidden West, nous allons vous dĂ©voiler l'emplacement du Panorama Les hauteurs nimbĂ©es de brume. Aller au contenu principal Navigation PS5 C'est le moment idĂ©al pour jouer Ă  cette exclu PlayStation ! Horizon Forbidden West de Guerrilla Games s'offre une mise Ă  jour technique salvatrice embarquant un tout nouveau mode graphique baptisĂ© mode "Ă©quilibrĂ©" proposant du 40hz et une intĂ©gration de la technologie VRR, mais aussi la prise en charge des hautes frĂ©quences d'image. fyng Horizon Call of the Mountain Le titre VR qui nous a bluffĂ© lors du State of Play ! Un trailer de gameplay plus que satisfaisant pour la version PSVR2, Call of the Mountain, de la sĂ©rie Horizon. Voici toutes les informations disponibles sur le jeu de Guerrilla Games. playstation God of War, Horizon... Du lourd Ă  l'horizon chez Sony cĂŽtĂ© sĂ©ries L'univers de Kratos, ou encore celui de Aloy seront bientĂŽt adaptĂ©s en sĂ©rie ! C'est une grande nouvelle que Sony a rĂ©cemment annoncĂ©e, dĂ©voilant que trois de ses licences seraient prochainement disponibles sous la forme de sĂ©ries sur des plateformes de streaming comme Netflix ou Amazon Prime. Nintendo Switch Sports toujours au top mais bientĂŽt rattrapĂ© par un jeu de karting ! Le top des ventes physiques est de retour pour la semaine 18. Au programme, un Nintendo Switch Sports au top pour prĂ©parer l'Ă©tĂ©, mais il pourrait bien se faire dĂ©passer par un Mario Kart 8 Deluxe qui carbure. DĂ©couvrez tous les dĂ©tails du classement fournis par le SELL. nintendo Nintendo Switch Sports au sommet des ventes mais Horizon Forbidden West rĂ©siste Le top des ventes physiques est de retour pour la semaine 17. Au programme, Elden Ring sur Xbox Series, Horizon Forbidden West sur PS5 et Nintendo Switch Sports qui arrive en fanfare dans ce classement dĂ©voilĂ© par le SELL. playstation PS5 Une exclu Sony remonte Ă  la tĂȘte des charts ? Alors que le mois d'avril s'est terminĂ©, le SELL a dĂ©voilĂ© les charts des meilleures ventes de jeux vidĂ©o en France pour la fin du mois. Grande surprise, une exclusivitĂ© PlayStation que tous croyaient disparue a refait surface et prend la tĂȘte du classement ! playstation Horizon Forbidden West Un troisiĂšme opus Ă  venir ? Alors que Horizon Forbidden West, le dernier opus de la licence de Sony et Guerrilla Games, est sorti le 18 fĂ©vrier dernier, il se pourrait bien que les deux entreprises travaillent dĂ©jĂ  sur un troisiĂšme jeu. Revenons sur cette dĂ©couverte surprenante ! Elden Ring, Horizon Forbidden West Le Yin et le Yang des open-world Disponibles Ă  une petite semaine d'Ă©cart, Horizon 2 et Elden Ring sont 2 open-world s'adressant Ă  2 audiences distinctes. DiamĂ©tralement opposĂ©s, que ce soit dans leur structure ou leur direction, ils font d'excellents points de comparaison entre les OW "grand public" et les plus exigeants. Elden Ring, PokĂ©mon Arceus et Horizon Forbidden West en bataille dans le top des ventes Le SELL vient de dĂ©voiler le top 5 des ventes physiques pour la semaine du 21 au 28 fĂ©vrier dernier. Un top qui accueille le titre de FromSoftware Elden Ring pour tenir compagnie aux monstres d'Arceus et Ă  Aloy d'Horizon Forbidden West. Panorama Horizon Forbidden West, Les Hauteurs NimbĂ©es de Brume OĂč le trouver ? Nouvelle soluce de panorama et cette fois au bout de la carte de Horizon 2, avec une image dont l'emplacement est assez facile Ă  trouver, mais pour laquelle l'angle Ă  trouver pour afficher l'image est un peu plus coton. playstation Horizon Forbidden West au top des ventes de la semaine mais Arceus rĂ©siste ! Le SELL vient de dĂ©voiler le top 5 des ventes physiques pour la semaine du 14 au 20 fĂ©vrier dernier. Un top qui se retrouve presque monopolisĂ© par le titre de PlayStation sorti le 18 fĂ©vrier dans lequel vous retrouvez Aloy. Un seul jeu sur Switch rĂ©siste comme les irrĂ©sistibles Gaulois. Horizon Forbidden West dans la rĂ©alitĂ©, ça donne quoi ? L'Ouest ProhibĂ© est la rĂ©gion dans laquelle le joueur Ă©volue dans Horizon 2. Mais saviez-vous que Guerrilla Games s'est fortement inspirĂ© de la vie rĂ©elle pour crĂ©er certains panoramas du jeu ? Horizon Forbidden West s'offre une expo dans le mĂ©tro parisien Les artistes du monde entier sont d'or et dĂ©jĂ  inspirĂ©s par l'univers si singulier du dernier jeu de Guerrilla Games. Partons Ă  la dĂ©couverte de la nouvelle exposition Horizon 2 Ă  la gare St-Lazare de Paris. Emerveillement garanti ! Mise Ă  jour Horizon Forbidden West Liste complĂšte des correctifs AprĂšs la sortie rĂ©cente du jeu, Guerrilla Games vient d'annoncer le dĂ©ploiement d'un patch pour Horizon 2 visant Ă  corriger quelques dĂ©tails et bugs remarquĂ©s par les joueurs. Faisons ensemble le tour du patch ! TrophĂ©es Horizon Forbidden West Liste complĂšte, comment les dĂ©bloquer Voici la liste complĂšte des trophĂ©es de Horizon 2 si vous comptez avoir le platine, vous risquez de passer un bon moment dans son open world. Toutefois, mĂȘme s'ils sont nombreux, la plupart des achievments sont assez simples Ă  accomplir Horizon Forbidden West Guide complet MGG, lancement du portail L'ouest prohibĂ© vous appelle dans Horizon Forbidden West et on compte bien faire un petit bout de chemin avec vous. DĂ©couvrez notre portail dĂ©diĂ© Ă  la derniĂšre exclusivitĂ© Playstation, avec une soluce complĂšte et de nombreux guides thĂ©matiques. On sait pourquoi Horizon Forbidden West a Ă©tĂ© repoussĂ© de plusieurs mois ! Horizon Forbidden West est sorti depuis le 18 fĂ©vrier. GrĂące Ă  une interview du PDG de Guerrilla Games, nous avons appris la raison pour laquelle la sortie du jeu, initialement prĂ©vue pour fin 2021, a Ă©tĂ© repoussĂ©e ! Horizon Forbidden West se dote de son patch day one Vous l'attendiez. Horizon Forbidden West est enfin disponible ! Et avec le jeu, le nouveau patch corrigeant quelques derniers dĂ©tails afin de rendre son gameplay le plus optimal possible. playstation Sortie Horizon Forbidden West Avis, gameplay, contenu... Toutes les infos On revient sur tout ce que vous devez savoir sur Horizon Forbidden West, avant son lancement officiel le 18 fĂ©vrier prochain sur consoles Playstation notre avis, ce Ă  quoi il faut s'attendre niveau gameplay et contenu... Y a pas mal de choses Ă  dire. Horizon Forbidden West La ForĂȘt d'Aloy pour faire un geste pour la nature A l'approche de la sortie de Horizon Forbidden West, PlayStation a lancĂ© une initiative qui vous permettra de planter des arbres tout en restant tranquillement dans votre canapĂ©. 1738 PS5 C'est le moment idĂ©al pour jouer Ă  cette exclu PlayStation ! 1012 Horizon Call of the Mountain Le titre VR qui nous a bluffĂ© lors du State of Play ! 1655 God of War, Horizon... Du lourd Ă  l'horizon chez Sony cĂŽtĂ© sĂ©ries 1844 Nintendo Switch Sports toujours au top mais bientĂŽt rattrapĂ© par un jeu de karting ! 1051 Nintendo Switch Sports au sommet des ventes mais Horizon Forbidden West rĂ©siste 2000 PS5 Une exclu Sony remonte Ă  la tĂȘte des charts ? 1800 Horizon Forbidden West Un troisiĂšme opus Ă  venir ? 1339 Zone de chasse Horizon Forbidden West Comment ça marche, rĂ©compenses 1308 Elden Ring, Horizon Forbidden West Le Yin et le Yang des open-world 1925 Elden Ring, PokĂ©mon Arceus et Horizon Forbidden West en bataille dans le top des ventes Meilleure arme pour dĂ©buter Horizon Forbidden West OĂč la trouver ? 19 fĂ©v 2022 Carte Horizon Forbidden West QuĂȘtes, chemins bloquĂ©s, voyage rapide 18 fĂ©v 2022 Chemins bloquĂ©s Horizon Forbidden West Comment les ouvrir, rĂ©compenses 18 fĂ©v 2022 Creusets Horizon Forbidden West Position, walkthrough et piratage 20 fĂ©v 2022 Monture volante Horizon Forbidden West Comment la dĂ©bloquer et l'utiliser ? 19 fĂ©v 2022 Carte Horizon Forbidden West QuĂȘtes, chemins bloquĂ©s, voyage rapide 18 fĂ©v 2022 c1k4T. 260 82 189 9 152 10 107 94 173

panorama les hauteurs nimbees de brume